Author: | Georges Lapassade | ISBN: | 9782402078924 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | January 1, 1975 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (ESF éditeur) | Language: | French |
Author: | Georges Lapassade |
ISBN: | 9782402078924 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | January 1, 1975 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (ESF éditeur) |
Language: | French |
L’éducation suppose toujours l’autorité. En même temps, tout au long de l’histoire de la pédagogie cette autorité est contestée, plus par les théoriciens d’ailleurs, que par les maîtres. Parmi ces contestations, les plus connues sont probablement celles de Platon et de Rousseau. Georges Lapassade propose ici un nouvel examen des œuvres de ces deux penseurs classiques de l’éducation, en montrant ce qui les rejoint dans une même démarche : la non-intervention de l’enseignant dans le développement de l’élève. Mais le principe : « N’intervenez pas » suppose un autre principe qui s’énonce ainsi : « Noli tangere ». Il est interdit de toucher au corps érotique de l’enfant, objet du désir du maître. Des scandales assez récents, des répressions ont mis dans l’actualité le problème du « corps interdit » à l’école. René SCHÉRER le rappelle en faisant l’inventaire de ces répressions dont il montre qu’elles supposent toutes un même interdit fondamental. À travers ces deux essais et dans leur succession, on peut lire l’histoire récente des luttes à l’école. Hier encore, c’était surtout une lutte anti autoritaire, celle qui explosait en mai 1968 dans la crise de l’autorité et des institutions. Aujourd’hui, c’est le même problème qui reste posé. Mais on aperçoit mieux que le pouvoir est enraciné dans les corps qui sont le lieu primordial de cette inscription et de cette répression.
L’éducation suppose toujours l’autorité. En même temps, tout au long de l’histoire de la pédagogie cette autorité est contestée, plus par les théoriciens d’ailleurs, que par les maîtres. Parmi ces contestations, les plus connues sont probablement celles de Platon et de Rousseau. Georges Lapassade propose ici un nouvel examen des œuvres de ces deux penseurs classiques de l’éducation, en montrant ce qui les rejoint dans une même démarche : la non-intervention de l’enseignant dans le développement de l’élève. Mais le principe : « N’intervenez pas » suppose un autre principe qui s’énonce ainsi : « Noli tangere ». Il est interdit de toucher au corps érotique de l’enfant, objet du désir du maître. Des scandales assez récents, des répressions ont mis dans l’actualité le problème du « corps interdit » à l’école. René SCHÉRER le rappelle en faisant l’inventaire de ces répressions dont il montre qu’elles supposent toutes un même interdit fondamental. À travers ces deux essais et dans leur succession, on peut lire l’histoire récente des luttes à l’école. Hier encore, c’était surtout une lutte anti autoritaire, celle qui explosait en mai 1968 dans la crise de l’autorité et des institutions. Aujourd’hui, c’est le même problème qui reste posé. Mais on aperçoit mieux que le pouvoir est enraciné dans les corps qui sont le lieu primordial de cette inscription et de cette répression.