Un thriller qui vous plongera au cœur de l'Ardenne belge des années 1950
Un fait divers relaté en quelques lignes dans les journaux de la province de Luxembourg est le dénouement à peine croyable de ce roman.
Le destin de Maria Laruelle, fille d’un ouvrier d’usine de Bouillon, s’est joué le 5 juillet 1953. Ce dimanche-là, en fin de matinée, quatre jeunes gens de Sedan passaient la douane au Beaubru pour fêter l’anniversaire de l’un d’entre eux, Lucien Bailly…
Jacques Nicolas s’inspire d’un fait divers pour livrer un roman prenant, ancré sur les rives de la Semois. Avec Le cri des libellules, il offre un intrigant chassé-croisé de souvenirs, démêlant peu à peu le mystère qui entoure cette petite femme déterminée. Et jusqu’au dénouement, le lecteur s’interroge : quels secrets renferme la maison de Bouillon?
L'auteur nous livre une fiction truffée de mystères et de secrets, avec pour toile de fond la Wallonie du milieu du XXe siècle...
EXTRAIT
7 h 45...
Et Maria ouvre les yeux. Tout de suite, elle sait qu'elle pèse une tonne. Elle s'efforce de laisser son corps à l'abandon, pas question de réveiller brusquement les muscles... les douleurs ; la tête, ça va, elle se repasse sans peine le film de la veille. La bouche close, elle inspire par le nez, bloque sa respiration, compte mentalement jusqu'à cinq - c'est sa limite, au-delà, elle meurt - puis libère doucement l'air vicié en faisant de la musique entre ses lèvres. Elle recommence la manœuvre, tout en fixant les yeux d'une jeune femme qui sourit dans son cadre accroché au mur : la photo en noir et blanc d'un beau visage posé au creux de longues mains, les doigts écartés, repliés sur les joues évoquant l'image d'une grosse araignée... crochets, venin, fil tissé.
Un thriller qui vous plongera au cœur de l'Ardenne belge des années 1950
Un fait divers relaté en quelques lignes dans les journaux de la province de Luxembourg est le dénouement à peine croyable de ce roman.
Le destin de Maria Laruelle, fille d’un ouvrier d’usine de Bouillon, s’est joué le 5 juillet 1953. Ce dimanche-là, en fin de matinée, quatre jeunes gens de Sedan passaient la douane au Beaubru pour fêter l’anniversaire de l’un d’entre eux, Lucien Bailly…
Jacques Nicolas s’inspire d’un fait divers pour livrer un roman prenant, ancré sur les rives de la Semois. Avec Le cri des libellules, il offre un intrigant chassé-croisé de souvenirs, démêlant peu à peu le mystère qui entoure cette petite femme déterminée. Et jusqu’au dénouement, le lecteur s’interroge : quels secrets renferme la maison de Bouillon?
L'auteur nous livre une fiction truffée de mystères et de secrets, avec pour toile de fond la Wallonie du milieu du XXe siècle...
EXTRAIT
7 h 45...
Et Maria ouvre les yeux. Tout de suite, elle sait qu'elle pèse une tonne. Elle s'efforce de laisser son corps à l'abandon, pas question de réveiller brusquement les muscles... les douleurs ; la tête, ça va, elle se repasse sans peine le film de la veille. La bouche close, elle inspire par le nez, bloque sa respiration, compte mentalement jusqu'à cinq - c'est sa limite, au-delà, elle meurt - puis libère doucement l'air vicié en faisant de la musique entre ses lèvres. Elle recommence la manœuvre, tout en fixant les yeux d'une jeune femme qui sourit dans son cadre accroché au mur : la photo en noir et blanc d'un beau visage posé au creux de longues mains, les doigts écartés, repliés sur les joues évoquant l'image d'une grosse araignée... crochets, venin, fil tissé.