Author: | Pierre Loti | ISBN: | 1230003231067 |
Publisher: | Paris : Calmann-Lévy, 1895-1896 | Publication: | May 15, 2019 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Pierre Loti |
ISBN: | 1230003231067 |
Publisher: | Paris : Calmann-Lévy, 1895-1896 |
Publication: | May 15, 2019 |
Imprint: | |
Language: | French |
Cette partie du voyage, qui correspond au premier volet du triptyque “Le désert”, “Jérusalem” et “La Galilée”, est l’occasion d’une préparation à son pélerinage en terre sainte. Son récit est plus le fruit de ses réflexions et de ses sentiments, en dehors de toute notion de temps, qu’un récit de voyage. D’ailleurs, Loti ne rapportera de ce périple aucun souvenir, seulement des textes et des réflexions préliminaires à sa recherche de foi qu’il tentera de retrouver lors de son séjour à Jérusalem.
Pierre Loti, romancier à succès et mondain courtisé, fut l’un des écrivains les plus lus des années 1890 à 1910 et entra à l’Académie française alors qu’il n’avait que quarante et un ans. C’est pourtant ce même homme qui, délaissant les honneurs, décida de se perdre dans les solitudes d’un désert. Cet « agnostique qui ne se résigna jamais à renoncer à Dieu », comme l’écrit son ami Claude Farrère, cherchait à renouer avec la foi en se rendant en Terre sainte, et c’est donc le Sinaï qu’il sillonna du 22 février au 25 mars 1894, avant de se rendre à Jérusalem.Ce récit nous fait découvrir un Loti bien éloigné de la préciosité de ses romains Aziyadé et Madame Chrysanthème. Ici le style est épuré, comme si l’ascèse à laquelle se trouvait confronté le voyageur rejaillissait sur sa manière de dire. La nature et les hommes sont décrits avec la même sobriété. Les visites au caïmacam d’Akabah, l’hospitalité bédouine et les portraits de nomades surprennent autant qu’ils réjouissent chez un écrivain trop longtemps considéré comme le chantre de l’exotisme outrancier, tandis que dominent tout au long du livre les trois données immédiates du désert : intemporalité, virginité, immuabilité.« Les paysages du Sinaï font sur Loti l’effet d’un révélateur, ils le délivrent spontanément de tout bagage et de tout fatras culturel pour le mettre face à un temps et un espace d’avant l’Histoire. »
Jérusalem
Pierre Loti (1850-1923) fut un romancier à succès et un mondain courtisé. C’est pourtant le même homme qui, délaissant les honneurs, partit pour le Sinaï en février 1894. Son ami Claude Farrère le décrivait comme ” un agnostique qui ne se résigna jamais à renoncer à Dieu “, d’où ce voyage en Terre sainte qui nourrira son inquiétude religieuse et lui inspirera l’une de ses œuvres majeures, récit de voyage autant que quête spirituelle sous forme de triptyque. Après avoir saisi l’intemporalité et la virginité du Sinaï (Le Désert), il observe minutieusement églises et pèlerins dans Jérusalem avant de peindre des paysages en mots, les Évangiles à la main tel un guide (La Galilée)
La Galilée
Parmi ses nombreux récits, le triptyque Le Désert, Jérusalem, La Galilée tient une place particulière puisque ce voyage n’est pas lié comme la plupart à une mission militaire ou diplomatique, mais résulte d’une démarche personnelle de Loti. Il espère en foulant la Terre Sainte retrouver la foi de son enfance. Ce récit relève plus du journal intime. Le troisième volet de son triptyque commence le 17 avril 1894, lorsqu’il quitte Jérusalem, en direction de Damas puis Beyrouth où doit prendre fin son voyage en Terre Sainte. De sa quête presque naïve d’un signe de Dieu ou du Christ pour retrouver la foi, réel but de son voyage en Terre Sainte, Loti ressort plus proche encore de la mort, idée qui, en absence de foi en une religion, le terrifie.
Cette partie du voyage, qui correspond au premier volet du triptyque “Le désert”, “Jérusalem” et “La Galilée”, est l’occasion d’une préparation à son pélerinage en terre sainte. Son récit est plus le fruit de ses réflexions et de ses sentiments, en dehors de toute notion de temps, qu’un récit de voyage. D’ailleurs, Loti ne rapportera de ce périple aucun souvenir, seulement des textes et des réflexions préliminaires à sa recherche de foi qu’il tentera de retrouver lors de son séjour à Jérusalem.
Pierre Loti, romancier à succès et mondain courtisé, fut l’un des écrivains les plus lus des années 1890 à 1910 et entra à l’Académie française alors qu’il n’avait que quarante et un ans. C’est pourtant ce même homme qui, délaissant les honneurs, décida de se perdre dans les solitudes d’un désert. Cet « agnostique qui ne se résigna jamais à renoncer à Dieu », comme l’écrit son ami Claude Farrère, cherchait à renouer avec la foi en se rendant en Terre sainte, et c’est donc le Sinaï qu’il sillonna du 22 février au 25 mars 1894, avant de se rendre à Jérusalem.Ce récit nous fait découvrir un Loti bien éloigné de la préciosité de ses romains Aziyadé et Madame Chrysanthème. Ici le style est épuré, comme si l’ascèse à laquelle se trouvait confronté le voyageur rejaillissait sur sa manière de dire. La nature et les hommes sont décrits avec la même sobriété. Les visites au caïmacam d’Akabah, l’hospitalité bédouine et les portraits de nomades surprennent autant qu’ils réjouissent chez un écrivain trop longtemps considéré comme le chantre de l’exotisme outrancier, tandis que dominent tout au long du livre les trois données immédiates du désert : intemporalité, virginité, immuabilité.« Les paysages du Sinaï font sur Loti l’effet d’un révélateur, ils le délivrent spontanément de tout bagage et de tout fatras culturel pour le mettre face à un temps et un espace d’avant l’Histoire. »
Jérusalem
Pierre Loti (1850-1923) fut un romancier à succès et un mondain courtisé. C’est pourtant le même homme qui, délaissant les honneurs, partit pour le Sinaï en février 1894. Son ami Claude Farrère le décrivait comme ” un agnostique qui ne se résigna jamais à renoncer à Dieu “, d’où ce voyage en Terre sainte qui nourrira son inquiétude religieuse et lui inspirera l’une de ses œuvres majeures, récit de voyage autant que quête spirituelle sous forme de triptyque. Après avoir saisi l’intemporalité et la virginité du Sinaï (Le Désert), il observe minutieusement églises et pèlerins dans Jérusalem avant de peindre des paysages en mots, les Évangiles à la main tel un guide (La Galilée)
La Galilée
Parmi ses nombreux récits, le triptyque Le Désert, Jérusalem, La Galilée tient une place particulière puisque ce voyage n’est pas lié comme la plupart à une mission militaire ou diplomatique, mais résulte d’une démarche personnelle de Loti. Il espère en foulant la Terre Sainte retrouver la foi de son enfance. Ce récit relève plus du journal intime. Le troisième volet de son triptyque commence le 17 avril 1894, lorsqu’il quitte Jérusalem, en direction de Damas puis Beyrouth où doit prendre fin son voyage en Terre Sainte. De sa quête presque naïve d’un signe de Dieu ou du Christ pour retrouver la foi, réel but de son voyage en Terre Sainte, Loti ressort plus proche encore de la mort, idée qui, en absence de foi en une religion, le terrifie.