Author: | Tony Cartano | ISBN: | 9782402078498 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | January 1, 1975 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Veyrier) | Language: | French |
Author: | Tony Cartano |
ISBN: | 9782402078498 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | January 1, 1975 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Veyrier) |
Language: | French |
Joachim, le danseur mondain, vit depuis bientôt trente ans, un exil politique qui a mis fin aux rêves, aux ambitions du passé. Joachim n’a plus qu’un spectacle à offrir : celui de sa propre mort. A-t-il été assassiné par ses ennemis d’antan, alors qu’il est rentré dans son pays d’origine en compagnie de Maria, sa jeune élève au cours de danse, mais aussi sa maîtresse et elle-même fille de réfugié ? Ou bien assiste-t-on simplement à son agonie sur un lit d’hôpital ? L’ambiguité subsistera jusqu’à la fin — surprenante —, du roman. Quoi qu’il en soit, tout s’est joué au cours d’un marathon de danse, un jour de 1935, peut être le jour où mourut Carlos Gardel… Dominés par la présence mystérieuse d’un étrange docteur Otero, instrument du destin, les souvenirs familiaux et politiques, les images de la guerre civile, la rencontre d’Eva, la trouble chanteuse artistocrate, le drame d’un homme tiraillé entre sa classe d’origine et ses aspirations, sont revécus dans un flot de rumbas, tangos et sambas. Danser n’est pas seulement un métier, une aliénation, c’est aussi une libération, à l’image d’une écriture elle-même flamboyante, traversée des accents de la danse et de la mort, comme si le lyrisme éclaté pouvait constituer une sorte de catharsis.
Joachim, le danseur mondain, vit depuis bientôt trente ans, un exil politique qui a mis fin aux rêves, aux ambitions du passé. Joachim n’a plus qu’un spectacle à offrir : celui de sa propre mort. A-t-il été assassiné par ses ennemis d’antan, alors qu’il est rentré dans son pays d’origine en compagnie de Maria, sa jeune élève au cours de danse, mais aussi sa maîtresse et elle-même fille de réfugié ? Ou bien assiste-t-on simplement à son agonie sur un lit d’hôpital ? L’ambiguité subsistera jusqu’à la fin — surprenante —, du roman. Quoi qu’il en soit, tout s’est joué au cours d’un marathon de danse, un jour de 1935, peut être le jour où mourut Carlos Gardel… Dominés par la présence mystérieuse d’un étrange docteur Otero, instrument du destin, les souvenirs familiaux et politiques, les images de la guerre civile, la rencontre d’Eva, la trouble chanteuse artistocrate, le drame d’un homme tiraillé entre sa classe d’origine et ses aspirations, sont revécus dans un flot de rumbas, tangos et sambas. Danser n’est pas seulement un métier, une aliénation, c’est aussi une libération, à l’image d’une écriture elle-même flamboyante, traversée des accents de la danse et de la mort, comme si le lyrisme éclaté pouvait constituer une sorte de catharsis.