Author: | Charles Dickens | ISBN: | 1230000303932 |
Publisher: | PRB | Publication: | February 21, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Charles Dickens |
ISBN: | 1230000303932 |
Publisher: | PRB |
Publication: | February 21, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Le Magasin d’antiquités est un roman picaresque et social de l'écrivain anglais Charles Dickens (1812 – 1870).
Résumé :
Le Magasin d’antiquités (The Old Curiosity Shop) raconte l'histoire de Nell Trent, belle et vertueuse jeune fille de « pas tout à fait quatorze ans ». Orpheline, elle vit avec son grand-père maternel, resté sans nom, au milieu du bric-à-brac de son magasin d'antiquités. Son existence est solitaire, presque uniquement consacrée à l'amour du vieillard et aux soins qu'elle lui prodigue. Sans véritable compagne ou compagnon de son âge, son seul ami est Kit, le jeune employé de la boutique à qui elle tente d'enseigner l'écriture. Secrètement obnubilé par la crainte que sa petite-fille ne meure dans la pauvreté comme ses parents, le vieil homme mène une vie secrète et s'absente chaque nuit. Ce n'est qu'après une cinquantaine de pages que le mystère de ses absences est révélé...
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
Quoique je sois vieux, la nuit est généralement le temps où je me plais à me promener. Souvent, dans l’été, je quitte mon logis dès l’aube du matin, et j’erre tout le long du jour par les champs et les ruelles écartées, ou même je m’échappe durant plusieurs journées ou plusieurs semaines de suite ; mais, à moins que je ne sois à la campagne, je ne sors guère qu’après le soleil couché, bien que, grâce au ciel, j’aime autant que toute autre créature vivante ses rayons et la douce gaieté dont ils animent la terre.
Cette habitude, je l’ai insensiblement contractée ; d’abord, parce qu’elle est favorable à mon infirmité[1], et ensuite parce qu’elle me fournit le meilleur moyen d’établir mes observations sur le caractère et les occupations des gens qui remplissent les rues. L’éblouissement de l’heure de midi, le va-et-vient confus qui règne alors, conviendraient mal à des investigations paresseuses comme les miennes : à la clarté d’un réverbère, ou par l’ouverture d’une boutique, je saisis un trait des figures qui passent devant moi, et cela sert mieux mon dessein que de les contempler en pleine lumière : pour dire vrai, la nuit est plus favorable à cet égard que le jour, qui, trop fréquemment, détruit, sans souci ni cérémonie, un château bâti en l’air, au moment où on va l’achever...
Le Magasin d’antiquités est un roman picaresque et social de l'écrivain anglais Charles Dickens (1812 – 1870).
Résumé :
Le Magasin d’antiquités (The Old Curiosity Shop) raconte l'histoire de Nell Trent, belle et vertueuse jeune fille de « pas tout à fait quatorze ans ». Orpheline, elle vit avec son grand-père maternel, resté sans nom, au milieu du bric-à-brac de son magasin d'antiquités. Son existence est solitaire, presque uniquement consacrée à l'amour du vieillard et aux soins qu'elle lui prodigue. Sans véritable compagne ou compagnon de son âge, son seul ami est Kit, le jeune employé de la boutique à qui elle tente d'enseigner l'écriture. Secrètement obnubilé par la crainte que sa petite-fille ne meure dans la pauvreté comme ses parents, le vieil homme mène une vie secrète et s'absente chaque nuit. Ce n'est qu'après une cinquantaine de pages que le mystère de ses absences est révélé...
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
Quoique je sois vieux, la nuit est généralement le temps où je me plais à me promener. Souvent, dans l’été, je quitte mon logis dès l’aube du matin, et j’erre tout le long du jour par les champs et les ruelles écartées, ou même je m’échappe durant plusieurs journées ou plusieurs semaines de suite ; mais, à moins que je ne sois à la campagne, je ne sors guère qu’après le soleil couché, bien que, grâce au ciel, j’aime autant que toute autre créature vivante ses rayons et la douce gaieté dont ils animent la terre.
Cette habitude, je l’ai insensiblement contractée ; d’abord, parce qu’elle est favorable à mon infirmité[1], et ensuite parce qu’elle me fournit le meilleur moyen d’établir mes observations sur le caractère et les occupations des gens qui remplissent les rues. L’éblouissement de l’heure de midi, le va-et-vient confus qui règne alors, conviendraient mal à des investigations paresseuses comme les miennes : à la clarté d’un réverbère, ou par l’ouverture d’une boutique, je saisis un trait des figures qui passent devant moi, et cela sert mieux mon dessein que de les contempler en pleine lumière : pour dire vrai, la nuit est plus favorable à cet égard que le jour, qui, trop fréquemment, détruit, sans souci ni cérémonie, un château bâti en l’air, au moment où on va l’achever...