Author: | Théophile Gautier | ISBN: | 1230001176759 |
Publisher: | PRB | Publication: | June 11, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Théophile Gautier |
ISBN: | 1230001176759 |
Publisher: | PRB |
Publication: | June 11, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Le Roi Candaule est une nouvelle de l'écrivain français Théophile Gautier (1811 – 1872).
Résumé :
Le roi Candaule est devenu ivre de la beauté de son épouse Nyssia. Il conçoit l'étrange projet de partager son admiration d'esthète en proposant au jeune et beau Gygès, le chef des gardes du palais, de venir voir en cachette son épouse dans sa simple nudité. Horrifié de cette demande sacrilège, Gygès refuse d'abord mais ne peut qu'obéir à son roi. Caché dans la chambre nuptiale, Gygès découvre l'incroyable beauté de Nyssia et en tombe immédiatement amoureux. De son côté, la reine a tout compris. Elle convoque plus tard Gygès et lui ordonne de tuer Candaule ou de se tuer lui-même, « car deux des quatre prunelles où ma nudité s’est réfléchie doivent s’éteindre avant ce soir ». Drogué par Nyssia, Candaule est poignardé dans son lit par Gygès qui devient le nouveau roi et épouse Nyssia.
Les Sardiens, indignés de la mort de Candaule, firent mine de se soulever ; mais l’oracle de Delphes s’étant déclaré pour Gygès, qui lui avait envoyé un grand nombre de vases d’argent et six cratères d’or du poids de trente talents, le nouveau roi se maintint sur le trône de Lydie, qu’il occupa pendant de longues années, vécut heureux et ne fit voir sa femme à personne, sachant trop ce qu’il en coûtait.
Extrait :
Cinq cents ans après la guerre de Troie, et sept cent quinze ans avant notre ère, c’était grande fête à Sardes. ? Le roi Candaule se mariait. ? Le peuple éprouvait cette espèce d’inquiétude joyeuse et d’émotion sans but qu’inspire aux masses tout événement, quoiqu’il ne les touche en rien et se passe dans des sphères supérieures dont elles n’approcheront jamais.
Depuis que Phœbus-Apollon, debout sur son quadrige, dorait de ses rayons les cimes du mont Tmolus fertile en safran, les braves Sardiens allaient et venaient, montant et descendant les rampes de marbre qui reliaient la cité au Pactole, cette opulente rivière dont Midas, en s’y baignant, a rempli le sable de paillettes d’or. On eût dit que chacun de ces honnêtes citoyens se mariait lui-même, tant ils avaient l’air important et solennel...
Le Roi Candaule est une nouvelle de l'écrivain français Théophile Gautier (1811 – 1872).
Résumé :
Le roi Candaule est devenu ivre de la beauté de son épouse Nyssia. Il conçoit l'étrange projet de partager son admiration d'esthète en proposant au jeune et beau Gygès, le chef des gardes du palais, de venir voir en cachette son épouse dans sa simple nudité. Horrifié de cette demande sacrilège, Gygès refuse d'abord mais ne peut qu'obéir à son roi. Caché dans la chambre nuptiale, Gygès découvre l'incroyable beauté de Nyssia et en tombe immédiatement amoureux. De son côté, la reine a tout compris. Elle convoque plus tard Gygès et lui ordonne de tuer Candaule ou de se tuer lui-même, « car deux des quatre prunelles où ma nudité s’est réfléchie doivent s’éteindre avant ce soir ». Drogué par Nyssia, Candaule est poignardé dans son lit par Gygès qui devient le nouveau roi et épouse Nyssia.
Les Sardiens, indignés de la mort de Candaule, firent mine de se soulever ; mais l’oracle de Delphes s’étant déclaré pour Gygès, qui lui avait envoyé un grand nombre de vases d’argent et six cratères d’or du poids de trente talents, le nouveau roi se maintint sur le trône de Lydie, qu’il occupa pendant de longues années, vécut heureux et ne fit voir sa femme à personne, sachant trop ce qu’il en coûtait.
Extrait :
Cinq cents ans après la guerre de Troie, et sept cent quinze ans avant notre ère, c’était grande fête à Sardes. ? Le roi Candaule se mariait. ? Le peuple éprouvait cette espèce d’inquiétude joyeuse et d’émotion sans but qu’inspire aux masses tout événement, quoiqu’il ne les touche en rien et se passe dans des sphères supérieures dont elles n’approcheront jamais.
Depuis que Phœbus-Apollon, debout sur son quadrige, dorait de ses rayons les cimes du mont Tmolus fertile en safran, les braves Sardiens allaient et venaient, montant et descendant les rampes de marbre qui reliaient la cité au Pactole, cette opulente rivière dont Midas, en s’y baignant, a rempli le sable de paillettes d’or. On eût dit que chacun de ces honnêtes citoyens se mariait lui-même, tant ils avaient l’air important et solennel...