Plongez au cœur de l’Algérie médiévale et de ses mystères
L´histoire de l´Algérie médiévale est un sujet passionnant. Pourtant, romanciers et historiens restent souvent à l´écart de cette période d´effervescence politique et sociale. Chérif Arbouz, écrivain algérien attaché à l´histoire de son pays nous comble avec le Seigneur aux panthères, recueil de deux nouvelles qui ont comme toile de fond la Kabylie des 15e et 16e siècles.
Un duo de nouvelles saisissant, basé sur des faits réels
EXTRAIT
Ce fut un jour entre tous béni pour Sid Ali At Maamar que celui du 12 avril 1491, date qui marquait l’heureux aboutissement de sa longue attente d’un héritier. Ses trois premières femmes consécutives furent toutes répudiées, faute de lui avoir assuré une descendance, et la quatrième enfin, Fatima, après cinq ans de mariage, venait d’accoucher, et qui plus est d’un garçon, ainsi qu’il l’avait ardemment espéré.
Jusqu’au moment où se répandit l’extraordinaire nouvelle que l’épouse de la dernière chance attendait un bébé, l’entourage de Sid Ali en était venu à considérer celui-ci comme incapable d’engendrer, ce que lui-même de guerre lasse, avait fini par admettre. Une telle situation était d’autant plus navrante à ses yeux, que Sid Arezki son unique frère, de cinq ans plus jeune que lui, s’était marié et avait eu de Zahra sa femme, deux garçons, Hassan et Hocine. Et voilà qu’enfin le mauvais sort était conjuré, permettant à Sid Ali d’envisager l’avenir avec sérénité, maintenant qu’il avait un héritier. Celui-ci fut prénommé Lyazid.
Plongez au cœur de l’Algérie médiévale et de ses mystères
L´histoire de l´Algérie médiévale est un sujet passionnant. Pourtant, romanciers et historiens restent souvent à l´écart de cette période d´effervescence politique et sociale. Chérif Arbouz, écrivain algérien attaché à l´histoire de son pays nous comble avec le Seigneur aux panthères, recueil de deux nouvelles qui ont comme toile de fond la Kabylie des 15e et 16e siècles.
Un duo de nouvelles saisissant, basé sur des faits réels
EXTRAIT
Ce fut un jour entre tous béni pour Sid Ali At Maamar que celui du 12 avril 1491, date qui marquait l’heureux aboutissement de sa longue attente d’un héritier. Ses trois premières femmes consécutives furent toutes répudiées, faute de lui avoir assuré une descendance, et la quatrième enfin, Fatima, après cinq ans de mariage, venait d’accoucher, et qui plus est d’un garçon, ainsi qu’il l’avait ardemment espéré.
Jusqu’au moment où se répandit l’extraordinaire nouvelle que l’épouse de la dernière chance attendait un bébé, l’entourage de Sid Ali en était venu à considérer celui-ci comme incapable d’engendrer, ce que lui-même de guerre lasse, avait fini par admettre. Une telle situation était d’autant plus navrante à ses yeux, que Sid Arezki son unique frère, de cinq ans plus jeune que lui, s’était marié et avait eu de Zahra sa femme, deux garçons, Hassan et Hocine. Et voilà qu’enfin le mauvais sort était conjuré, permettant à Sid Ali d’envisager l’avenir avec sérénité, maintenant qu’il avait un héritier. Celui-ci fut prénommé Lyazid.