Qu'a-t-il pu arriver au septième camion, à jamais disparu ?
Une nuit de février 39, talonné par les troupes de Franco, un convoi de sept camions évacue les derniers trésors de la République espagnole qui, les derniers mois de la guerre, étaient restés cachés dans une mine de talc à La Vajol, à quelques kilomètres de la frontière française.
Sept camions chargés d'or et de précieuses œuvres d'art provenant du Musée du Prado à Madrid. Mais six seulement réussissent à passer en France. Le septième camion n'arrivera jamais...
Dans ce livre d'investigation, Assumpta Montellà nous dévoile l'histoire des trésors que la République agonisante de Negrin a tenté de soustraire à la défaite, à travers le mythe du septième camion qui aujourd'hui encore perdure dans la mémoire des gens de l'Ampurdan et des Albères, et jusqu'en Roussillon.
Une intrigue passionnante entre légende et réalité.
EXTRAIT
En 1937, en pleine guerre civile espagnole, Juan Negrín, chef du Gouvernement de la Seconde République, exproprie une mine de talc située à La Vajol, petit village frontalier du Haut-Ampurdan, pour faire de ce trou dans la montagne un dépôt où cacher le trésor de la République.
À cet effet, Negrín fait construire un bâtiment de trois étages, muni de son propre générateur de courant et de deux monte-charges qui descendent jusqu’à la mine. C’est ici, dans le cœur de la montagne, que l’on construit une grande chambre forte impossible à détruire, impossible à découvrir…
La porte de la chambre disposait de trois serrures avec trois clés confiées à des personnes différentes. À l’extérieur, la poussière de la pierre de talc blanchissait les alentours de l’entrée, surveillée en permanence par la garde de Negrín sur deux kilomètres à la ronde. La mine était sous la responsabilité directe du ministre de l’Économie et des Finances, Méndez Aspe, que Negrín nomma surveillant absolu de cette cachette.
Pendant un an et demi, des camions de la Banque d’Espagne et de la sauvegarde du Patrimoine Artistique, provenant de Madrid, Valence et Barcelone, vont voyager sans interruption vers La Vajol pour y remplir la chambre forte de lingots d’or et d’argent, de bijoux de collections particulières et d’objets religieux de grande valeur. Ce trafic va chambouler la vie des habitants de La Vajol.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Licenciée en Histoire à l'Université Autonome de Barcelone, Assumpta Montellà est conseillère historique dans différents projets cinématographiques et audiovisuels. Elle est l'auteur de plusieurs travaux d'investigation sur la Guerre Civile espagnole et les chemins de l'exil dont "La maternité d'Elne", un livre paru avec grand succès à Barcelone en 2004. Elle collabore et participe aussi à plusieurs associations qui travaillent sur la récupération de la mémoire historique, ainsi qu'à d'autres collectifs concernés par l'histoire contemporaine de la Catalogne.
Qu'a-t-il pu arriver au septième camion, à jamais disparu ?
Une nuit de février 39, talonné par les troupes de Franco, un convoi de sept camions évacue les derniers trésors de la République espagnole qui, les derniers mois de la guerre, étaient restés cachés dans une mine de talc à La Vajol, à quelques kilomètres de la frontière française.
Sept camions chargés d'or et de précieuses œuvres d'art provenant du Musée du Prado à Madrid. Mais six seulement réussissent à passer en France. Le septième camion n'arrivera jamais...
Dans ce livre d'investigation, Assumpta Montellà nous dévoile l'histoire des trésors que la République agonisante de Negrin a tenté de soustraire à la défaite, à travers le mythe du septième camion qui aujourd'hui encore perdure dans la mémoire des gens de l'Ampurdan et des Albères, et jusqu'en Roussillon.
Une intrigue passionnante entre légende et réalité.
EXTRAIT
En 1937, en pleine guerre civile espagnole, Juan Negrín, chef du Gouvernement de la Seconde République, exproprie une mine de talc située à La Vajol, petit village frontalier du Haut-Ampurdan, pour faire de ce trou dans la montagne un dépôt où cacher le trésor de la République.
À cet effet, Negrín fait construire un bâtiment de trois étages, muni de son propre générateur de courant et de deux monte-charges qui descendent jusqu’à la mine. C’est ici, dans le cœur de la montagne, que l’on construit une grande chambre forte impossible à détruire, impossible à découvrir…
La porte de la chambre disposait de trois serrures avec trois clés confiées à des personnes différentes. À l’extérieur, la poussière de la pierre de talc blanchissait les alentours de l’entrée, surveillée en permanence par la garde de Negrín sur deux kilomètres à la ronde. La mine était sous la responsabilité directe du ministre de l’Économie et des Finances, Méndez Aspe, que Negrín nomma surveillant absolu de cette cachette.
Pendant un an et demi, des camions de la Banque d’Espagne et de la sauvegarde du Patrimoine Artistique, provenant de Madrid, Valence et Barcelone, vont voyager sans interruption vers La Vajol pour y remplir la chambre forte de lingots d’or et d’argent, de bijoux de collections particulières et d’objets religieux de grande valeur. Ce trafic va chambouler la vie des habitants de La Vajol.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Licenciée en Histoire à l'Université Autonome de Barcelone, Assumpta Montellà est conseillère historique dans différents projets cinématographiques et audiovisuels. Elle est l'auteur de plusieurs travaux d'investigation sur la Guerre Civile espagnole et les chemins de l'exil dont "La maternité d'Elne", un livre paru avec grand succès à Barcelone en 2004. Elle collabore et participe aussi à plusieurs associations qui travaillent sur la récupération de la mémoire historique, ainsi qu'à d'autres collectifs concernés par l'histoire contemporaine de la Catalogne.