À Compiègne, Philippe Devaux, accompagnateur de patients en fin de vie, assiste au décès de Marie. Quelques jours plus tard, il découvre avec surprise que celle-ci lui a laissé un message vidéo : elle lui demande de retrouver Arnaud, un amour de jeunesse qui a hanté sa vie. En homme d’honneur, Philippe se lance dans une enquête improbable pourvu de ce seul prénom et de quelques indices vieux de vingt-cinq ans.
Nicolas Barraz, quant à lui, s’est réfugié en Haute-Savoie après avoir respecté la parole donnée à Hélène, son épouse, aujourd’hui décédée. Devenu meurtrier par amour et brisé par son acte, il noie ses remords dans l’alcool sous l’œil de Victor Lamelin, un médecin aux méthodes peu conventionnelles. L’homme tente de le sortir de son enfer avec un acharnement suspect…
EXTRAIT
Dans le silence de la nuit, des cris de mouettes entrecoupés de coups de sirène crachés d’un bateau fantôme retentirent subitement. Le portable posé sur l’un des chevets de la chambre hurlait à côté d’un livre relatant la vie de François Ier. Une main malhabile tâtonna et, avec difficulté, des doigts engourdis finirent par saisir l’appareil et mettre un terme à ce vacarme.
À l’autre bout du fil, une voix douce questionna :
– Philippe ?
– Oui.
– C’est Stéphanie… C’est pour cette nuit.
– D’accord, j’arrive, le temps de faire la route.
Philippe Devaux raccrocha. Assis, les pieds ballants hors du lit, il se frotta énergiquement la nuque en contemplant le réveil dont les cristaux rouges marquaient 1 h 48. Une oreille attentive, puis un petit sourire de satisfaction : aucun mouvement à l’étage. Françoise, sa femme, n’avait pas été réveillée par la sonnerie. Il se dit qu’il avait bien fait de se coucher dans la chambre du rez-de-chaussée réservée aux amis.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Esprit vagabond, Bruno Vanlan se définit comme un contemplatif de la vie. Pour lui, aucun paysage n’est laid : l’essentiel réside dans la perception des saveurs qui s’en dégagent. Aux musées, il préfère les ateliers d’artiste et les salles de ventes. Il aime également respirer l’ambiance festive et colorée des brocantes. Ce Lillois pure souche, supporteur du Losc depuis son plus jeune âge, a effectué sa scolarité à l’institution Saint-Pierre de Lille dont les murs lui ont, partiellement, servi de décor pour son premier roman : La trahison du miroir. Sa profession d’huissier de justice à Seclin lui a donné la chance de découvrir l’entière palette des différentes couches sociales et les quartiers de la métropole lilloise. Aujourd’hui habitant à proximité de Compiègne, il s’échappe du quotidien en donnant libre cours, sans modération, à son imagination grâce à l’écriture de romans, policiers ou non.
À Compiègne, Philippe Devaux, accompagnateur de patients en fin de vie, assiste au décès de Marie. Quelques jours plus tard, il découvre avec surprise que celle-ci lui a laissé un message vidéo : elle lui demande de retrouver Arnaud, un amour de jeunesse qui a hanté sa vie. En homme d’honneur, Philippe se lance dans une enquête improbable pourvu de ce seul prénom et de quelques indices vieux de vingt-cinq ans.
Nicolas Barraz, quant à lui, s’est réfugié en Haute-Savoie après avoir respecté la parole donnée à Hélène, son épouse, aujourd’hui décédée. Devenu meurtrier par amour et brisé par son acte, il noie ses remords dans l’alcool sous l’œil de Victor Lamelin, un médecin aux méthodes peu conventionnelles. L’homme tente de le sortir de son enfer avec un acharnement suspect…
EXTRAIT
Dans le silence de la nuit, des cris de mouettes entrecoupés de coups de sirène crachés d’un bateau fantôme retentirent subitement. Le portable posé sur l’un des chevets de la chambre hurlait à côté d’un livre relatant la vie de François Ier. Une main malhabile tâtonna et, avec difficulté, des doigts engourdis finirent par saisir l’appareil et mettre un terme à ce vacarme.
À l’autre bout du fil, une voix douce questionna :
– Philippe ?
– Oui.
– C’est Stéphanie… C’est pour cette nuit.
– D’accord, j’arrive, le temps de faire la route.
Philippe Devaux raccrocha. Assis, les pieds ballants hors du lit, il se frotta énergiquement la nuque en contemplant le réveil dont les cristaux rouges marquaient 1 h 48. Une oreille attentive, puis un petit sourire de satisfaction : aucun mouvement à l’étage. Françoise, sa femme, n’avait pas été réveillée par la sonnerie. Il se dit qu’il avait bien fait de se coucher dans la chambre du rez-de-chaussée réservée aux amis.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Esprit vagabond, Bruno Vanlan se définit comme un contemplatif de la vie. Pour lui, aucun paysage n’est laid : l’essentiel réside dans la perception des saveurs qui s’en dégagent. Aux musées, il préfère les ateliers d’artiste et les salles de ventes. Il aime également respirer l’ambiance festive et colorée des brocantes. Ce Lillois pure souche, supporteur du Losc depuis son plus jeune âge, a effectué sa scolarité à l’institution Saint-Pierre de Lille dont les murs lui ont, partiellement, servi de décor pour son premier roman : La trahison du miroir. Sa profession d’huissier de justice à Seclin lui a donné la chance de découvrir l’entière palette des différentes couches sociales et les quartiers de la métropole lilloise. Aujourd’hui habitant à proximité de Compiègne, il s’échappe du quotidien en donnant libre cours, sans modération, à son imagination grâce à l’écriture de romans, policiers ou non.