Author: | Voltaire | ISBN: | 1230002927015 |
Publisher: | Paris, Garnier Frères, 1879 | Publication: | November 26, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Voltaire |
ISBN: | 1230002927015 |
Publisher: | Paris, Garnier Frères, 1879 |
Publication: | November 26, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Résumé: Aventure de la mémoire....
Le genre humain pensant, c’est-à-dire la cent millième partie du genre humain tout au plus, avait cru longtemps, ou du moins avait souvent répété que nous n’avions d’idées que par nos sens, et que la mémoire est le seul instrument par lequel nous puissions joindre deux idées et deux mots ensemble.
Résumé: Le Taureau blanc
C’est le récit en style oriental, prétendument “traduit du syriaque”, et inspiré par les Mille et une nuits, des aventures d’une princesse égyptienne, Amaside, dans des temps très reculés. Son conseiller, le sage Mambrès, a “environ treize cents ans”. Elle est séparée de son amant, Nabuchodonosor, depuis sept ans ; son père lui interdit de prononcer ce nom, sous peine d’avoir la tête tranchée. Elle rencontre au bord du Nil un taureau blanc, qui manifeste son amour pour la princesse, à qui il plaît. Elle comprend qu’il n’est autre que son amant transformé. Son père décide de le faire tuer : il craignait en lui un rival et l’avait changé en taureau pour s’en débarrasser. Mambrès le sauve en le faisant désigner pour remplacer le bœuf sacré des Egyptiens, Apis, qui venait de mourir. Nabuchodonosor retrouve la forme humaine et épouse Amaside.
Résumé: L’Histoire de Jenni ou le Sage et l’Athée
Le héros, Jenni, fils du pasteur anglican Freind, est un beau jeune homme entraîné par les idées et les manières à la mode et qui tourne mal. Son père pasteur très éloquent emploie tous ses efforts à remettre son fils dans le droit chemin, mais celui-ci est aussi « travaillé » par son ami athée Birton.
Après de longues discussions théologiques, le Sage prédicateur réussit, en combattant le matérialisme, à vaincre l’athéisme des jeunes gens et à les convertir au déisme. La lutte est difficile et les auditeurs du débat penchent tantôt d’un côté, tantôt de l’autre.
Résumé: Lettres d’Amabed
Birma, entends mes cris, vois mes pleurs, sauve mon cher époux ! Brama, fils de Birma, porte ma douleur et ma crainte à ton père ! Généreux Shastasid, plus sage que nous, tu avais prévu nos malheurs. Mon cher Amabed, ton disciple, mon tendre époux, ne t’écrira plus ; il est dans une fosse que les barbares appellent prison. Des gens que je ne puis définir, on les nomme ici inquisitori[1], je ne sais ce que ce mot signifie ; ces monstres, le lendemain de notre arrivée, saisirent mon mari et moi, et nous mirent chacun dans une fosse séparée, comme si nous étions morts ; mais si nous l’étions, il fallait du moins nous ensevelir ensemble. Je ne sais ce qu’ils ont fait de mon cher Amabed. J’ai dit à mes anthropophages : « Où est Amabed ? Ne le tuez pas, et tuez-moi. » Ils ne m’ont rien répondu. « Où est-il ? pourquoi m’avez-vous séparée de lui ? » Ils ont gardé le silence : ils m’ont enchaînée. J’ai depuis une heure un peu plus de liberté ; le marchand Coursom a trouvé moyen de me faire tenir du papier de coton, un pinceau et de l’encre. Mes larmes imbibent tout, ma main tremble, mes yeux s’obscurcissent, je me meurs.
Résumé: Aventure de la mémoire....
Le genre humain pensant, c’est-à-dire la cent millième partie du genre humain tout au plus, avait cru longtemps, ou du moins avait souvent répété que nous n’avions d’idées que par nos sens, et que la mémoire est le seul instrument par lequel nous puissions joindre deux idées et deux mots ensemble.
Résumé: Le Taureau blanc
C’est le récit en style oriental, prétendument “traduit du syriaque”, et inspiré par les Mille et une nuits, des aventures d’une princesse égyptienne, Amaside, dans des temps très reculés. Son conseiller, le sage Mambrès, a “environ treize cents ans”. Elle est séparée de son amant, Nabuchodonosor, depuis sept ans ; son père lui interdit de prononcer ce nom, sous peine d’avoir la tête tranchée. Elle rencontre au bord du Nil un taureau blanc, qui manifeste son amour pour la princesse, à qui il plaît. Elle comprend qu’il n’est autre que son amant transformé. Son père décide de le faire tuer : il craignait en lui un rival et l’avait changé en taureau pour s’en débarrasser. Mambrès le sauve en le faisant désigner pour remplacer le bœuf sacré des Egyptiens, Apis, qui venait de mourir. Nabuchodonosor retrouve la forme humaine et épouse Amaside.
Résumé: L’Histoire de Jenni ou le Sage et l’Athée
Le héros, Jenni, fils du pasteur anglican Freind, est un beau jeune homme entraîné par les idées et les manières à la mode et qui tourne mal. Son père pasteur très éloquent emploie tous ses efforts à remettre son fils dans le droit chemin, mais celui-ci est aussi « travaillé » par son ami athée Birton.
Après de longues discussions théologiques, le Sage prédicateur réussit, en combattant le matérialisme, à vaincre l’athéisme des jeunes gens et à les convertir au déisme. La lutte est difficile et les auditeurs du débat penchent tantôt d’un côté, tantôt de l’autre.
Résumé: Lettres d’Amabed
Birma, entends mes cris, vois mes pleurs, sauve mon cher époux ! Brama, fils de Birma, porte ma douleur et ma crainte à ton père ! Généreux Shastasid, plus sage que nous, tu avais prévu nos malheurs. Mon cher Amabed, ton disciple, mon tendre époux, ne t’écrira plus ; il est dans une fosse que les barbares appellent prison. Des gens que je ne puis définir, on les nomme ici inquisitori[1], je ne sais ce que ce mot signifie ; ces monstres, le lendemain de notre arrivée, saisirent mon mari et moi, et nous mirent chacun dans une fosse séparée, comme si nous étions morts ; mais si nous l’étions, il fallait du moins nous ensevelir ensemble. Je ne sais ce qu’ils ont fait de mon cher Amabed. J’ai dit à mes anthropophages : « Où est Amabed ? Ne le tuez pas, et tuez-moi. » Ils ne m’ont rien répondu. « Où est-il ? pourquoi m’avez-vous séparée de lui ? » Ils ont gardé le silence : ils m’ont enchaînée. J’ai depuis une heure un peu plus de liberté ; le marchand Coursom a trouvé moyen de me faire tenir du papier de coton, un pinceau et de l’encre. Mes larmes imbibent tout, ma main tremble, mes yeux s’obscurcissent, je me meurs.