Le Testament d'un excentrique

Science Fiction & Fantasy, Science Fiction, Adventure
Cover of the book Le Testament d'un excentrique by JULES VERNE, GILBERT TEROL
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: JULES VERNE ISBN: 1230000543903
Publisher: GILBERT TEROL Publication: July 10, 2015
Imprint: Language: French
Author: JULES VERNE
ISBN: 1230000543903
Publisher: GILBERT TEROL
Publication: July 10, 2015
Imprint:
Language: French

Et voici ce qu’il lut :

« Mes chers collègues n’ont pas oublié que, si j’ai éprouvé quelque passion, cela n’a jamais été que pour le Noble Jeu de l’Oie, si connu en Europe et particulièrement en France, où il passe pour avoir été renouvelé des Grecs, bien que l’Hellade n’y ait jamais vu jouer ni Platon, ni Thémistocle, ni Aristide, ni Léonidas, ni Socrate, ni aucun autre personnage de son histoire. Ce jeu, je l’ai introduit dans notre cercle. Il m’a procuré les plus vives émotions par la variété de ses détails, l’imprévu de ses coups, le caprice de ses combinaisons, où le pur et seul hasard dirige ceux qui luttent sur ce champ de bataille pour remporter la victoire. »

À quel propos le Noble Jeu de l’Oie intervenait-il de si inattendue façon, dans le testament de William J. Hypperbone ?… Il y avait lieu de se poser cette question…

Le notaire reprit :

« Ce jeu, – personne ne l’ignore maintenant à Chicago, – se compose d’une série de cases, juxtaposées et numérotées de un à soixante-trois. Quatorze de ces cases sont occupées par l’image d’une oie, cet animal si injustement accusé de sottise et qui aurait dû être réhabilité depuis le jour où il sauva le Capitole des attaques de Brennus et de ses Gaulois. »

Quelques assistants, plus sceptiques, commencèrent à se demander si, décidément, feu William J. Hypperbone ne se moquait pas du public avec l’éloge intempestif de ce type de la tribu des ansérinées.

Le testament se continuait ainsi :

« Par suite de la disposition susdite, en décomptant ces quatorze cases, il en reste quarante-neuf, dont six seulement astreignent le joueur à payer des primes, soit une prime à la sixième où il y a un pont pour se rendre à la douzième, – deux primes à la dix-neuvième où il doit attendre dans l’hôtellerie que ses partenaires aient joué deux coups, – trois primes à la trente-et-unième, où se trouve un puits au fond duquel il demeure jusqu’à ce qu’un autre y vienne prendre sa place, – deux primes à la quarante-deuxième,

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

Et voici ce qu’il lut :

« Mes chers collègues n’ont pas oublié que, si j’ai éprouvé quelque passion, cela n’a jamais été que pour le Noble Jeu de l’Oie, si connu en Europe et particulièrement en France, où il passe pour avoir été renouvelé des Grecs, bien que l’Hellade n’y ait jamais vu jouer ni Platon, ni Thémistocle, ni Aristide, ni Léonidas, ni Socrate, ni aucun autre personnage de son histoire. Ce jeu, je l’ai introduit dans notre cercle. Il m’a procuré les plus vives émotions par la variété de ses détails, l’imprévu de ses coups, le caprice de ses combinaisons, où le pur et seul hasard dirige ceux qui luttent sur ce champ de bataille pour remporter la victoire. »

À quel propos le Noble Jeu de l’Oie intervenait-il de si inattendue façon, dans le testament de William J. Hypperbone ?… Il y avait lieu de se poser cette question…

Le notaire reprit :

« Ce jeu, – personne ne l’ignore maintenant à Chicago, – se compose d’une série de cases, juxtaposées et numérotées de un à soixante-trois. Quatorze de ces cases sont occupées par l’image d’une oie, cet animal si injustement accusé de sottise et qui aurait dû être réhabilité depuis le jour où il sauva le Capitole des attaques de Brennus et de ses Gaulois. »

Quelques assistants, plus sceptiques, commencèrent à se demander si, décidément, feu William J. Hypperbone ne se moquait pas du public avec l’éloge intempestif de ce type de la tribu des ansérinées.

Le testament se continuait ainsi :

« Par suite de la disposition susdite, en décomptant ces quatorze cases, il en reste quarante-neuf, dont six seulement astreignent le joueur à payer des primes, soit une prime à la sixième où il y a un pont pour se rendre à la douzième, – deux primes à la dix-neuvième où il doit attendre dans l’hôtellerie que ses partenaires aient joué deux coups, – trois primes à la trente-et-unième, où se trouve un puits au fond duquel il demeure jusqu’à ce qu’un autre y vienne prendre sa place, – deux primes à la quarante-deuxième,

More books from GILBERT TEROL

Cover of the book Ravensnest où Les Peaux Rouges by JULES VERNE
Cover of the book Le Juif errant by JULES VERNE
Cover of the book La Troisième République française by JULES VERNE
Cover of the book Le Message du Mikado (1912) by JULES VERNE
Cover of the book Le secret de l’évêque by JULES VERNE
Cover of the book Pour le bon motif by JULES VERNE
Cover of the book Histoire socialiste de la France contemporaine Tome VI by JULES VERNE
Cover of the book Ève Effingham où l’Amérique, Annoté by JULES VERNE
Cover of the book Carmen by JULES VERNE
Cover of the book Le Roman de Renart by JULES VERNE
Cover of the book Séraphîta by JULES VERNE
Cover of the book Passions de jeunes miss by JULES VERNE
Cover of the book Souvenirs de la maison des morts by JULES VERNE
Cover of the book La Vie extravagante de Baltazar by JULES VERNE
Cover of the book La Demeure mystérieuse by JULES VERNE
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy