Plus de trois-cents « intellectuels » sont ainsi replacés dans l’Histoire, formant plus qu’un simple dictionnaire des grands auteurs.
La présentation des plus grands représentants de la Pensée française – depuis François Ier jusqu’à nos jours – constitue un voyage passionnant dans l’Histoire des grandes idées en France. Il s’agit en réalité d’une analyse de l’évolution de l’activité intellectuelle en France, depuis l’avènement de l’imprimerie jusqu’au développement actuel de la communication audio-scripto-visuelle. C’est en outre l’occasion d’analyser la notion si française d’« intellectuel » (avant et après Émile Zola).
L’ouvrage peut se lire à la fois comme le « roman de l’intelligence » ou comme un dictionnaire des grands penseurs.
EXTRAIT :
Qu’est-ce qu’un intellectuel ?
Qui sont les intellectuels français ? Quelle est leur mission sociale – à quoi servent-ils ? Quels sont les fondements de leur pensée ? Quel fut et quel est leur impact sur l’évolution de la société française, et peut-être même du monde, au moins du monde où l’on lit le français ? Quelle est leur part de responsabilité dans les maux d’aujourd’hui (et de demain, car cela risque d’aller de mal en pis1) de la France en crise ? Le chômage, la violence et l’insécurité, l’abêtissement et les déraisons allant jusqu’au fanatisme, tout cela n’est pas propre à la France, mais les intellectuels de France ont-ils, sur ces phénomènes, une influence, et est-elle positive ou funeste ?
Voilà les questions de ce livre.
Elles me paraissent essentielles, décisives même, car il s’agit de déterminer comment, en France, l’intelligence et l’érudition sont mises – ou ne le sont pas – au service des améliorations économiques et sociales nécessaires et d’une organisation politique bénéfique pour la majorité des Français. C’est, dit de manière plus abstraite, le problème du rapport entre le Savoir et le Pouvoir. C’est la belle et difficile question de la relation entre la Connaissance (des philosophes et des experts) et l’Action (des politiques). C’est encore la rencontre entre le Singulier (du penseur, toujours de son époque et de ses conditionnements) et l’Universel (de la vérité, c’est-à-dire de l’adéquation des discours divers avec le réel unique).
Plus de trois-cents « intellectuels » sont ainsi replacés dans l’Histoire, formant plus qu’un simple dictionnaire des grands auteurs.
La présentation des plus grands représentants de la Pensée française – depuis François Ier jusqu’à nos jours – constitue un voyage passionnant dans l’Histoire des grandes idées en France. Il s’agit en réalité d’une analyse de l’évolution de l’activité intellectuelle en France, depuis l’avènement de l’imprimerie jusqu’au développement actuel de la communication audio-scripto-visuelle. C’est en outre l’occasion d’analyser la notion si française d’« intellectuel » (avant et après Émile Zola).
L’ouvrage peut se lire à la fois comme le « roman de l’intelligence » ou comme un dictionnaire des grands penseurs.
EXTRAIT :
Qu’est-ce qu’un intellectuel ?
Qui sont les intellectuels français ? Quelle est leur mission sociale – à quoi servent-ils ? Quels sont les fondements de leur pensée ? Quel fut et quel est leur impact sur l’évolution de la société française, et peut-être même du monde, au moins du monde où l’on lit le français ? Quelle est leur part de responsabilité dans les maux d’aujourd’hui (et de demain, car cela risque d’aller de mal en pis1) de la France en crise ? Le chômage, la violence et l’insécurité, l’abêtissement et les déraisons allant jusqu’au fanatisme, tout cela n’est pas propre à la France, mais les intellectuels de France ont-ils, sur ces phénomènes, une influence, et est-elle positive ou funeste ?
Voilà les questions de ce livre.
Elles me paraissent essentielles, décisives même, car il s’agit de déterminer comment, en France, l’intelligence et l’érudition sont mises – ou ne le sont pas – au service des améliorations économiques et sociales nécessaires et d’une organisation politique bénéfique pour la majorité des Français. C’est, dit de manière plus abstraite, le problème du rapport entre le Savoir et le Pouvoir. C’est la belle et difficile question de la relation entre la Connaissance (des philosophes et des experts) et l’Action (des politiques). C’est encore la rencontre entre le Singulier (du penseur, toujours de son époque et de ses conditionnements) et l’Universel (de la vérité, c’est-à-dire de l’adéquation des discours divers avec le réel unique).