Author: | Euripide | ISBN: | 1230001406405 |
Publisher: | PRB | Publication: | October 30, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Euripide |
ISBN: | 1230001406405 |
Publisher: | PRB |
Publication: | October 30, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Les Bakkhantes est une trajédie grecque d'Euripide (480 av. J.-C. – 406 av. J.-C.).
Cette pièce prend pour sujet le retour du dieu Dionysos à Thèbes, sa patrie, et la vengeance qu'il tire de ses tantes qui ont insulté sa mère Sémélé, et du roi Penthée, son cousin, qui refuse de reconnaître son culte. Le terme bacchante (ou ménade) désigne les femmes qui rendaient un culte à Dionysos (en référence à l'autre nom du dieu, Bacchos, devenu Bacchus dans la mythologie romaine).
Résumé :
Zeus a partagé la couche de la mortelle Sémélé, fille du roi de Thèbes Cadmos. Par suite de la jalousie d'Héra, il foudroie Sémélé, mais il tire alors son fils du ventre de sa mère et, s'entaillant la cuisse, y coud l'enfant pour mener sa gestation à terme.
Dionysos passe son enfance et son adolescence en Lydie, où il est adoré. Il retourne ensuite, sous les traits d'un mortel accompagné de bacchantes, à Thèbes, sa ville natale, où il rencontre l'hostilité de sa famille. Il cherche à se venger de Penthée, son cousin (qui refuse de le reconnaître et de l'honorer comme un dieu), ainsi que de tous ceux qui nient qu'il soit né de Zeus. Rapidement, il rend les femmes de la cité délirantes, les entraîne à sa suite et les emmène dans la forêt, où elles se livrent au culte orgiaque de Dionysos. Parmi elles se trouve Agavé, la mère de Penthée.
Cadmos décide alors d'autoriser le culte demandé, non pas parce qu'il est convaincu de sa divinité, mais parce que cela sert l'honneur et l'intérêt de sa famille. Le devin Tirésias trouve également que cette attitude est la plus sûre et la plus diplomate.
Extrait :
Dionysos.
Je suis venu sur cette terre Thèbaienne, moi, le fils de Zeus, Dionysos, qu’enfanta autrefois la fille de Kadmos, Sémélè, accouchée par le feu de la foudre. Ayant changé la forme d’un Dieu en celle d’un homme, me voici auprès des sources de Dirkè et des eaux de l’Isménos. Et je vois, non loin de cette maison, le tombeau de ma mère frappée de la foudre, et les ruines de ses demeures qui exhalent encore la vive flamme du Feu divin, éternelle vengeance de Hèra sur ma mère ! Je loue Kadmos d’avoir consacré à sa fille ce lieu inaccessible, et, moi-même, je l’ai ombragé de tous côtés des pampres feuillus de la vigne.
Et j’ai quitté les champs riches en or des Lydiens et des Phryges, et les plaines ardentes des Perses, et les villes Baktriennes, et l’âpre terre des Mèdes, et l’Arabia heureuse, et toute l’Asia qui se baigne dans la mer salée et qui possède d’innombrables villes bien peuplées et fortifiées de tours, où habitent, confondus, Hellènes et Barbares. Et celle-ci est la première ville de la Hellas où je sois entré, après avoir conduit là-bas mes chœurs et célébré mes rites sacrés, afin de rendre manifeste aux hommes que j’étais un Dieu.
Les Bakkhantes est une trajédie grecque d'Euripide (480 av. J.-C. – 406 av. J.-C.).
Cette pièce prend pour sujet le retour du dieu Dionysos à Thèbes, sa patrie, et la vengeance qu'il tire de ses tantes qui ont insulté sa mère Sémélé, et du roi Penthée, son cousin, qui refuse de reconnaître son culte. Le terme bacchante (ou ménade) désigne les femmes qui rendaient un culte à Dionysos (en référence à l'autre nom du dieu, Bacchos, devenu Bacchus dans la mythologie romaine).
Résumé :
Zeus a partagé la couche de la mortelle Sémélé, fille du roi de Thèbes Cadmos. Par suite de la jalousie d'Héra, il foudroie Sémélé, mais il tire alors son fils du ventre de sa mère et, s'entaillant la cuisse, y coud l'enfant pour mener sa gestation à terme.
Dionysos passe son enfance et son adolescence en Lydie, où il est adoré. Il retourne ensuite, sous les traits d'un mortel accompagné de bacchantes, à Thèbes, sa ville natale, où il rencontre l'hostilité de sa famille. Il cherche à se venger de Penthée, son cousin (qui refuse de le reconnaître et de l'honorer comme un dieu), ainsi que de tous ceux qui nient qu'il soit né de Zeus. Rapidement, il rend les femmes de la cité délirantes, les entraîne à sa suite et les emmène dans la forêt, où elles se livrent au culte orgiaque de Dionysos. Parmi elles se trouve Agavé, la mère de Penthée.
Cadmos décide alors d'autoriser le culte demandé, non pas parce qu'il est convaincu de sa divinité, mais parce que cela sert l'honneur et l'intérêt de sa famille. Le devin Tirésias trouve également que cette attitude est la plus sûre et la plus diplomate.
Extrait :
Dionysos.
Je suis venu sur cette terre Thèbaienne, moi, le fils de Zeus, Dionysos, qu’enfanta autrefois la fille de Kadmos, Sémélè, accouchée par le feu de la foudre. Ayant changé la forme d’un Dieu en celle d’un homme, me voici auprès des sources de Dirkè et des eaux de l’Isménos. Et je vois, non loin de cette maison, le tombeau de ma mère frappée de la foudre, et les ruines de ses demeures qui exhalent encore la vive flamme du Feu divin, éternelle vengeance de Hèra sur ma mère ! Je loue Kadmos d’avoir consacré à sa fille ce lieu inaccessible, et, moi-même, je l’ai ombragé de tous côtés des pampres feuillus de la vigne.
Et j’ai quitté les champs riches en or des Lydiens et des Phryges, et les plaines ardentes des Perses, et les villes Baktriennes, et l’âpre terre des Mèdes, et l’Arabia heureuse, et toute l’Asia qui se baigne dans la mer salée et qui possède d’innombrables villes bien peuplées et fortifiées de tours, où habitent, confondus, Hellènes et Barbares. Et celle-ci est la première ville de la Hellas où je sois entré, après avoir conduit là-bas mes chœurs et célébré mes rites sacrés, afin de rendre manifeste aux hommes que j’étais un Dieu.