Author: | Laurent-Olivier David | ISBN: | 1230000886413 |
Publisher: | CP | Publication: | January 11, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Laurent-Olivier David |
ISBN: | 1230000886413 |
Publisher: | CP |
Publication: | January 11, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
En mil sept cent soixante, la population canadienne-française de Montréal n’était pas nombreuse, mais elle était pleine d’énergie et de patriotisme, car elle portait, tout chaud dans les veines, le sang héroïque des premiers colons. On y comptait quelques centaines de bonnes et fortes familles dont les archives étaient chargées de nobles actions, de faits d’armes éclatants, et dont plusieurs devaient donner encore à la patrie des enfants illustres, des défenseurs intrépides.
Parmi ces dernières, on remarquait la famille Papineau.
Le premier Papineau qui vint dans le pays, était soldat ; il s’appelait Samuel et avait émigré du Poitou. Il renonça au service militaire pour aller s’établir à quelques lieues de Montréal, à la Rivière-des-Prairies, où il épousa, le 6 juin 1704, Catherine Quevillon, de la Pointe-aux-Trembles.
M. l’abbé Tanguay, de qui nous empruntons ces détails, dit que cette Catherine Quevillon avait été volée, à l’âge de douze ans, par les Iroquois, avec une de ses sœurs, âgée de sept ans, que ces barbares firent brûler sous ses yeux. Après plusieurs années de captivité, elle fut rachetée et remise à ses parents. Les sauvages firent bien de la laisser vivre, car elle se maria quatre fois et donna à la patrie et à l’Église quelques-uns de nos hommes les plus remarquables, en devenant la mère des Papineau et des Truteau.
En mil sept cent soixante, la population canadienne-française de Montréal n’était pas nombreuse, mais elle était pleine d’énergie et de patriotisme, car elle portait, tout chaud dans les veines, le sang héroïque des premiers colons. On y comptait quelques centaines de bonnes et fortes familles dont les archives étaient chargées de nobles actions, de faits d’armes éclatants, et dont plusieurs devaient donner encore à la patrie des enfants illustres, des défenseurs intrépides.
Parmi ces dernières, on remarquait la famille Papineau.
Le premier Papineau qui vint dans le pays, était soldat ; il s’appelait Samuel et avait émigré du Poitou. Il renonça au service militaire pour aller s’établir à quelques lieues de Montréal, à la Rivière-des-Prairies, où il épousa, le 6 juin 1704, Catherine Quevillon, de la Pointe-aux-Trembles.
M. l’abbé Tanguay, de qui nous empruntons ces détails, dit que cette Catherine Quevillon avait été volée, à l’âge de douze ans, par les Iroquois, avec une de ses sœurs, âgée de sept ans, que ces barbares firent brûler sous ses yeux. Après plusieurs années de captivité, elle fut rachetée et remise à ses parents. Les sauvages firent bien de la laisser vivre, car elle se maria quatre fois et donna à la patrie et à l’Église quelques-uns de nos hommes les plus remarquables, en devenant la mère des Papineau et des Truteau.