Author: | Collectif | ISBN: | 9782858312801 |
Publisher: | Presses de l’Inalco | Publication: | November 23, 2018 |
Imprint: | Presses de l’Inalco | Language: | French |
Author: | Collectif |
ISBN: | 9782858312801 |
Publisher: | Presses de l’Inalco |
Publication: | November 23, 2018 |
Imprint: | Presses de l’Inalco |
Language: | French |
Les sociétés traditionnelles connaissent-elles l’amour ? Le débat demeure toujours ouvert entre la position de certains courants en sciences humaines (sociologie, anthropologie...) pour qui seul l’Occident connaîtrait l’amour, et celle défendue par les littéraires et les psychologues, qui soutiennent le contraire. Entre ces deux tendances, cet ouvrage rend compte des multiples compromis opérés par différentes sociétés d’Asie (Chine, Corée, Japon, Népal, Inde) et de l’Océan Indien (Madagascar) pour naviguer entre des expressions individuelles de l’amour, s’inspirant des pratiques occidentales, et les normes sociales qui les contrôlent fortement. Les enquêtes ethnographiques menées sur les pratiques en vigueur de nos jours montrent comment ces compromis s’expriment toujours dans des « institutions de l’amour » menant la plupart du temps au mariage. Ces institutions se manifestent dans trois domaines : le choix du conjoint, l'expression des sentiments amoureux et les rites de mariage. Si les individus de ces sociétés font maintenant de « l’amour romantique » une de leurs valeurs, il n’en reste pas moins qu'ils doivent l'accorder aux traditions familiales. Dans cette composition, le sentiment amoureux, loin d’être une élaboration individuelle, est socialement construit et participe de l’ordre social.
Les sociétés traditionnelles connaissent-elles l’amour ? Le débat demeure toujours ouvert entre la position de certains courants en sciences humaines (sociologie, anthropologie...) pour qui seul l’Occident connaîtrait l’amour, et celle défendue par les littéraires et les psychologues, qui soutiennent le contraire. Entre ces deux tendances, cet ouvrage rend compte des multiples compromis opérés par différentes sociétés d’Asie (Chine, Corée, Japon, Népal, Inde) et de l’Océan Indien (Madagascar) pour naviguer entre des expressions individuelles de l’amour, s’inspirant des pratiques occidentales, et les normes sociales qui les contrôlent fortement. Les enquêtes ethnographiques menées sur les pratiques en vigueur de nos jours montrent comment ces compromis s’expriment toujours dans des « institutions de l’amour » menant la plupart du temps au mariage. Ces institutions se manifestent dans trois domaines : le choix du conjoint, l'expression des sentiments amoureux et les rites de mariage. Si les individus de ces sociétés font maintenant de « l’amour romantique » une de leurs valeurs, il n’en reste pas moins qu'ils doivent l'accorder aux traditions familiales. Dans cette composition, le sentiment amoureux, loin d’être une élaboration individuelle, est socialement construit et participe de l’ordre social.