Author: | Henry Carnoy, Édouard Zier | ISBN: | 1230002441603 |
Publisher: | A. Quantin (Paris) 1885 | Publication: | July 23, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Henry Carnoy, Édouard Zier |
ISBN: | 1230002441603 |
Publisher: | A. Quantin (Paris) 1885 |
Publication: | July 23, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
A côté du monde matériel et réel où nous nous agitons autour des mêmes incidents où notre vie se passe dans une lutte incessante contre les phénomènes naturels, l’homme s’est plu de tout temps à imaginer un monde merveilleux, une création enchantée qui a son histoire dans les contes et les légendes, soit que ces récits se transmettent par la bouche des nourrices ou des paysans, soit aussi qu’ils aient été fixés par la plume de quelque habile conteur, Perrault, Mme d’Aulnoy, les frères Grimm, ou Andersen.
Et quelle richesse de fantaisie dans cette nature enchantée ! quel luxe d’actions sur humaines, d’aventures prodigieuses, d’épisodes inattendus ! quelle diversité dans la taille, le caractère, les facultés des héros ! Géants dont la tête se perd dans la nue ; hommes forts qui parcourent les mers et les continents pour combattre les monstres et les dragons et délivrer les princesses que les magiciens retiennent prisonnières dans leurs châteaux enchantés ; chevaliers valeureux toujours courant par monts et par vaux, prêts à donner grands coups d’épée et fiers coups de lance ; Petits Poucets qui se tirent des situations les plus difficiles en dépit de leur taille de mirmidons ; fées puissantes qui rendent service aux malheureux ; ondines et nymphes qui dansent sous certains clairs de lune ; lutins gracieux, elves au doux visage, gnomes gardiens des trésors, dont la demeure est au fond des cavernes ou dans les bois ombreux : tout cela passe dans une merveilleuse fantasmagorie et vient à point se dérouler en aventures attachantes où, après mille et mille péripéties, le héros aimé finit par triompher. La vertu, la loyauté, la vaillance ont vaincu le vice et la trahison. Que pourrait-on exiger de plus de ces naïfs récits ?
Et cependant on a dit que les contes étaient une dangereuse nourriture pour l’esprit des enfants. La lecture du Petit Chaperon rouge ou du Petit Poucet a-t-elle jamais faussé l’esprit des garçons et des filles ? Les contes amusent ; ils exercent l’imagination ; ils éveillent le sentiment à l’âge où la pensée n’est pas encore ; ils sèment des fleurs dans les oasis de l’aride pédagogie ; leur enseignement sonne juste ; à tous ces titres, ils doivent être mis entre les mains des enfants, lorsque, bien entendu, on en a éliminé tout ce qui n’est point accessible à leur esprit et à leur intelligence.
C’est là le but de la nouvelle collection de légendes que nous offrons à notre jeune public.
LES LÉGENDES DE FRANCE
LE PALADIN ROLAND ET LE TRAITRE GANELON
LES BONS TOURS QUE SAINT MARTIN JOUA AU DIABLE
LE ROI DES JOUEURS DE BINIOU
LE JUIF ERRANT
LA LÉGENDE DU GRAND SAINT NICOLAS
LES MERVEILLEUSES PROUESSES DE GARGANTUA
LA CHASSE DU ROI ARTHUR
LES TRÉSORS DES GÉNIES
LE MOINE ET LE ROSSIGNOL
ROBERT LE DIABLE
BARBE-ROUGE
LES PETITS HOMMES CORNUS
COMMENT SAINT ÉLOI FUT GUÉRI DU PÉCHÉ D’ORGUEIL
JEAN-DE-L’OURS L’HERCULE GAULOIS
LES PETITS HOMMES VELUS
LE DIABLE ET JEAN LE CHANCEUX
LE SIRE DE LOËDIC
LES DEUX BOSSU
ILS SE LIVRÈRENT A UNE DANSE FANTASTIQUE. (PAGE 281.)
GENEVIÈVE DE BRABANT
A côté du monde matériel et réel où nous nous agitons autour des mêmes incidents où notre vie se passe dans une lutte incessante contre les phénomènes naturels, l’homme s’est plu de tout temps à imaginer un monde merveilleux, une création enchantée qui a son histoire dans les contes et les légendes, soit que ces récits se transmettent par la bouche des nourrices ou des paysans, soit aussi qu’ils aient été fixés par la plume de quelque habile conteur, Perrault, Mme d’Aulnoy, les frères Grimm, ou Andersen.
Et quelle richesse de fantaisie dans cette nature enchantée ! quel luxe d’actions sur humaines, d’aventures prodigieuses, d’épisodes inattendus ! quelle diversité dans la taille, le caractère, les facultés des héros ! Géants dont la tête se perd dans la nue ; hommes forts qui parcourent les mers et les continents pour combattre les monstres et les dragons et délivrer les princesses que les magiciens retiennent prisonnières dans leurs châteaux enchantés ; chevaliers valeureux toujours courant par monts et par vaux, prêts à donner grands coups d’épée et fiers coups de lance ; Petits Poucets qui se tirent des situations les plus difficiles en dépit de leur taille de mirmidons ; fées puissantes qui rendent service aux malheureux ; ondines et nymphes qui dansent sous certains clairs de lune ; lutins gracieux, elves au doux visage, gnomes gardiens des trésors, dont la demeure est au fond des cavernes ou dans les bois ombreux : tout cela passe dans une merveilleuse fantasmagorie et vient à point se dérouler en aventures attachantes où, après mille et mille péripéties, le héros aimé finit par triompher. La vertu, la loyauté, la vaillance ont vaincu le vice et la trahison. Que pourrait-on exiger de plus de ces naïfs récits ?
Et cependant on a dit que les contes étaient une dangereuse nourriture pour l’esprit des enfants. La lecture du Petit Chaperon rouge ou du Petit Poucet a-t-elle jamais faussé l’esprit des garçons et des filles ? Les contes amusent ; ils exercent l’imagination ; ils éveillent le sentiment à l’âge où la pensée n’est pas encore ; ils sèment des fleurs dans les oasis de l’aride pédagogie ; leur enseignement sonne juste ; à tous ces titres, ils doivent être mis entre les mains des enfants, lorsque, bien entendu, on en a éliminé tout ce qui n’est point accessible à leur esprit et à leur intelligence.
C’est là le but de la nouvelle collection de légendes que nous offrons à notre jeune public.
LES LÉGENDES DE FRANCE
LE PALADIN ROLAND ET LE TRAITRE GANELON
LES BONS TOURS QUE SAINT MARTIN JOUA AU DIABLE
LE ROI DES JOUEURS DE BINIOU
LE JUIF ERRANT
LA LÉGENDE DU GRAND SAINT NICOLAS
LES MERVEILLEUSES PROUESSES DE GARGANTUA
LA CHASSE DU ROI ARTHUR
LES TRÉSORS DES GÉNIES
LE MOINE ET LE ROSSIGNOL
ROBERT LE DIABLE
BARBE-ROUGE
LES PETITS HOMMES CORNUS
COMMENT SAINT ÉLOI FUT GUÉRI DU PÉCHÉ D’ORGUEIL
JEAN-DE-L’OURS L’HERCULE GAULOIS
LES PETITS HOMMES VELUS
LE DIABLE ET JEAN LE CHANCEUX
LE SIRE DE LOËDIC
LES DEUX BOSSU
ILS SE LIVRÈRENT A UNE DANSE FANTASTIQUE. (PAGE 281.)
GENEVIÈVE DE BRABANT