Author: | Hector Berlioz, André Hallays | ISBN: | 1230002418001 |
Publisher: | Paris : Calmann-Lévy, [1903] | Publication: | July 9, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Hector Berlioz, André Hallays |
ISBN: | 1230002418001 |
Publisher: | Paris : Calmann-Lévy, [1903] |
Publication: | July 9, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
CRITIQUE MUSICAL
Berlioz était revenu de Rome depuis deux ans. Il était déjà presque célèbre: il avait fait exécuter l'ouverture du Roi Lear, l'ouverture des Francs Juges, la Symphonie fantastique et la Symphonie d'Harold. Mais il était pauvre. Son mariage avec Henriette Smithson avait encore augmenté sa gêne. Les articles qu'il donnait à quelques revues (Europe littéraire, Revue européenne, Monde dramatique, Correspondant, Gazette musicale), lui étaient médiocrement payés. Il ne savait plus «à quel saint se vouer»; c'est lui-même qui nous l'a conté.
Un jour de détresse, il rédigea une courte nouvelle intitulée Rubini à Calais et la fit paraître dans la Gazette musicale. Le 10 octobre 1834, ce petit récit fut reproduit dans le Journal des Débats, précédé d'une note où l'on vantait la «verve» et l'«esprit» du conteur.
Berlioz se rendit rue des Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois afin de remercier Bertin l'aîné. Ce dernier lui proposa, séance tenante, d'écrire dans les Débats des chroniques sur la musique. Castil-Blaze venait de quitter le journal. Delécluse y conservait la critique des représentations du Théâtre Italien; il ne l'abandonna jamais à Berlioz qui, vraisemblablement, jamais ne la réclama. Jules Janin continuait de s'occuper de l'Opéra et de l'Opéra-Comique. Le domaine du nouveau feuilletoniste était donc assez étroit. On lui laissait les concerts et les «variétés musicales». Deux ans après, Jules Janin consentit à ne plus juger la musique dramatique, mais il garda sur le ballet «le droit du seigneur».
Ainsi commença la collaboration de Berlioz au Journal des Débats. Elle dura jusqu'en 1863. Pendant vingt-huit années, ce feuilleton fut pour le musicien un gagne-pain, une torture et une arme......
Les Musiciens et la Musique
HECTOR BERLIOZ CRITIQUE MUSICAL
AVERTISSEMENT
MOZART
DON JUAN
LA FLÛTE ENCHANTÉE ET LES MYSTÈRES D'ISIS[44]
CHERUBINI
ESQUISSE BIOGRAPHIQUE
AUBER
LES DIAMANTS DE LA COURONNE
LESUEUR
RACHEL, NOÉMI, RUTH ET BOOZ
ESQUISSE BIOGRAPHIQUE
MEYERBEER
LES HUGUENOTS
LE PROPHÈTE
HEROLD
ZAMPA
DONIZETTI
LA FILLE DU RÉGIMENT
HALÉVY
LE VAL D'ANDORRE
BELLINI
NOTES NÉCROLOGIQUES
ADAM
LE TORÉADOR
MICHEL DE GLINKA
LA VIE POUR LE CZAR RUSSLANE ET LUDMILA
FÉLICIEN DAVID
LE DESERT
AMBROISE THOMAS
LE CAÏD
GOUNOD
SAPHO
FAUST
HENRY LITOLFF
LA MUSIQUE SYMPHONIQUE A PARIS. HENRY LITOLFF: SON QUATRIÈME CONCERTO SYMPHONIQUE
OFFENBACH
BARKOUF
ERNEST REYER
LA STATUE
BIZET
LES PÊCHEURS DE PERLES
TABLE
NOTES:
CRITIQUE MUSICAL
Berlioz était revenu de Rome depuis deux ans. Il était déjà presque célèbre: il avait fait exécuter l'ouverture du Roi Lear, l'ouverture des Francs Juges, la Symphonie fantastique et la Symphonie d'Harold. Mais il était pauvre. Son mariage avec Henriette Smithson avait encore augmenté sa gêne. Les articles qu'il donnait à quelques revues (Europe littéraire, Revue européenne, Monde dramatique, Correspondant, Gazette musicale), lui étaient médiocrement payés. Il ne savait plus «à quel saint se vouer»; c'est lui-même qui nous l'a conté.
Un jour de détresse, il rédigea une courte nouvelle intitulée Rubini à Calais et la fit paraître dans la Gazette musicale. Le 10 octobre 1834, ce petit récit fut reproduit dans le Journal des Débats, précédé d'une note où l'on vantait la «verve» et l'«esprit» du conteur.
Berlioz se rendit rue des Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois afin de remercier Bertin l'aîné. Ce dernier lui proposa, séance tenante, d'écrire dans les Débats des chroniques sur la musique. Castil-Blaze venait de quitter le journal. Delécluse y conservait la critique des représentations du Théâtre Italien; il ne l'abandonna jamais à Berlioz qui, vraisemblablement, jamais ne la réclama. Jules Janin continuait de s'occuper de l'Opéra et de l'Opéra-Comique. Le domaine du nouveau feuilletoniste était donc assez étroit. On lui laissait les concerts et les «variétés musicales». Deux ans après, Jules Janin consentit à ne plus juger la musique dramatique, mais il garda sur le ballet «le droit du seigneur».
Ainsi commença la collaboration de Berlioz au Journal des Débats. Elle dura jusqu'en 1863. Pendant vingt-huit années, ce feuilleton fut pour le musicien un gagne-pain, une torture et une arme......
Les Musiciens et la Musique
HECTOR BERLIOZ CRITIQUE MUSICAL
AVERTISSEMENT
MOZART
DON JUAN
LA FLÛTE ENCHANTÉE ET LES MYSTÈRES D'ISIS[44]
CHERUBINI
ESQUISSE BIOGRAPHIQUE
AUBER
LES DIAMANTS DE LA COURONNE
LESUEUR
RACHEL, NOÉMI, RUTH ET BOOZ
ESQUISSE BIOGRAPHIQUE
MEYERBEER
LES HUGUENOTS
LE PROPHÈTE
HEROLD
ZAMPA
DONIZETTI
LA FILLE DU RÉGIMENT
HALÉVY
LE VAL D'ANDORRE
BELLINI
NOTES NÉCROLOGIQUES
ADAM
LE TORÉADOR
MICHEL DE GLINKA
LA VIE POUR LE CZAR RUSSLANE ET LUDMILA
FÉLICIEN DAVID
LE DESERT
AMBROISE THOMAS
LE CAÏD
GOUNOD
SAPHO
FAUST
HENRY LITOLFF
LA MUSIQUE SYMPHONIQUE A PARIS. HENRY LITOLFF: SON QUATRIÈME CONCERTO SYMPHONIQUE
OFFENBACH
BARKOUF
ERNEST REYER
LA STATUE
BIZET
LES PÊCHEURS DE PERLES
TABLE
NOTES: