Author: | Comtesse de Ségur | ISBN: | 1230001630985 |
Publisher: | JBR | Publication: | April 8, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Comtesse de Ségur |
ISBN: | 1230001630985 |
Publisher: | JBR |
Publication: | April 8, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Les Petites Filles modèles (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie de la Comtesse de Ségur
Description : Madeleine et Camille de Fleurville sont deux adorables sœurs. Lors d'une promenade, elles sauvent d'un accident de voiture une petite fille, Marguerite, et sa mère. Toutes deux s'installent au château des Fleurville. Dorénavant, les trois enfants, comme les mamans, sont inséparables. Bientôt, les visites répétées de Sophie rendent les journées plus animées, car Sophie ne peut s'empêcher de faire des bêtises... Les "petites filles modèles", Camille et Madeleine de Fleurville, accueillent avec générosité la jeune Sophie Fichini. Sophie, très malheureuse, est perpétuellement réprimandée et battue par sa belle-mère; mais la gentillesse dont les autres petites filles font preuve à son égard est souvent déçue par le caractère coléreux et égoïste de Sophie qui a bien du mal à corriger ses défauts. Beaucoup d'événements, les uns tragiques, les autres comiques, vont se succéder. Cheval emballé, fleurs poussées par miracle, morsure d'un chien enragé, baignades involontaires, vols de fruits et d'une poupée, égarement dans la forêt, maladie, noyade, fêtes au château... Camille et Madeleine auront-elles la grande joie de voir Sophie peu à peu s'améliorer à leur exemple ?
Extrait : Mme de Fleurville était la mère de deux petites filles, bonnes, gentilles, aimables, et qui avaient l’une pour l’autre le plus tendre attachement. On voit souvent des frères et des sœurs se quereller, se contredire et venir se plaindre à leurs parents après s’être disputés de manière qu’il soit impossible de démêler de quel côté vient le premier tort. Jamais on n’entendait une discussion entre Camille et Madeleine. Tantôt l’une, tantôt l’autre cédait au désir exprimé par sa sœur.
Pourtant leurs goûts n’étaient pas exactement les mêmes. Camille, plus âgée d’un an que Madeleine, avait huit ans. Plus vive, plus étourdie, préférant les jeux bruyants aux jeux tranquilles, elle aimait à courir, à faire et à entendre du tapage. Jamais elle ne s’amusait autant que lorsqu’il y avait une grande réunion d’enfants, qui lui permettait de se livrer sans réserve à ses jeux favoris.
Madeleine préférait au contraire à tout ce joyeux tapage les soins qu’elle donnait à sa poupée et à celle de Camille, qui, sans Madeleine, eût risqué souvent de passer la nuit sur une chaise et de ne changer de linge et de robe que tous les trois ou quatre jours.
Mais la différence de leurs goûts n’empêchait pas leur parfaite union. Madeleine abandonnait avec plaisir son livre ou sa poupée dès que sa sœur exprimait le désir de se promener ou de courir ; Camille, de son côté, sacrifiait son amour pour la promenade et pour la chasse aux papillons dès que Madeleine témoignait l’envie de se livrer à des amusements plus calmes.
Les Petites Filles modèles (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie de la Comtesse de Ségur
Description : Madeleine et Camille de Fleurville sont deux adorables sœurs. Lors d'une promenade, elles sauvent d'un accident de voiture une petite fille, Marguerite, et sa mère. Toutes deux s'installent au château des Fleurville. Dorénavant, les trois enfants, comme les mamans, sont inséparables. Bientôt, les visites répétées de Sophie rendent les journées plus animées, car Sophie ne peut s'empêcher de faire des bêtises... Les "petites filles modèles", Camille et Madeleine de Fleurville, accueillent avec générosité la jeune Sophie Fichini. Sophie, très malheureuse, est perpétuellement réprimandée et battue par sa belle-mère; mais la gentillesse dont les autres petites filles font preuve à son égard est souvent déçue par le caractère coléreux et égoïste de Sophie qui a bien du mal à corriger ses défauts. Beaucoup d'événements, les uns tragiques, les autres comiques, vont se succéder. Cheval emballé, fleurs poussées par miracle, morsure d'un chien enragé, baignades involontaires, vols de fruits et d'une poupée, égarement dans la forêt, maladie, noyade, fêtes au château... Camille et Madeleine auront-elles la grande joie de voir Sophie peu à peu s'améliorer à leur exemple ?
Extrait : Mme de Fleurville était la mère de deux petites filles, bonnes, gentilles, aimables, et qui avaient l’une pour l’autre le plus tendre attachement. On voit souvent des frères et des sœurs se quereller, se contredire et venir se plaindre à leurs parents après s’être disputés de manière qu’il soit impossible de démêler de quel côté vient le premier tort. Jamais on n’entendait une discussion entre Camille et Madeleine. Tantôt l’une, tantôt l’autre cédait au désir exprimé par sa sœur.
Pourtant leurs goûts n’étaient pas exactement les mêmes. Camille, plus âgée d’un an que Madeleine, avait huit ans. Plus vive, plus étourdie, préférant les jeux bruyants aux jeux tranquilles, elle aimait à courir, à faire et à entendre du tapage. Jamais elle ne s’amusait autant que lorsqu’il y avait une grande réunion d’enfants, qui lui permettait de se livrer sans réserve à ses jeux favoris.
Madeleine préférait au contraire à tout ce joyeux tapage les soins qu’elle donnait à sa poupée et à celle de Camille, qui, sans Madeleine, eût risqué souvent de passer la nuit sur une chaise et de ne changer de linge et de robe que tous les trois ou quatre jours.
Mais la différence de leurs goûts n’empêchait pas leur parfaite union. Madeleine abandonnait avec plaisir son livre ou sa poupée dès que sa sœur exprimait le désir de se promener ou de courir ; Camille, de son côté, sacrifiait son amour pour la promenade et pour la chasse aux papillons dès que Madeleine témoignait l’envie de se livrer à des amusements plus calmes.