Author: | Collectif, François Chesnais, Dominique Plihon | ISBN: | 9782348028786 |
Publisher: | La Découverte (réédition numérique FeniXX) | Publication: | January 1, 2000 |
Imprint: | La Découverte (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Collectif, François Chesnais, Dominique Plihon |
ISBN: | 9782348028786 |
Publisher: | La Découverte (réédition numérique FeniXX) |
Publication: | January 1, 2000 |
Imprint: | La Découverte (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
Ce livre part d’un constat sévère : la mondialisation de la finance a provoqué instabilité et crises, favorisé un partage des richesses au profit des actionnaires et des revenus du capital mais au détriment de l’emploi et des revenus du travail. D’où une croissance malsaine, assise sur l’endettement et la spéculation. Pour sortir de ce piège, il faut d’abord comprendre comment nous en sommes devenus prisonniers : c’est le premier mérite de ce livre. Il explique précisément comment les investisseurs financiers (à commencer par les fonds de pension) imposent leurs exigences de rentabilité aux entreprises. Mais il souligne aussi la responsabilité des États qui, par leurs politiques libérales ou restrictives, dans les années quatre-vingt, ont fait le lit de la mondialisation financière. Le second mérite des auteurs est d’aller au-delà du diagnostic et d’explorer les voies d’une nouvelle régulation de la finance mondiale : comment endiguer de nouvelles crises financières malgré la déréglementation et l’imprudence des banques ; comment, notamment grâce à une taxe Tobin, freiner l’instabilité due à la volatilité des capitaux spéculatifs ; comment mieux stabiliser les taux de change entre monnaies... Bref, sans minimiser les difficultés et les doutes qui subsistent, comment réguler à nouveau la finance et reconquérir des marges de manœuvre pour les politiques publiques sans pour autant s’isoler dans un cadre strictement national.
Ce livre part d’un constat sévère : la mondialisation de la finance a provoqué instabilité et crises, favorisé un partage des richesses au profit des actionnaires et des revenus du capital mais au détriment de l’emploi et des revenus du travail. D’où une croissance malsaine, assise sur l’endettement et la spéculation. Pour sortir de ce piège, il faut d’abord comprendre comment nous en sommes devenus prisonniers : c’est le premier mérite de ce livre. Il explique précisément comment les investisseurs financiers (à commencer par les fonds de pension) imposent leurs exigences de rentabilité aux entreprises. Mais il souligne aussi la responsabilité des États qui, par leurs politiques libérales ou restrictives, dans les années quatre-vingt, ont fait le lit de la mondialisation financière. Le second mérite des auteurs est d’aller au-delà du diagnostic et d’explorer les voies d’une nouvelle régulation de la finance mondiale : comment endiguer de nouvelles crises financières malgré la déréglementation et l’imprudence des banques ; comment, notamment grâce à une taxe Tobin, freiner l’instabilité due à la volatilité des capitaux spéculatifs ; comment mieux stabiliser les taux de change entre monnaies... Bref, sans minimiser les difficultés et les doutes qui subsistent, comment réguler à nouveau la finance et reconquérir des marges de manœuvre pour les politiques publiques sans pour autant s’isoler dans un cadre strictement national.