Author: | Magali Coumert, Bruno Dumézil | ISBN: | 9782130801085 |
Publisher: | Presses Universitaires de France | Publication: | August 23, 2017 |
Imprint: | Presses Universitaires de France | Language: | French |
Author: | Magali Coumert, Bruno Dumézil |
ISBN: | 9782130801085 |
Publisher: | Presses Universitaires de France |
Publication: | August 23, 2017 |
Imprint: | Presses Universitaires de France |
Language: | French |
Les Barbares ont une drôle de réputation. Les penseurs de la Renaissance leur imputent le naufrage de la seule véritable civilisation : Rome. Les historiens du XIXe siècle leur octroient volontiers l’origine des nations européennes : les Angles n’ont-ils pas donné leur nom à l’Angleterre, les Francs à la France ?
Si les chercheurs actuels ont bien abandonné ces présupposés, leur travail historique reste délicat : les populations vivant au nord du Rhin et du Danube ne maîtrisaient pas l’écrit pendant toute l’Antiquité et l’apport considérable de l’archéologie ne compense qu’en partie cette quasi-absence de textes. Une chose est sûre aujourd’hui : le modèle explicatif des « grandes migrations » n’est pas le bon. Il ne permet notamment pas d’appréhender le processus qui a abouti à la création de nouvelles identités ethniques métissées autour desquelles se sont forgés, lentement, de nouveaux peuples.
Les Barbares ont une drôle de réputation. Les penseurs de la Renaissance leur imputent le naufrage de la seule véritable civilisation : Rome. Les historiens du XIXe siècle leur octroient volontiers l’origine des nations européennes : les Angles n’ont-ils pas donné leur nom à l’Angleterre, les Francs à la France ?
Si les chercheurs actuels ont bien abandonné ces présupposés, leur travail historique reste délicat : les populations vivant au nord du Rhin et du Danube ne maîtrisaient pas l’écrit pendant toute l’Antiquité et l’apport considérable de l’archéologie ne compense qu’en partie cette quasi-absence de textes. Une chose est sûre aujourd’hui : le modèle explicatif des « grandes migrations » n’est pas le bon. Il ne permet notamment pas d’appréhender le processus qui a abouti à la création de nouvelles identités ethniques métissées autour desquelles se sont forgés, lentement, de nouveaux peuples.