Author: | ARISTOTE | ISBN: | 1230000219945 |
Publisher: | ARISTOTE | Publication: | February 20, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | ARISTOTE |
ISBN: | 1230000219945 |
Publisher: | ARISTOTE |
Publication: | February 20, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
EXTRAIT:
Tout enseignement donné ou reçu par la voie du raisonnement vient d’une connaissance préexistante. Cela est manifeste, quel que soit l’enseignement considéré: les sciences mathématiques s’acquièrent de cette façon, ainsi que chacun des autres arts. Il en est encore de même pour les raisonnements dialectiques, qu’ils se fassent par syllogismes ou par induction; les uns comme les autres, en effet, tirent leur enseignement de connaissances préexistante: dans le premier cas, c’est en prenant les prémisses comme comprises par l’adversaire, dans le second, c’est en prouvant l’universel par le fait que le particulier est évident.
C’est encore de la même façon que les arguments rhétoriques produisent la persuasion, car ils usent soit d’exemples, ce qui est une induction, soit d’enthymèmes, ce qui n’est pas autre chose qu’un syllogisme.
La préconnaissance requise est de deux sortes. Tantôt, ce qu’on doit présupposer, c’est que la chose est; tantôt c’est ce que signifie le terme employé qu’il faut comprendre; tantôt enfin ce sont, ces deux choses à la fois. Ainsi, dire que pour toute chose la vérité est dans l’affirmation ou dans la négation, c’est poser que la chose est; d’autre part, nous posons que triangle signifie telle chose; enfin, s’il s’agit de l’unie, nous posons à la fois les deux choses, à savoir, le sens du nom et l’existence de la chose. C’est qu’en effet chacun de ces cas n’est pas d’une égale évidence pour nous.
EXTRAIT:
Tout enseignement donné ou reçu par la voie du raisonnement vient d’une connaissance préexistante. Cela est manifeste, quel que soit l’enseignement considéré: les sciences mathématiques s’acquièrent de cette façon, ainsi que chacun des autres arts. Il en est encore de même pour les raisonnements dialectiques, qu’ils se fassent par syllogismes ou par induction; les uns comme les autres, en effet, tirent leur enseignement de connaissances préexistante: dans le premier cas, c’est en prenant les prémisses comme comprises par l’adversaire, dans le second, c’est en prouvant l’universel par le fait que le particulier est évident.
C’est encore de la même façon que les arguments rhétoriques produisent la persuasion, car ils usent soit d’exemples, ce qui est une induction, soit d’enthymèmes, ce qui n’est pas autre chose qu’un syllogisme.
La préconnaissance requise est de deux sortes. Tantôt, ce qu’on doit présupposer, c’est que la chose est; tantôt c’est ce que signifie le terme employé qu’il faut comprendre; tantôt enfin ce sont, ces deux choses à la fois. Ainsi, dire que pour toute chose la vérité est dans l’affirmation ou dans la négation, c’est poser que la chose est; d’autre part, nous posons que triangle signifie telle chose; enfin, s’il s’agit de l’unie, nous posons à la fois les deux choses, à savoir, le sens du nom et l’existence de la chose. C’est qu’en effet chacun de ces cas n’est pas d’une égale évidence pour nous.