Author: | Octave Mirbeau | ISBN: | 1230001631739 |
Publisher: | JBR | Publication: | April 9, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Octave Mirbeau |
ISBN: | 1230001631739 |
Publisher: | JBR |
Publication: | April 9, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Lettres de ma chaumière (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie d'Octave Mirbeau
Descriptif : Tout premier livre signé du nom d'Octave Mirbeau, ce recueil est proposé ici dans son édition originale de 1886. Les vingt et une nouvelles qui le composent, sont assez disparates et la plupart ont été rééditées ensuite, après avoir été remaniées. Chaque nouvelle est dédiée à un ami de l'écrivain - Zola, Maupassant, Huysmans... -, la nouvelle elle-même étant parfois écrite «à la manière de...». On y voit déjà transparaître le pessimisme de Mirbeau et la férocité de ses descriptions, tant du monde paysan que de la bourgeoisie. Les Lettres de ma chaumière sont le pendant des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet, que Mirbeau avait beaucoup critiqué pour son côté édulcoré, et pour avoir plagié d'autres auteurs.
Extrait : C’est, dans un département lointain, une petite propriété que ne décore aucune boule en verre, et où l’œil le mieux exercé ne saurait rencontrer le moindre kiosque japonais, ni le prétentieux bassin de rocailles avec son amour nu en plâtre et son impudique jet d’eau qui retombe. Simple et rustique, elle est située, ma chaumière, comme une habitation de garde, à l’orée d’un joli bois de hêtres, et devant elle s’étendent, fermant l’horizon, des champs, tout verts, coupés de haies hautes.
Une vigne l’encadre joyeusement ; des jasmins, parmi lesquels se mêlent quelques roses grimpantes, tapissent sa façade de briques sombres. Le jardin, clos de planches ajourées et moussues, qui en dépend, est si petit que, dans les allées, deux escargots pourraient difficilement ramper, coque à coque. Mais que m’importent la pauvreté et l’étroitesse de ce domaine ? Ces champs ne sont-ils pas à moi, et ces bois chanteurs, et ce ciel que raye continuellement le vol fantaisiste des martinets ? Qu’ai-je besoin de demander aux choses d’autres jouissances que celle de leur présence, c’est-à-dire leur beauté et leur parfum ?
Lettres de ma chaumière (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie d'Octave Mirbeau
Descriptif : Tout premier livre signé du nom d'Octave Mirbeau, ce recueil est proposé ici dans son édition originale de 1886. Les vingt et une nouvelles qui le composent, sont assez disparates et la plupart ont été rééditées ensuite, après avoir été remaniées. Chaque nouvelle est dédiée à un ami de l'écrivain - Zola, Maupassant, Huysmans... -, la nouvelle elle-même étant parfois écrite «à la manière de...». On y voit déjà transparaître le pessimisme de Mirbeau et la férocité de ses descriptions, tant du monde paysan que de la bourgeoisie. Les Lettres de ma chaumière sont le pendant des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet, que Mirbeau avait beaucoup critiqué pour son côté édulcoré, et pour avoir plagié d'autres auteurs.
Extrait : C’est, dans un département lointain, une petite propriété que ne décore aucune boule en verre, et où l’œil le mieux exercé ne saurait rencontrer le moindre kiosque japonais, ni le prétentieux bassin de rocailles avec son amour nu en plâtre et son impudique jet d’eau qui retombe. Simple et rustique, elle est située, ma chaumière, comme une habitation de garde, à l’orée d’un joli bois de hêtres, et devant elle s’étendent, fermant l’horizon, des champs, tout verts, coupés de haies hautes.
Une vigne l’encadre joyeusement ; des jasmins, parmi lesquels se mêlent quelques roses grimpantes, tapissent sa façade de briques sombres. Le jardin, clos de planches ajourées et moussues, qui en dépend, est si petit que, dans les allées, deux escargots pourraient difficilement ramper, coque à coque. Mais que m’importent la pauvreté et l’étroitesse de ce domaine ? Ces champs ne sont-ils pas à moi, et ces bois chanteurs, et ce ciel que raye continuellement le vol fantaisiste des martinets ? Qu’ai-je besoin de demander aux choses d’autres jouissances que celle de leur présence, c’est-à-dire leur beauté et leur parfum ?