Author: | Bernard LECOMTE | ISBN: | 9782262048884 |
Publisher: | Place des éditeurs | Publication: | August 14, 2014 |
Imprint: | Perrin | Language: | French |
Author: | Bernard LECOMTE |
ISBN: | 9782262048884 |
Publisher: | Place des éditeurs |
Publication: | August 14, 2014 |
Imprint: | Perrin |
Language: | French |
15mn d'Histoire : une collection numérique de textes courts pour apprendre et comprendre l'Histoire en 15 minutes !
Octobre 1962, inauguration du concile Vatican II. Jean XXIII explique en quoi le concile Vatican II doit permettre à l'Eglise " de se consacrer, résolument et sans crainte, à l'œuvre que réclame notre époque ". Jean XXIII, délibérément, a tourné le dos au pessimisme et à la nostalgie caractérisant les discours de l'époque. A sa droite, le cardinal Alfredo Ottaviani, préfet de la Sacrée congrégation du Saint-Office. Les deux hommes se connaissent depuis longtemps, mais ils ne sont pas, en ce jour solennel, sur la même longueur d'onde. Ottaviani désapprouve, lui, l'idée d'ouvrir l'Eglise à tous les vents de l'histoire. Il a même dans l'idée, depuis le début, d'empêcher cette folle entreprise qui peut faire courir de gros risques à l'institution telle que les derniers papes, de Pie IX à Pie XII, l'ont voulue. Les propos du " bon pape Jean " l'ont contrarié. Mais le vieux briscard de la Curie pense aussi que la bataille n'est pas encore perdue : un discours, fût-il papal, ne suffit pas à changer le cours d'une histoire bimillénaire...
15mn d'Histoire : une collection numérique de textes courts pour apprendre et comprendre l'Histoire en 15 minutes !
Octobre 1962, inauguration du concile Vatican II. Jean XXIII explique en quoi le concile Vatican II doit permettre à l'Eglise " de se consacrer, résolument et sans crainte, à l'œuvre que réclame notre époque ". Jean XXIII, délibérément, a tourné le dos au pessimisme et à la nostalgie caractérisant les discours de l'époque. A sa droite, le cardinal Alfredo Ottaviani, préfet de la Sacrée congrégation du Saint-Office. Les deux hommes se connaissent depuis longtemps, mais ils ne sont pas, en ce jour solennel, sur la même longueur d'onde. Ottaviani désapprouve, lui, l'idée d'ouvrir l'Eglise à tous les vents de l'histoire. Il a même dans l'idée, depuis le début, d'empêcher cette folle entreprise qui peut faire courir de gros risques à l'institution telle que les derniers papes, de Pie IX à Pie XII, l'ont voulue. Les propos du " bon pape Jean " l'ont contrarié. Mais le vieux briscard de la Curie pense aussi que la bataille n'est pas encore perdue : un discours, fût-il papal, ne suffit pas à changer le cours d'une histoire bimillénaire...