Author: | Jesse Devereau | ISBN: | 9791029402791 |
Publisher: | Éditions Textes Gais | Publication: | May 10, 2018 |
Imprint: | Éditions Textes Gais | Language: | French |
Author: | Jesse Devereau |
ISBN: | 9791029402791 |
Publisher: | Éditions Textes Gais |
Publication: | May 10, 2018 |
Imprint: | Éditions Textes Gais |
Language: | French |
Noces rebelles
Jesse Devereau
Roman de 154 000 caractères, 26 000 mots, le livre papier, 128 pages en équivalent papier.
Thomas n’opposa aucune résistance. Et non seulement il se laissa embrasser, mais, en outre, il embrassa : il passa ses deux mains derrière sa tête, comme pour être sûr de ne pas perdre l’objet de son incandescence soudaine. Car il était question de cela, d’un brasier en train de gagner du terrain sur des certitudes bien mal acquises.
De son côté, Morgan fut étonné par ce geste. Il était presque déçu, il s’attendait à devoir lutter pour obtenir le cœur de Thomas. De nature sauvage, un peu aigle, le fils de Lapatelière aimait les défis. Las, sa proie lui tombait tout cuit dans le bec. L’expression se trouvait fort appropriée à la situation présente. La langue du jeune homme avait fait irruption dans la sienne avec passion, pour ne pas dire violence. Nouvel étonnement ! Cet homme était aussi brûlant que le goût du jeune aristocrate pour la provocation. Quelle aubaine !
Retrouvez tous nos titres sur http://www.textesgais.fr/
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Noces rebelles
Jesse Devereau
Roman de 154 000 caractères, 26 000 mots, le livre papier, 128 pages en équivalent papier.
Thomas n’opposa aucune résistance. Et non seulement il se laissa embrasser, mais, en outre, il embrassa : il passa ses deux mains derrière sa tête, comme pour être sûr de ne pas perdre l’objet de son incandescence soudaine. Car il était question de cela, d’un brasier en train de gagner du terrain sur des certitudes bien mal acquises.
De son côté, Morgan fut étonné par ce geste. Il était presque déçu, il s’attendait à devoir lutter pour obtenir le cœur de Thomas. De nature sauvage, un peu aigle, le fils de Lapatelière aimait les défis. Las, sa proie lui tombait tout cuit dans le bec. L’expression se trouvait fort appropriée à la situation présente. La langue du jeune homme avait fait irruption dans la sienne avec passion, pour ne pas dire violence. Nouvel étonnement ! Cet homme était aussi brûlant que le goût du jeune aristocrate pour la provocation. Quelle aubaine !
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