Author: | Catherine Chevalley, Françoise Balibar, Jean-Pierre Lefebvre, Pierre Macherey, Pierre-François Moreau, Yves Vargas | ISBN: | 9782705909284 |
Publisher: | (Presses universitaires de France) réédition numérique FeniXX | Publication: | January 1, 1995 |
Imprint: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Catherine Chevalley, Françoise Balibar, Jean-Pierre Lefebvre, Pierre Macherey, Pierre-François Moreau, Yves Vargas |
ISBN: | 9782705909284 |
Publisher: | (Presses universitaires de France) réédition numérique FeniXX |
Publication: | January 1, 1995 |
Imprint: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
La notion de probabilité occupe aujourd’hui une place très importante dans la philosophie de la connaissance, qu’il s’agisse des problèmes posés par la physique contemporaine ou de la question de la formation des croyances. C’est la prise de conscience de cette situation qui est à l’origine de l’intérêt actuel pour l’histoire mathématique et pour l’histoire philosophique du probabilisme. Mais ces deux histoires restent souvent disjointes. L’objet de ce livre est de proposer une analyse du lien qui existe chez Pascal, au début du développement du calcul des probabilités, entre la formalisation des « hasards » des jeux et une conception de la connaissance qui est en rupture avec le projet métaphysique moderne. Cette analyse vise en même temps à montrer qu’il y a chez Pascal une épistémologie précise. Ni fondationnaliste ni réductible à une critique sceptique, cette épistémologie repose sur le primat donné à la relation et sur une pratique du changement de point de vue et de la « composition des contraires », d’où naît une conception nouvelle de la rationalité.
La notion de probabilité occupe aujourd’hui une place très importante dans la philosophie de la connaissance, qu’il s’agisse des problèmes posés par la physique contemporaine ou de la question de la formation des croyances. C’est la prise de conscience de cette situation qui est à l’origine de l’intérêt actuel pour l’histoire mathématique et pour l’histoire philosophique du probabilisme. Mais ces deux histoires restent souvent disjointes. L’objet de ce livre est de proposer une analyse du lien qui existe chez Pascal, au début du développement du calcul des probabilités, entre la formalisation des « hasards » des jeux et une conception de la connaissance qui est en rupture avec le projet métaphysique moderne. Cette analyse vise en même temps à montrer qu’il y a chez Pascal une épistémologie précise. Ni fondationnaliste ni réductible à une critique sceptique, cette épistémologie repose sur le primat donné à la relation et sur une pratique du changement de point de vue et de la « composition des contraires », d’où naît une conception nouvelle de la rationalité.