Author: | Bernardin de Saint-Pierre | ISBN: | 9782824718392 |
Publisher: | Bibebook | Publication: | June 9, 2015 |
Imprint: | Bibebook | Language: | French |
Author: | Bernardin de Saint-Pierre |
ISBN: | 9782824718392 |
Publisher: | Bibebook |
Publication: | June 9, 2015 |
Imprint: | Bibebook |
Language: | French |
Jacques Bernardin Henri de Saint-Pierre, dit abusivement Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, né le 19 janvier 1737 au Havre, de Nicolas Saint-Pierre et Catherine Godebout, et mort le 21 janvier 1814 à Éragny, est un écrivain et botaniste français. Après la publication des Études (3 vol., 1784), l’auteur, inconnu, rebuté et indigent la veille, passe en quelques jours à l’état de grand homme et de favori de l’opinion. Tout ce qui sort de sa plume est assuré du succès ; des pages comme celles de Paul et Virginie (1788) ne rencontrent pas, à leurs débuts, l’accueil espéré et, sans l’intervention du peintre Vernet, il les aurait certainement détruites. Paul et Virginie est un xemple paradigmatique du roman de la fin du XVIIIe siècle, il connut un immense succès qui dépassa les frontières. Paul et Virginie décrit l'histoire de deux enfants vivant sur l'île de France (désormais Île Maurice). Issus de deux familles différentes, Paul et Virginie sont élevés en commun comme frère et sœur, dans la splendeur naturelle des paysages tropicaux. Extrait : Vous autres Européens, dont l'esprit se remplit dès l'enfance de tant de préjugés contraires au bonheur, vous ne pouvez concevoir que la nature puisse donner tant de lumières et de plaisirs. Votre âme, circonscrite dans une petite sphère de connaissances humaines, atteint bientôt le terme de ses jouissances artificielles : mais la nature et le cœur sont inépuisables. Paul et Virginie n'avaient ni horloges, ni almanachs, ni livres de chronologie, d'histoire, et de philosophie. Les périodes de leur vie se réglaient sur celles de la nature. Ils connaissaient les heures du jour par l'ombre des arbres ; les saisons, par les temps où ils donnent leurs fleurs ou leurs fruits ; et les années, par le nombre de leurs récoltes. Ces douces images répandaient les plus grands charmes dans leurs conversations. « Il est temps de dîner, disait Virginie à la famille, les ombres des bananiers sont à leurs pieds » ; ou bien : « La nuit s'approche, les tamarins ferment leurs feuilles. »
Jacques Bernardin Henri de Saint-Pierre, dit abusivement Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, né le 19 janvier 1737 au Havre, de Nicolas Saint-Pierre et Catherine Godebout, et mort le 21 janvier 1814 à Éragny, est un écrivain et botaniste français. Après la publication des Études (3 vol., 1784), l’auteur, inconnu, rebuté et indigent la veille, passe en quelques jours à l’état de grand homme et de favori de l’opinion. Tout ce qui sort de sa plume est assuré du succès ; des pages comme celles de Paul et Virginie (1788) ne rencontrent pas, à leurs débuts, l’accueil espéré et, sans l’intervention du peintre Vernet, il les aurait certainement détruites. Paul et Virginie est un xemple paradigmatique du roman de la fin du XVIIIe siècle, il connut un immense succès qui dépassa les frontières. Paul et Virginie décrit l'histoire de deux enfants vivant sur l'île de France (désormais Île Maurice). Issus de deux familles différentes, Paul et Virginie sont élevés en commun comme frère et sœur, dans la splendeur naturelle des paysages tropicaux. Extrait : Vous autres Européens, dont l'esprit se remplit dès l'enfance de tant de préjugés contraires au bonheur, vous ne pouvez concevoir que la nature puisse donner tant de lumières et de plaisirs. Votre âme, circonscrite dans une petite sphère de connaissances humaines, atteint bientôt le terme de ses jouissances artificielles : mais la nature et le cœur sont inépuisables. Paul et Virginie n'avaient ni horloges, ni almanachs, ni livres de chronologie, d'histoire, et de philosophie. Les périodes de leur vie se réglaient sur celles de la nature. Ils connaissaient les heures du jour par l'ombre des arbres ; les saisons, par les temps où ils donnent leurs fleurs ou leurs fruits ; et les années, par le nombre de leurs récoltes. Ces douces images répandaient les plus grands charmes dans leurs conversations. « Il est temps de dîner, disait Virginie à la famille, les ombres des bananiers sont à leurs pieds » ; ou bien : « La nuit s'approche, les tamarins ferment leurs feuilles. »