Quand la radio s'appelait "Tour Eiffel"

Fiction & Literature, Anthologies
Cover of the book Quand la radio s'appelait "Tour Eiffel" by Pierre Descaves, Pierre Descaves, (La Table Ronde) réédition numérique FeniXX
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Author: Pierre Descaves, Pierre Descaves ISBN: 9791037101945
Publisher: (La Table Ronde) réédition numérique FeniXX Publication: January 1, 1963
Imprint: La Table ronde (réédition numérique FeniXX) Language: French
Author: Pierre Descaves, Pierre Descaves
ISBN: 9791037101945
Publisher: (La Table Ronde) réédition numérique FeniXX
Publication: January 1, 1963
Imprint: La Table ronde (réédition numérique FeniXX)
Language: French

En quête des « ancêtres » de la Radio, Pierre Descaves s’est arrêté à ces « pionniers », il s’agit de la première équipe qui, entre les années 1924-1927, rédigea le premier journal par « Téhessef », c’est-à-dire le Journal parlé. A ces véritables découvreurs des ondes, l’autorité militaire avait concédé, fin 1923, sous le pilier Nord de la Tour Eiffel un local, promu « studio », un assez minable débarras, baptisé « La Guitoune » par les collaborateurs de Maurice Privat et où bientôt se pressa un Tout-Paris, plus curieux que convaincu. A ses propres Souvenirs, Pierre Descaves s’est réservé une place dans la collection qu’il dirige à La Table Ronde : « Quelques pas en arrière ». Leur titre : Quand la Radio s’appelait « Tour Eiffel » en limite la durée, et restitue avec pittoresque le personnel... et les clients (les futurs « chers z’auditeurs ») de cette forme jusque-là inédite d’information et de commentaires. Avec une exubérance toute méridionale, Maurice Privat animait cette équipe. Personnage étonnant, de courtaude nature, et très vif-argent, toujours en avance d’une idée et à la traîne d’un paiement, et que le mémorialiste évoque avec sympathie. Un jour Pierre Descaves lui disait : « Privât, tu ressembles à Balzac », l’autre de répondre : « Oui... J’ai toutes ses dettes ». En guise de mise au point, le moment est venu de rendre hommage à ce « pionnier », surtout lorsque d’abusifs usurpateurs réclament la gloire de sa « découverte ». Quand la Radio s’appelait « Tour Eiffel » : livre bouillonnant de vie et d’anecdotes : Cet Académicien qui ne pouvait pas parler devant le micro sans avoir sucé des boules de gomme ; l’interview du chien de l’assassin ; le fameux « cours des cuirs ». Autant d’évocations pleines d’humour qui font revivre la « belle époque » de la Radio, cette tisseuse d’ondes, quand elle osait balbutier son nom.

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En quête des « ancêtres » de la Radio, Pierre Descaves s’est arrêté à ces « pionniers », il s’agit de la première équipe qui, entre les années 1924-1927, rédigea le premier journal par « Téhessef », c’est-à-dire le Journal parlé. A ces véritables découvreurs des ondes, l’autorité militaire avait concédé, fin 1923, sous le pilier Nord de la Tour Eiffel un local, promu « studio », un assez minable débarras, baptisé « La Guitoune » par les collaborateurs de Maurice Privat et où bientôt se pressa un Tout-Paris, plus curieux que convaincu. A ses propres Souvenirs, Pierre Descaves s’est réservé une place dans la collection qu’il dirige à La Table Ronde : « Quelques pas en arrière ». Leur titre : Quand la Radio s’appelait « Tour Eiffel » en limite la durée, et restitue avec pittoresque le personnel... et les clients (les futurs « chers z’auditeurs ») de cette forme jusque-là inédite d’information et de commentaires. Avec une exubérance toute méridionale, Maurice Privat animait cette équipe. Personnage étonnant, de courtaude nature, et très vif-argent, toujours en avance d’une idée et à la traîne d’un paiement, et que le mémorialiste évoque avec sympathie. Un jour Pierre Descaves lui disait : « Privât, tu ressembles à Balzac », l’autre de répondre : « Oui... J’ai toutes ses dettes ». En guise de mise au point, le moment est venu de rendre hommage à ce « pionnier », surtout lorsque d’abusifs usurpateurs réclament la gloire de sa « découverte ». Quand la Radio s’appelait « Tour Eiffel » : livre bouillonnant de vie et d’anecdotes : Cet Académicien qui ne pouvait pas parler devant le micro sans avoir sucé des boules de gomme ; l’interview du chien de l’assassin ; le fameux « cours des cuirs ». Autant d’évocations pleines d’humour qui font revivre la « belle époque » de la Radio, cette tisseuse d’ondes, quand elle osait balbutier son nom.

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