Author: | le Douanier Grassi J.Paul | ISBN: | 9791020317025 |
Publisher: | Éditions Baudelaire | Publication: | December 1, 2017 |
Imprint: | Éditions Baudelaire | Language: | French |
Author: | le Douanier Grassi J.Paul |
ISBN: | 9791020317025 |
Publisher: | Éditions Baudelaire |
Publication: | December 1, 2017 |
Imprint: | Éditions Baudelaire |
Language: | French |
— C’est maintenant que notre commissaire-priseur va mettre aux enchères quelques babioles de moindre importance et par conséquent moins chères, m’informa le cousin Louis. Pas plus de quelques francs, tu verras. Ce sont des choses que l’on a le plus en stock et dont on a grand-peine à écouler. Tiens ! Qu’est-ce que je te disais ! Regarde bien cette bouteille qui paraît vide elle aussi. Elle contient sais-tu quoi ?
— Ben non !
— Les cendres de l’homme invisible. Oui, mon vieux ! Rien que ça ! Et cette grosse bonbonne, là, juste au pied de la table, sais-tu qu’elle est emplie à ras bord de larmes de crocodiles ?
— De crocodiles ?
— Parfaitement ! Mais attention ! Pas n’importe quels crocodiles ! Ceux-là appartenaient à la divine Cléopâtre. C’étaient des crocodiles sacrés auxquels elle faisait donner chaque jour quelques esclaves à manger, et ce menu royal les rendait si joyeux qu’ils en pleuraient de joie.
— Vinzou ! C’est-y pas croyable ! Mais, dis-moi, cousin Louis, ton commissaire-friseur, là, que tient-il entre ses mains qu’il tourne et retourne comme s’il en cherchait le mode d’emploi ?
— Ça, comme d’ailleurs l’adjoint va l’annoncer, n’est qu’un simple petit rectangle de carton blanc, vierge des deux côtés, une carte de visite du Soldat inconnu.
— Mais attends la suite, cousin ! Et là, encore !...
— C’est maintenant que notre commissaire-priseur va mettre aux enchères quelques babioles de moindre importance et par conséquent moins chères, m’informa le cousin Louis. Pas plus de quelques francs, tu verras. Ce sont des choses que l’on a le plus en stock et dont on a grand-peine à écouler. Tiens ! Qu’est-ce que je te disais ! Regarde bien cette bouteille qui paraît vide elle aussi. Elle contient sais-tu quoi ?
— Ben non !
— Les cendres de l’homme invisible. Oui, mon vieux ! Rien que ça ! Et cette grosse bonbonne, là, juste au pied de la table, sais-tu qu’elle est emplie à ras bord de larmes de crocodiles ?
— De crocodiles ?
— Parfaitement ! Mais attention ! Pas n’importe quels crocodiles ! Ceux-là appartenaient à la divine Cléopâtre. C’étaient des crocodiles sacrés auxquels elle faisait donner chaque jour quelques esclaves à manger, et ce menu royal les rendait si joyeux qu’ils en pleuraient de joie.
— Vinzou ! C’est-y pas croyable ! Mais, dis-moi, cousin Louis, ton commissaire-friseur, là, que tient-il entre ses mains qu’il tourne et retourne comme s’il en cherchait le mode d’emploi ?
— Ça, comme d’ailleurs l’adjoint va l’annoncer, n’est qu’un simple petit rectangle de carton blanc, vierge des deux côtés, une carte de visite du Soldat inconnu.
— Mais attends la suite, cousin ! Et là, encore !...