Author: | Henri BOUQUIN | ISBN: | 9782847696028 |
Publisher: | Éditions EMS | Publication: | January 1, 2005 |
Imprint: | Éditions EMS | Language: | French |
Author: | Henri BOUQUIN |
ISBN: | 9782847696028 |
Publisher: | Éditions EMS |
Publication: | January 1, 2005 |
Imprint: | Éditions EMS |
Language: | French |
Dans les années 1950, R.N Anthony travaille sur le contrôle de gestion de la recherche et publie une riche enquête sur cette question (Anthony et Day, 1952). Son travail a porté sur la comptabilité dans tous ses aspects, mais plus particulièrement sur la comptabilité de gestion et le contrôle de gestion, pour lequel il a proposé en 1965 un cadre conceptuel qui a fait de lui une référence mondiale, la référence en contrôle de gestion. Il est l’auteur et maintenant le co-auteur de plusieurs ouvrages en comptabilité financière, comptabilité de gestion et contrôle de gestion : Management Accounting, Texts and Cases, publié en 1956, qui en est à sa 10e édition, Management Control Systems : Texts and Cases, co-édité en 1965 avec J. Dearden, décédé en janvier 2004, et R. Vancil, dont la 11e édition a paru en 2003, sont des classiques1. Sa bibliographie comporte plus de 100 articles et 27 ouvrages traduits en 13 langues.
R.N. Anthony a consacré une part importante de son activité à l’application des systèmes de contrôle de gestion aux secteurs sans but lucratif (Anthony et Herzlinger, 1975 ; Anthony, 1971). Proche de R. McNamara, ancien président de Ford, ministre de la Défense, il a été Assistant Secretary of Defense, Controller, de 1965 à 1968. À ce titre, il a installé le contrôle de gestion moderne au sein du ministère de la Défense des États-Unis. Il avait travaillé pour l’US Air Force dans les années 1950. Il a été un membre écouté de multiples organismes et institutions, apportant son point de vue sur les débats comptables en cours (Anthony, 1956, 1957, 1970).
Il a été un de ceux qui ont œuvré pour que la comptabilité analytique devienne une comptabilité de gestion, pour qu’elle soit clairement au service des managers et en interaction avec la stratégie. Il a donné, peut-être le premier, à la comptabilité la dimension managériale qui lui manquait. Il l’a mise en perspective et sortie de l’ornière où les mécaniciens qui l’accaparaient l’enlisaient (Anthony, 1957, 1972, 1975, 1989, 2003).
Dans les années 1950, R.N Anthony travaille sur le contrôle de gestion de la recherche et publie une riche enquête sur cette question (Anthony et Day, 1952). Son travail a porté sur la comptabilité dans tous ses aspects, mais plus particulièrement sur la comptabilité de gestion et le contrôle de gestion, pour lequel il a proposé en 1965 un cadre conceptuel qui a fait de lui une référence mondiale, la référence en contrôle de gestion. Il est l’auteur et maintenant le co-auteur de plusieurs ouvrages en comptabilité financière, comptabilité de gestion et contrôle de gestion : Management Accounting, Texts and Cases, publié en 1956, qui en est à sa 10e édition, Management Control Systems : Texts and Cases, co-édité en 1965 avec J. Dearden, décédé en janvier 2004, et R. Vancil, dont la 11e édition a paru en 2003, sont des classiques1. Sa bibliographie comporte plus de 100 articles et 27 ouvrages traduits en 13 langues.
R.N. Anthony a consacré une part importante de son activité à l’application des systèmes de contrôle de gestion aux secteurs sans but lucratif (Anthony et Herzlinger, 1975 ; Anthony, 1971). Proche de R. McNamara, ancien président de Ford, ministre de la Défense, il a été Assistant Secretary of Defense, Controller, de 1965 à 1968. À ce titre, il a installé le contrôle de gestion moderne au sein du ministère de la Défense des États-Unis. Il avait travaillé pour l’US Air Force dans les années 1950. Il a été un membre écouté de multiples organismes et institutions, apportant son point de vue sur les débats comptables en cours (Anthony, 1956, 1957, 1970).
Il a été un de ceux qui ont œuvré pour que la comptabilité analytique devienne une comptabilité de gestion, pour qu’elle soit clairement au service des managers et en interaction avec la stratégie. Il a donné, peut-être le premier, à la comptabilité la dimension managériale qui lui manquait. Il l’a mise en perspective et sortie de l’ornière où les mécaniciens qui l’accaparaient l’enlisaient (Anthony, 1957, 1972, 1975, 1989, 2003).