Author: | Théophile Gautier | ISBN: | 1230002986814 |
Publisher: | Paris : Charpentier, 1863 | Publication: | December 11, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Théophile Gautier |
ISBN: | 1230002986814 |
Publisher: | Paris : Charpentier, 1863 |
Publication: | December 11, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
**Avatar.....**Cette longue nouvelle (ou roman court) à tonalité fantastique fut publiée pour la première fois en 1856. L’auteur du Capitaine Fracasse et du Roman de la momie y développe, non sans humour, plusieurs thèmes qui nourriront plus tard la littérature fantastique de la fin du XIXe siècle : le mythe du savant fou, celui du double ou encore de la femme inaccessible. Le jeune poète Octave de Saville se meurt d’amour pour la Comtesse Labinska,. Celle-ci, mariée au Comte Olaf Labinski, ne manifeste pourtant aucun signe d’intérêt à l’égard de ce prétendant encombrant. Désespéré, Octave dépérit. Mais l’intervention du docteur Balthazar Cherbonneau, dont on prétend qu’il a été formé aux sciences occultes par des mages indiens, redonne espoir à Octave. Cherbonneau lui propose en effet d’échanger, grâce à une machine de son invention, son âme contre celle du Comte Labinski. C’est ainsi qu’Octave se retrouve dans le corps du Comte tandis que le Comte se réveille dans le corps d’Octave. Octave peut enfin approcher la Comtesse… de très près. Mais les femmes ont un sixième sens. La Comtesse se méfie de ce mari dont elle ne reconnaît plus le regard. Le Comte, quant à lui, n’est pas d’accord pour endosser le physique et l’existence du jeune poète. L’expérience monstrueuse du Dr Cherbonneau vire au drame…
Jettatura
Paul d’Aspremont rejoint à Naples sa fiancée Miss Alicia, nièce du commodore Ward. Intrigué par les mimiques et les imprécations des Napolitains à son égard, M. d’Aspremont doit se rendre à l’évidence : il est un jettatore…
Arria Marcella
Trois jeunes gens visitent les ruines de Pompéi. L’un d’eux, Octavien, aperçoit la silhouette d’une jeune femme à jamais prisonnière de la cendre. Le soir, après un dîner bien arrosé, Octavien revient seul dans la ville antique. Il se rend compte qu’il se promène dans la Pompéi antique, sur laquelle ne sont pas encore passées les cendres et la lave du Vésuve. La ville vit et les habitants se rendent tous au théâtre. Et si la femme qu’il avait vue dans le musée, prisonnière de la cendre, était encore en vie…
La nouvelle évoque les contes d’Hoffmann, écrivain pour lequel Théophile Gautier ne cache pas son admiration. Elle a pu inspirer la nouvelle Gradiva de Wilhelm Jensen, récit fantastique dont l’action se déroule également à Pompéi, et dont le narrateur raconte ses rêves inspirés par cette ville autrefois ensevelie sous la cendre.
La Mille et deuxième nuit
Pour sa mille et deuxième nuit, Scheherazade vient à Paris demander un conte au narrateur. Ce sera l’histoire de Mahmoud-Ben-Ahmed, amoureux de Ayesha, la fille du calife.
Le Pavillon sur l’eau
Dans la province de Canton, à l’époque où Tou et Kouan sont amis. Ils ont fait élever chacun un pavillon sur le bord d’une pièce d’eau commune aux deux propriétés. Plus tard, s’étant pris d’animosité l’un contre l’autre, ils ont fait construire un mur qui sépare l’étang en deux. Les deux familles ont chacune un enfant, un garçon, Tchin-Sing, et une fille, Ju-Kiouan, qui grandissent.
L’Enfant aux souliers de pain
En Allemagne, une veuve perd son jeune enfant, Hanz. À la mise au cercueil, il lui manque ses souliers, rongés par les rats…
Le Chevalier double
En Norvège, un maître chanteur demande l’hospitalité au vieux comte Lodbrog. Son épouse, la blonde Edwige, a « tant regardé l’étranger avec sa harpe et son corbeau » en étant enceinte que son fils, le jeune Oluf, est un enfant très étrange, et s’est soumis à un double caractère, tantôt sage, tantôt diabolique.
Le Pied de momie
Dans une boutique d’antiquités, un homme (le narrateur) découvre un pied momifié que le marchand affirme être celui de la princesse égyptienne Hermonthis .L’antiquaire affirme que le père de la princesse ne serait pas content si il l’achète pour 5 louis car il tenait à sa fille.Le marchand cède mais grommelle dans son coin.L’homme le rapporte chez lui pour l’utiliser comme simple presse-papier sur son bureau.
La nuit, la princesse égyptienne lui apparaît. Elle se plaint d’avoir perdu son pied. L’homme le lui rend. Pour le remercier, elle échange le presse-papier contre une petite figurine de pâte verte qu’elle portait à son cou, puis entraîne miraculeusement son bienfaiteur dans la maison de son père, le pharaon Xixouthros .Le narrateur a peur car la phrase de l’antiquaire lui revient :“Le père de la princesse ne sera pas content car il tient à sa fille “.
Mais le héros se fait féliciter par le pharaon,qui lui demande comment il pourrait le remercier. L’homme demande la main de la princesse. Xixouthros refuse car sa fille a trente siècles et le héros a vingt-sept ans. Il lui explique qu’il est immortel et lui prend le bras. L’homme se réveille alors. C’est en fait son ami, Alfred qui essayait de le lever.Le héros se lève et il remarque alors sur son bureau la figurine de pâte verte, et non le pied de momie qu’il avait acheté la veille.
La Pipe d’opium
Chez son ami, Alphonse Karr, Théophile Gautier fume une pipe d’opium par curiosité et raconte son “rêve d’opium, qui ne me laissa d’autre trace qu’une vague mélancolie, suite ordinaire de ces sortes d’hallucinations”.
Le club des Hachichins
Sur l’invitation d’un ami médecin, le narrateur se rend à l’hôtel Pimodan dans l’île Saint-Louis pour une étrange expérience. Dans un intérieur luxueux, plusieurs convives se font servir par leur hôte du haschish sous la forme d’une pâte verdâtre qu’ils avalent avant un repas raffiné.
Le narrateur décrit les sensations étranges et fantastiques provoquées par la substance, en passant par le Kief, état de béatitude, avant le cauchemar final. Enfin, les convives retrouvent leur état normal et la conscience du temps avant de rentrer chez eux.
**Avatar.....**Cette longue nouvelle (ou roman court) à tonalité fantastique fut publiée pour la première fois en 1856. L’auteur du Capitaine Fracasse et du Roman de la momie y développe, non sans humour, plusieurs thèmes qui nourriront plus tard la littérature fantastique de la fin du XIXe siècle : le mythe du savant fou, celui du double ou encore de la femme inaccessible. Le jeune poète Octave de Saville se meurt d’amour pour la Comtesse Labinska,. Celle-ci, mariée au Comte Olaf Labinski, ne manifeste pourtant aucun signe d’intérêt à l’égard de ce prétendant encombrant. Désespéré, Octave dépérit. Mais l’intervention du docteur Balthazar Cherbonneau, dont on prétend qu’il a été formé aux sciences occultes par des mages indiens, redonne espoir à Octave. Cherbonneau lui propose en effet d’échanger, grâce à une machine de son invention, son âme contre celle du Comte Labinski. C’est ainsi qu’Octave se retrouve dans le corps du Comte tandis que le Comte se réveille dans le corps d’Octave. Octave peut enfin approcher la Comtesse… de très près. Mais les femmes ont un sixième sens. La Comtesse se méfie de ce mari dont elle ne reconnaît plus le regard. Le Comte, quant à lui, n’est pas d’accord pour endosser le physique et l’existence du jeune poète. L’expérience monstrueuse du Dr Cherbonneau vire au drame…
Jettatura
Paul d’Aspremont rejoint à Naples sa fiancée Miss Alicia, nièce du commodore Ward. Intrigué par les mimiques et les imprécations des Napolitains à son égard, M. d’Aspremont doit se rendre à l’évidence : il est un jettatore…
Arria Marcella
Trois jeunes gens visitent les ruines de Pompéi. L’un d’eux, Octavien, aperçoit la silhouette d’une jeune femme à jamais prisonnière de la cendre. Le soir, après un dîner bien arrosé, Octavien revient seul dans la ville antique. Il se rend compte qu’il se promène dans la Pompéi antique, sur laquelle ne sont pas encore passées les cendres et la lave du Vésuve. La ville vit et les habitants se rendent tous au théâtre. Et si la femme qu’il avait vue dans le musée, prisonnière de la cendre, était encore en vie…
La nouvelle évoque les contes d’Hoffmann, écrivain pour lequel Théophile Gautier ne cache pas son admiration. Elle a pu inspirer la nouvelle Gradiva de Wilhelm Jensen, récit fantastique dont l’action se déroule également à Pompéi, et dont le narrateur raconte ses rêves inspirés par cette ville autrefois ensevelie sous la cendre.
La Mille et deuxième nuit
Pour sa mille et deuxième nuit, Scheherazade vient à Paris demander un conte au narrateur. Ce sera l’histoire de Mahmoud-Ben-Ahmed, amoureux de Ayesha, la fille du calife.
Le Pavillon sur l’eau
Dans la province de Canton, à l’époque où Tou et Kouan sont amis. Ils ont fait élever chacun un pavillon sur le bord d’une pièce d’eau commune aux deux propriétés. Plus tard, s’étant pris d’animosité l’un contre l’autre, ils ont fait construire un mur qui sépare l’étang en deux. Les deux familles ont chacune un enfant, un garçon, Tchin-Sing, et une fille, Ju-Kiouan, qui grandissent.
L’Enfant aux souliers de pain
En Allemagne, une veuve perd son jeune enfant, Hanz. À la mise au cercueil, il lui manque ses souliers, rongés par les rats…
Le Chevalier double
En Norvège, un maître chanteur demande l’hospitalité au vieux comte Lodbrog. Son épouse, la blonde Edwige, a « tant regardé l’étranger avec sa harpe et son corbeau » en étant enceinte que son fils, le jeune Oluf, est un enfant très étrange, et s’est soumis à un double caractère, tantôt sage, tantôt diabolique.
Le Pied de momie
Dans une boutique d’antiquités, un homme (le narrateur) découvre un pied momifié que le marchand affirme être celui de la princesse égyptienne Hermonthis .L’antiquaire affirme que le père de la princesse ne serait pas content si il l’achète pour 5 louis car il tenait à sa fille.Le marchand cède mais grommelle dans son coin.L’homme le rapporte chez lui pour l’utiliser comme simple presse-papier sur son bureau.
La nuit, la princesse égyptienne lui apparaît. Elle se plaint d’avoir perdu son pied. L’homme le lui rend. Pour le remercier, elle échange le presse-papier contre une petite figurine de pâte verte qu’elle portait à son cou, puis entraîne miraculeusement son bienfaiteur dans la maison de son père, le pharaon Xixouthros .Le narrateur a peur car la phrase de l’antiquaire lui revient :“Le père de la princesse ne sera pas content car il tient à sa fille “.
Mais le héros se fait féliciter par le pharaon,qui lui demande comment il pourrait le remercier. L’homme demande la main de la princesse. Xixouthros refuse car sa fille a trente siècles et le héros a vingt-sept ans. Il lui explique qu’il est immortel et lui prend le bras. L’homme se réveille alors. C’est en fait son ami, Alfred qui essayait de le lever.Le héros se lève et il remarque alors sur son bureau la figurine de pâte verte, et non le pied de momie qu’il avait acheté la veille.
La Pipe d’opium
Chez son ami, Alphonse Karr, Théophile Gautier fume une pipe d’opium par curiosité et raconte son “rêve d’opium, qui ne me laissa d’autre trace qu’une vague mélancolie, suite ordinaire de ces sortes d’hallucinations”.
Le club des Hachichins
Sur l’invitation d’un ami médecin, le narrateur se rend à l’hôtel Pimodan dans l’île Saint-Louis pour une étrange expérience. Dans un intérieur luxueux, plusieurs convives se font servir par leur hôte du haschish sous la forme d’une pâte verdâtre qu’ils avalent avant un repas raffiné.
Le narrateur décrit les sensations étranges et fantastiques provoquées par la substance, en passant par le Kief, état de béatitude, avant le cauchemar final. Enfin, les convives retrouvent leur état normal et la conscience du temps avant de rentrer chez eux.