Author: | Jean-Paul Enthoven | ISBN: | 9782246802914 |
Publisher: | Grasset | Publication: | March 2, 2016 |
Imprint: | Grasset | Language: | French |
Author: | Jean-Paul Enthoven |
ISBN: | 9782246802914 |
Publisher: | Grasset |
Publication: | March 2, 2016 |
Imprint: | Grasset |
Language: | French |
« Les héros de ces Saisons de papier ?
Des femmes romanesques, des dandys incorrigibles, des grands vivants, des idéologues, des poètes, des imposteurs, des vaniteux, des illustres, des mélancoliques de génie ou de mauvaise foi…
Toutes et tous sont des écrivains que je fréquente depuis plus de trente ans et dont les livres ou les voix m’ont, tour à tour, séduit, irrité, convaincu, déçu, enthousiasmé.
Leurs noms ? Il y en a tant. Sur le versant classique : de Casanova à Kafka, de Madame de Lafayette à Flaubert ou Benjamin Constant. Et, sur le versant moderne : de Fitzgerald à Modiano, de Barthes à Kundera, de Claude Levy-Strauss à Cioran – entre cent autres.
Chacun, par son œuvre ou sa conversation, m’a appris à vivre et à aimer.
Chacun, fût-ce par la qualité des exaspérations qu’il m’inspirait, m’a donné envie d’écrire, de publier, d’exister.
Aux meilleurs d’entre eux, surtout, je dois le bonheur que seules procurent les belles phrases, les métaphores sublimes, les pensées de haute volée.
Ces écrivains, je les rassemble ici.
Ils ont belle allure.
Et c’est à eux, finalement, et au miroir qu’il m’ont tendu, que je dois le peu que je sais de moi ».
J-P. E
« Les héros de ces Saisons de papier ?
Des femmes romanesques, des dandys incorrigibles, des grands vivants, des idéologues, des poètes, des imposteurs, des vaniteux, des illustres, des mélancoliques de génie ou de mauvaise foi…
Toutes et tous sont des écrivains que je fréquente depuis plus de trente ans et dont les livres ou les voix m’ont, tour à tour, séduit, irrité, convaincu, déçu, enthousiasmé.
Leurs noms ? Il y en a tant. Sur le versant classique : de Casanova à Kafka, de Madame de Lafayette à Flaubert ou Benjamin Constant. Et, sur le versant moderne : de Fitzgerald à Modiano, de Barthes à Kundera, de Claude Levy-Strauss à Cioran – entre cent autres.
Chacun, par son œuvre ou sa conversation, m’a appris à vivre et à aimer.
Chacun, fût-ce par la qualité des exaspérations qu’il m’inspirait, m’a donné envie d’écrire, de publier, d’exister.
Aux meilleurs d’entre eux, surtout, je dois le bonheur que seules procurent les belles phrases, les métaphores sublimes, les pensées de haute volée.
Ces écrivains, je les rassemble ici.
Ils ont belle allure.
Et c’est à eux, finalement, et au miroir qu’il m’ont tendu, que je dois le peu que je sais de moi ».
J-P. E