Author: | Bruno LATOUR | ISBN: | 9782359251074 |
Publisher: | La Découverte | Publication: | March 12, 2015 |
Imprint: | La Découverte | Language: | French |
Author: | Bruno LATOUR |
ISBN: | 9782359251074 |
Publisher: | La Découverte |
Publication: | March 12, 2015 |
Imprint: | La Découverte |
Language: | French |
En créant les notions de faitiche et celle d' iconoclash, Bruno Latour poursuit sa critique des " modernes " et remet ainsi en cause toute une partie de l'édifice sur lequel sont construites les sciences humaines.
(Cette édition numérique reprend, à l'identique, la deuxième édition de 2009.)
Ce livre marque une étape clef dans le projet de Bruno Latour : faire l'anthropologie des modernes. Il est composé de deux textes dont l'objectif est de remettre en cause des notions qui nous tiennent habituellement à coeur : celle de " croyance " et celle de " critique ".
Le premier texte (publié une première fois en 1995 mais épuisé) a été rédigé après un long stage dans la consultation d'ethnopsychiatrie de Tobie Nathan ; le second (inédit en français) fut écrit pour l'exposition "Iconoclash", dont Bruno Latour a été le commissaire en 2002.
Ce livre est original par son style. Il ne s'agit pas ici de faire un exposé exhaustif et pesant, mais de raconter des histoires, de commenter des images et, toujours, de se moquer de nous-mêmes, les modernes, imbus de notre supériorité sur les " païens qui, comme des enfants, se laisseraient prendre à leurs chimères, fabriquant le soir des statues, des poèmes, des poupées et des mythes, pour croire, le matin, qu'elles se sont faites toutes seules, par génération spontanée. " Le monde ne se sépare pas entre ceux qui baigneraient dans de chaudes illusions et ceux qui ne connaîtraient que la froide raison.
Avec humour, Bruno Latour bricole deux notions : celle de faitiche et celle d'iconoclash. Elles lui permettent d'abolir la distance que nous avions crue solidement établie entre nous (les modernes) et les autres. La notion de faitiche permet de douter de la croyance en la croyance, celle d'iconoclash permet de suspendre le geste iconoclaste pour en interroger l'histoire. Il remet ainsi en cause toute une partie de l'édifice sur lequel sont construites les science humaines. Mais, chemin faisant, il crée les outils pour nous aider à nous comprendre nous-mêmes, à faire notre propre anthropologie.
(Cette édition numérique reprend, à l'identique, la deuxième édition de 2009.)
En créant les notions de faitiche et celle d' iconoclash, Bruno Latour poursuit sa critique des " modernes " et remet ainsi en cause toute une partie de l'édifice sur lequel sont construites les sciences humaines.
(Cette édition numérique reprend, à l'identique, la deuxième édition de 2009.)
Ce livre marque une étape clef dans le projet de Bruno Latour : faire l'anthropologie des modernes. Il est composé de deux textes dont l'objectif est de remettre en cause des notions qui nous tiennent habituellement à coeur : celle de " croyance " et celle de " critique ".
Le premier texte (publié une première fois en 1995 mais épuisé) a été rédigé après un long stage dans la consultation d'ethnopsychiatrie de Tobie Nathan ; le second (inédit en français) fut écrit pour l'exposition "Iconoclash", dont Bruno Latour a été le commissaire en 2002.
Ce livre est original par son style. Il ne s'agit pas ici de faire un exposé exhaustif et pesant, mais de raconter des histoires, de commenter des images et, toujours, de se moquer de nous-mêmes, les modernes, imbus de notre supériorité sur les " païens qui, comme des enfants, se laisseraient prendre à leurs chimères, fabriquant le soir des statues, des poèmes, des poupées et des mythes, pour croire, le matin, qu'elles se sont faites toutes seules, par génération spontanée. " Le monde ne se sépare pas entre ceux qui baigneraient dans de chaudes illusions et ceux qui ne connaîtraient que la froide raison.
Avec humour, Bruno Latour bricole deux notions : celle de faitiche et celle d'iconoclash. Elles lui permettent d'abolir la distance que nous avions crue solidement établie entre nous (les modernes) et les autres. La notion de faitiche permet de douter de la croyance en la croyance, celle d'iconoclash permet de suspendre le geste iconoclaste pour en interroger l'histoire. Il remet ainsi en cause toute une partie de l'édifice sur lequel sont construites les science humaines. Mais, chemin faisant, il crée les outils pour nous aider à nous comprendre nous-mêmes, à faire notre propre anthropologie.
(Cette édition numérique reprend, à l'identique, la deuxième édition de 2009.)