Cheminez au gré des rimes sur les sentiers d’Asie
« Le premier Bouddha aurait, dit-on, convoqué
Tous les animaux à une grandiose fête.
Il n’en vint que douze (…).
Il souhaita remercier les présents.
Ainsi une année fut consacrée à chacun. »
Ici commence le nouveau recueil de José Labrosse, Surya ou Les Lumières d’Asie. Et il en vint six, de six directions différentes. Mais ensemble : Chine, Inde, Thaïlande, Vietnam, Cambodge, Tibet. Ici, chaque représentation est unique, forte d’images comme celle des dix soleils du ciel qui incendiaient la terre à la naissance du monde. Les vers s’approchent, s’attirent, se regroupent comme s’ils dansaient ensemble pour aller à La Fête de la lune ou encore Cheminer vers Bénarès sur des routes improbables. Puis, soudain, c’est La Gare de Delhi, havre flamboyant de mendiants. C’est l’Inde contrastée et plurielle où vous voyez passer des « Cat ambulances » pour secourir les chats malades.
Ce recueil a précisément ce qu’il faut de lumineux pour capter l’attention du lecteur et le faire encore voyager dans Les Maisons d’Esprit de Thaïlande ou sur Le Fleuve aux neuf dragons du Vietnam, passer Entre Deux mondes à Angkor puis faire une incursion Dans la Forêt tibétaine – Périple imaginaire qui envahit l’instant de la lecture grâce à la musique des mots et à la technique maîtrisée de l’auteur.
José Labrosse utilise des éléments du réel en évoquant ses propres voyages pour nous faire partir vers des espaces plus vastes. Elle réussit ici un exercice poétique qui se rapproche du conte.
La forme poétique et le style habilement rythmé invitent au voyage et à la réflexion
EXTRAIT
La barque se meut sur la rivière Li
Entre des montagnes nommées « bœufs » et « ânes ».
Le pêcheur, dans son art bien établi,
Reste maître pour capturer la manne.
Quasi silencieux, il parle aux oiseaux :
Des cormorans dociles pêchant pour lui.
Il sera efficace par ses mots :
Ses aides travailleront sans ennui.
Cheminez au gré des rimes sur les sentiers d’Asie
« Le premier Bouddha aurait, dit-on, convoqué
Tous les animaux à une grandiose fête.
Il n’en vint que douze (…).
Il souhaita remercier les présents.
Ainsi une année fut consacrée à chacun. »
Ici commence le nouveau recueil de José Labrosse, Surya ou Les Lumières d’Asie. Et il en vint six, de six directions différentes. Mais ensemble : Chine, Inde, Thaïlande, Vietnam, Cambodge, Tibet. Ici, chaque représentation est unique, forte d’images comme celle des dix soleils du ciel qui incendiaient la terre à la naissance du monde. Les vers s’approchent, s’attirent, se regroupent comme s’ils dansaient ensemble pour aller à La Fête de la lune ou encore Cheminer vers Bénarès sur des routes improbables. Puis, soudain, c’est La Gare de Delhi, havre flamboyant de mendiants. C’est l’Inde contrastée et plurielle où vous voyez passer des « Cat ambulances » pour secourir les chats malades.
Ce recueil a précisément ce qu’il faut de lumineux pour capter l’attention du lecteur et le faire encore voyager dans Les Maisons d’Esprit de Thaïlande ou sur Le Fleuve aux neuf dragons du Vietnam, passer Entre Deux mondes à Angkor puis faire une incursion Dans la Forêt tibétaine – Périple imaginaire qui envahit l’instant de la lecture grâce à la musique des mots et à la technique maîtrisée de l’auteur.
José Labrosse utilise des éléments du réel en évoquant ses propres voyages pour nous faire partir vers des espaces plus vastes. Elle réussit ici un exercice poétique qui se rapproche du conte.
La forme poétique et le style habilement rythmé invitent au voyage et à la réflexion
EXTRAIT
La barque se meut sur la rivière Li
Entre des montagnes nommées « bœufs » et « ânes ».
Le pêcheur, dans son art bien établi,
Reste maître pour capturer la manne.
Quasi silencieux, il parle aux oiseaux :
Des cormorans dociles pêchant pour lui.
Il sera efficace par ses mots :
Ses aides travailleront sans ennui.