Dans La France du Bon Coin, note de l’Institut de l’entreprise publiée en septembre 2015, David Ménascé décryptait l’essor du « travail à la demande » : ce phénomène consistant pour un nombre croissant de personnes, qu’elles soient salariées, retraitées, sans emploi, sans papiers… à proposer différents types de services sur des places de marché digitales dans l’espoir d’en vivre, d’arrondir les fins de mois ou tout simplement d’exercer une autre activité. Convaincu que ces « plateformes peuvent constituer de puissants leviers de mobilité sociale », l’auteur en pointait également les risques, notamment pour les plus fragiles et ceux qui espèrent ainsi développer une activité indépendante, génératrice de l’essentiel de leurs revenus. Prolongeant la réflexion, cette note interroge la façon dont les plateformes pourraient contribuer à l’indépendance et au renforcement de l’autonomie des prestataires, auxquelles ils aspirent et qui sont moteurs de l’émancipation. Adoptant le point de vue de ceux qui sont rarement entendus, la note fait émerger des pistes de propositions souples et pragmatiques qui préfigurent un modèle social adapté à la « plateformisation » du travail et ouvrent sur des questions plus larges comme celle de savoir à qui appartient l’entreprise.
Dans La France du Bon Coin, note de l’Institut de l’entreprise publiée en septembre 2015, David Ménascé décryptait l’essor du « travail à la demande » : ce phénomène consistant pour un nombre croissant de personnes, qu’elles soient salariées, retraitées, sans emploi, sans papiers… à proposer différents types de services sur des places de marché digitales dans l’espoir d’en vivre, d’arrondir les fins de mois ou tout simplement d’exercer une autre activité. Convaincu que ces « plateformes peuvent constituer de puissants leviers de mobilité sociale », l’auteur en pointait également les risques, notamment pour les plus fragiles et ceux qui espèrent ainsi développer une activité indépendante, génératrice de l’essentiel de leurs revenus. Prolongeant la réflexion, cette note interroge la façon dont les plateformes pourraient contribuer à l’indépendance et au renforcement de l’autonomie des prestataires, auxquelles ils aspirent et qui sont moteurs de l’émancipation. Adoptant le point de vue de ceux qui sont rarement entendus, la note fait émerger des pistes de propositions souples et pragmatiques qui préfigurent un modèle social adapté à la « plateformisation » du travail et ouvrent sur des questions plus larges comme celle de savoir à qui appartient l’entreprise.