Author: | Guy (de) Maupassant | ISBN: | 9782814550865 |
Publisher: | publie.net | Publication: | November 3, 2010 |
Imprint: | publie.net | Language: | French |
Author: | Guy (de) Maupassant |
ISBN: | 9782814550865 |
Publisher: | publie.net |
Publication: | November 3, 2010 |
Imprint: | publie.net |
Language: | French |
L’immense corpus, si vivant, si multiple, de Maupassant est largement accessible sur Internet. Mais pas forcément en bon état : la question essentielle étant celle de l’ergonomie écran, du plaisir à lire qui conditionne le plaisir du texte. Et puis, comment s'y repérer, par quoi commencer ?
Pour y voyager, hommage par exemple au site historique et pionnier de Pierre Perroud, Athena, où j’ai bénéficié de ma première initiation à la mise en ligne, dès 1997. C’est un véritable trésor qu’il nous propose, avec près de 280 Contes et nouvelles en version html, sans compter les poèmes.
Des textes souvent écrits le soir entre 22h30 et minuit, qu'un couriser portait au journal pour être publiés dès le lendemain. Et cette contrainte, ou tour de force, donnant leur élan principal aux nouvelles, ce ton rauque, ce déni de littérature qui la rehausse en y englobant de plus près l’expérience du monde.
Alors voici (il y en aura d’autres), arbitrairement rassemblées (les recueils de Maupassant, dans les reprises et les regroupements, sont une magnifique introduction à cette idée d’arbitraire éditorial), trois nouvelles parmi mes préférées.
L’Épave pour raison très autobiographique (la ville de La Rochelle, l’estran dans le pertuis de Ré, et même le nom du Jean-Guiton, bateau qui a joué grand rôle dans vie de mon propre père.
Miss Harriet parce que la Normandie, mais ce geste de peindre qui anticipe l’atelier d’Elstir (la notion d’étude là aussi) : figures d’artiste où s’entendent les grognements de Croisset.
Les Tombales parce que ces cimetières urbains, lire le récit des frères Goncourt le jour même de l’enterrement d’Isidore Ducasse...
Et quel plaisir de s'y glisser avec la souplesse d'un iPad, ou d'une "liseuse" : nous redécouvrons le plaisir de lire, d'annoter, de partager – alors comment résister à reconstruire ici le meilleur de notre bibliothèque ?
L’immense corpus, si vivant, si multiple, de Maupassant est largement accessible sur Internet. Mais pas forcément en bon état : la question essentielle étant celle de l’ergonomie écran, du plaisir à lire qui conditionne le plaisir du texte. Et puis, comment s'y repérer, par quoi commencer ?
Pour y voyager, hommage par exemple au site historique et pionnier de Pierre Perroud, Athena, où j’ai bénéficié de ma première initiation à la mise en ligne, dès 1997. C’est un véritable trésor qu’il nous propose, avec près de 280 Contes et nouvelles en version html, sans compter les poèmes.
Des textes souvent écrits le soir entre 22h30 et minuit, qu'un couriser portait au journal pour être publiés dès le lendemain. Et cette contrainte, ou tour de force, donnant leur élan principal aux nouvelles, ce ton rauque, ce déni de littérature qui la rehausse en y englobant de plus près l’expérience du monde.
Alors voici (il y en aura d’autres), arbitrairement rassemblées (les recueils de Maupassant, dans les reprises et les regroupements, sont une magnifique introduction à cette idée d’arbitraire éditorial), trois nouvelles parmi mes préférées.
L’Épave pour raison très autobiographique (la ville de La Rochelle, l’estran dans le pertuis de Ré, et même le nom du Jean-Guiton, bateau qui a joué grand rôle dans vie de mon propre père.
Miss Harriet parce que la Normandie, mais ce geste de peindre qui anticipe l’atelier d’Elstir (la notion d’étude là aussi) : figures d’artiste où s’entendent les grognements de Croisset.
Les Tombales parce que ces cimetières urbains, lire le récit des frères Goncourt le jour même de l’enterrement d’Isidore Ducasse...
Et quel plaisir de s'y glisser avec la souplesse d'un iPad, ou d'une "liseuse" : nous redécouvrons le plaisir de lire, d'annoter, de partager – alors comment résister à reconstruire ici le meilleur de notre bibliothèque ?