Author: | Hyacinthe Azaïs | ISBN: | 1230001149906 |
Publisher: | E H | Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Hyacinthe Azaïs |
ISBN: | 1230001149906 |
Publisher: | E H |
Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Le 20 novembre, M. Benjamin-Constant a occupé les nombreux lecteurs de la Minerve de ma première lettre à M. de Chateaubriand. Vers le même jour la septième livraison du Conservateur a été publiée : un article très-remarquable la terminait.
D’après mes engagemens, je devais écrire sur cet article, généralement attribué à M. de Chateaubriand. Les réflexions de M. Benjamin-Constant m’imposaient en même temps l’obligation de répondre à ce qu’elles avaient d’honorable pour moi, et d’injuste envers le Ministère.
J’ai d’abord résolu de confondre dans une même lettre ce que les deux Écrivains m’inspiraient : mais j’ai vu bientôt que les deux sujets de mes réponses étaient trop disparates. J’ai pensé que je pouvais, non-seulement adresser séparément ma troisième lettre à M. de Chateaubriand, et ma quatrième à M. Benjamin-Constant, mais encore étendre le champ de mes discussions polémiques.
Ma lettre à M. Benjamin-Constant paraitra dans peu de jours. Elle sera précédée de ce titre : correspondance philosophique ; et, sous ce titre, je comprendrai, à l’avenir, les lettres que j’adresserai, soit à M. de Chateaubriand, soit aux autres Écrivains célèbres, dont les opinions publiées me paraîtront demander une réfutation...
Le 20 novembre, M. Benjamin-Constant a occupé les nombreux lecteurs de la Minerve de ma première lettre à M. de Chateaubriand. Vers le même jour la septième livraison du Conservateur a été publiée : un article très-remarquable la terminait.
D’après mes engagemens, je devais écrire sur cet article, généralement attribué à M. de Chateaubriand. Les réflexions de M. Benjamin-Constant m’imposaient en même temps l’obligation de répondre à ce qu’elles avaient d’honorable pour moi, et d’injuste envers le Ministère.
J’ai d’abord résolu de confondre dans une même lettre ce que les deux Écrivains m’inspiraient : mais j’ai vu bientôt que les deux sujets de mes réponses étaient trop disparates. J’ai pensé que je pouvais, non-seulement adresser séparément ma troisième lettre à M. de Chateaubriand, et ma quatrième à M. Benjamin-Constant, mais encore étendre le champ de mes discussions polémiques.
Ma lettre à M. Benjamin-Constant paraitra dans peu de jours. Elle sera précédée de ce titre : correspondance philosophique ; et, sous ce titre, je comprendrai, à l’avenir, les lettres que j’adresserai, soit à M. de Chateaubriand, soit aux autres Écrivains célèbres, dont les opinions publiées me paraîtront demander une réfutation...