Author: | Jules Verne | ISBN: | 1230003024645 |
Publisher: | Paris : J. Hetzel, 1881-1886 | Publication: | January 8, 2019 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jules Verne |
ISBN: | 1230003024645 |
Publisher: | Paris : J. Hetzel, 1881-1886 |
Publication: | January 8, 2019 |
Imprint: | |
Language: | French |
Le 18 octobre 1825, l’Asia, vaisseau espagnol de haut bord, et la Constanzia, brick de huit canons, relâchaient à l’île de Guajan, l’une des Mariannes. Depuis six mois que ces navires avaient quitté l’Espagne, leurs équipages, mal nourris, mal payés, harassés de fatigue, agitaient sourdement des projets de révolte. Des symptômes d’indiscipline s’étaient plus spécialement révélés à bord de la Constanzia, commandée par le capitaine don Orteva, homme de fer, que rien ne faisait plier…
Gil Braltar
Un hidalgo dément, du nom de Gil Braltar, partage la vie de troglodyte des monos de l’île. Son rêve est de reprendre le rocher aux Anglais. Il lance sa troupe de singes à l’assaut de la garnison, commandée par le général Mac Kackmale. Ce dernier, être hideux et simiesque, en prenant la tête des attaquants, réussit à leur faire regagner leurs demeures.
Frritt – Flacc
Dans la petite ville imaginaire de Luktrop, officie le docteur Trifulgas, qui ne s’intéresse qu’à l’argent de ses patients. Un soir de pluie et de vent, on frappe à sa porte. C’est la fille du craquelinier Vort Kartif qui vient réclamer ses bons offices pour son père. Mais Vort Kartif est pauvre et le médecin la renvoie. C’est au tour de la femme du craquelinier de tenter une démarche, tout aussi inutile. Enfin, la mère vient offrir cent vingt fretzers à Trifulgas. Ce dernier, de son plein gré, se décide à rendre visite à Vort Kartif.
Par une nuit de tempête sur la lande, suivi de son chien Hurzof et de la vieille, il se dirige vers la demeure du pauvre homme. Mais, en chemin, la vieille femme disparaît. Arrivé à l’adresse indiquée, Trifulgas reconnaît sa propre maison. Il pénètre dans la chambre… c’est sa chambre. Il s’approche du lit… c’est son lit. Et, dans ce lit, c’est lui-même, proche du trépas. Il tente le tout pour le tout afin de se soigner. Mais il est trop tard. Son sosie se redresse et pousse un râle. Et, malgré toute sa science, le docteur Trifulgas se meurt entre ses mains.
Les forceurs de blocus
L’action se déroule durant la guerre de Sécession. James Playfair, le capitaine du forceur de blocus Delphin, part chercher du coton dans le port de Charleston alors sous l’emprise d’un blocus nordiste. Il ne se doute pas que le jeune marin qu’il embarque à son bord est en fait la fille d’un journaliste abolitionniste incarcéré dans cette ville…
Martin Paz
Le récit se situe à Lima (au Pérou) et dans les environs. Trois communautés y cohabitent : les Espagnols successeurs des conquistadors y constituent la noblesse locale, les Indiens sont dans des positions subalternes et les métis en situation intermédiaire, mal vus à la fois des Espagnols et des Indiens. Le juif Samuel a promis, contre une somme de 100 000 piastres, d’accorder sa fille Sarah comme épouse au riche métis André Certa. Mais Sarah - qui est fort attirée par la religion catholique - est amoureuse du jeune chef indien Martin Paz. À la suite d’une altercation avec André Certa qu’il a blessé, Martin Paz doit s’enfuir : il sème ses poursuivants en plongeant dans la rivière ; tous le croient mort mais il trouve refuge auprès du noble espagnol Don Vegal qui le prend en amitié et sous sa protection. Les Indiens, ses congénères, le croient mort aussi ; ils sont en train de fomenter une révolte,et lui en veulent pour avoir porté préjudice à leur projet à cause d’une femme.
Les révoltés de la Bounty
Verne commence in medias res par la prise du navire par les mutins et l’abandon du capitaine, William Bligh, avec un certain nombre de membres d’équipage et du matériel de navigation. Bligh réussit à atteindre Timor à 6 710 kilomètres de son point de départ, en quarante-sept jours, à bord d’une petite embarcation surpeuplée. La nouvelle consacre les deux derniers chapitres au bilan de la mutinerie et un aperçu de la colonie de Pitcairn, fondée par Fletcher Christian, une poignée d’Anglais et de Tahitiens.
Le 18 octobre 1825, l’Asia, vaisseau espagnol de haut bord, et la Constanzia, brick de huit canons, relâchaient à l’île de Guajan, l’une des Mariannes. Depuis six mois que ces navires avaient quitté l’Espagne, leurs équipages, mal nourris, mal payés, harassés de fatigue, agitaient sourdement des projets de révolte. Des symptômes d’indiscipline s’étaient plus spécialement révélés à bord de la Constanzia, commandée par le capitaine don Orteva, homme de fer, que rien ne faisait plier…
Gil Braltar
Un hidalgo dément, du nom de Gil Braltar, partage la vie de troglodyte des monos de l’île. Son rêve est de reprendre le rocher aux Anglais. Il lance sa troupe de singes à l’assaut de la garnison, commandée par le général Mac Kackmale. Ce dernier, être hideux et simiesque, en prenant la tête des attaquants, réussit à leur faire regagner leurs demeures.
Frritt – Flacc
Dans la petite ville imaginaire de Luktrop, officie le docteur Trifulgas, qui ne s’intéresse qu’à l’argent de ses patients. Un soir de pluie et de vent, on frappe à sa porte. C’est la fille du craquelinier Vort Kartif qui vient réclamer ses bons offices pour son père. Mais Vort Kartif est pauvre et le médecin la renvoie. C’est au tour de la femme du craquelinier de tenter une démarche, tout aussi inutile. Enfin, la mère vient offrir cent vingt fretzers à Trifulgas. Ce dernier, de son plein gré, se décide à rendre visite à Vort Kartif.
Par une nuit de tempête sur la lande, suivi de son chien Hurzof et de la vieille, il se dirige vers la demeure du pauvre homme. Mais, en chemin, la vieille femme disparaît. Arrivé à l’adresse indiquée, Trifulgas reconnaît sa propre maison. Il pénètre dans la chambre… c’est sa chambre. Il s’approche du lit… c’est son lit. Et, dans ce lit, c’est lui-même, proche du trépas. Il tente le tout pour le tout afin de se soigner. Mais il est trop tard. Son sosie se redresse et pousse un râle. Et, malgré toute sa science, le docteur Trifulgas se meurt entre ses mains.
Les forceurs de blocus
L’action se déroule durant la guerre de Sécession. James Playfair, le capitaine du forceur de blocus Delphin, part chercher du coton dans le port de Charleston alors sous l’emprise d’un blocus nordiste. Il ne se doute pas que le jeune marin qu’il embarque à son bord est en fait la fille d’un journaliste abolitionniste incarcéré dans cette ville…
Martin Paz
Le récit se situe à Lima (au Pérou) et dans les environs. Trois communautés y cohabitent : les Espagnols successeurs des conquistadors y constituent la noblesse locale, les Indiens sont dans des positions subalternes et les métis en situation intermédiaire, mal vus à la fois des Espagnols et des Indiens. Le juif Samuel a promis, contre une somme de 100 000 piastres, d’accorder sa fille Sarah comme épouse au riche métis André Certa. Mais Sarah - qui est fort attirée par la religion catholique - est amoureuse du jeune chef indien Martin Paz. À la suite d’une altercation avec André Certa qu’il a blessé, Martin Paz doit s’enfuir : il sème ses poursuivants en plongeant dans la rivière ; tous le croient mort mais il trouve refuge auprès du noble espagnol Don Vegal qui le prend en amitié et sous sa protection. Les Indiens, ses congénères, le croient mort aussi ; ils sont en train de fomenter une révolte,et lui en veulent pour avoir porté préjudice à leur projet à cause d’une femme.
Les révoltés de la Bounty
Verne commence in medias res par la prise du navire par les mutins et l’abandon du capitaine, William Bligh, avec un certain nombre de membres d’équipage et du matériel de navigation. Bligh réussit à atteindre Timor à 6 710 kilomètres de son point de départ, en quarante-sept jours, à bord d’une petite embarcation surpeuplée. La nouvelle consacre les deux derniers chapitres au bilan de la mutinerie et un aperçu de la colonie de Pitcairn, fondée par Fletcher Christian, une poignée d’Anglais et de Tahitiens.