Author: | Karl-des-Monts | ISBN: | 9782755504071 |
Publisher: | Fayard/Mille et une nuits | Publication: | March 3, 2010 |
Imprint: | Fayard/Mille et une nuits | Language: | French |
Author: | Karl-des-Monts |
ISBN: | 9782755504071 |
Publisher: | Fayard/Mille et une nuits |
Publication: | March 3, 2010 |
Imprint: | Fayard/Mille et une nuits |
Language: | French |
Le récit épistolaire d'Un martyre dans une maison de fous (1863) rend compte du placement indu d’un certain Karl-des-Monts, pseudonyme d’Ernest de Garay. Celui-ci se dit « homme du monde », « avocat à la Cour de Paris », et déclare avoir été interné de force en raison de ses convictions religieuses et non de critères médico-sociaux : « [...] l’administration m’avait fait précipiter dans une maison de fous pour avoir accompli un pèlerinage en faveur du Souverain Pontife ». Vingt-quatre lettres couvrent la période de son second internement, dans les années 1860, sous Napoléon III, suivi de son évasion de l’asile. Depuis 1838, la loi française protège les « fous » : elle leur réserve un traitement spécifique dans un lieu de soins adapté. Interné à Pau, Karl-des-Monts côtoie un petit peuple de la maison d'aliénés. Il souffre de la promiscuité et ne trouve pas « dans toutes ces brutes qui [l]’entourent, un seul écho sympathique ». Sans véritable interlocuteur sur place, il se tourne vers l’écriture pour garder contact avec le monde extérieur : « […] je me suis en secret procuré du papier, des plumes et de l’encre, et j’ai recommencé d’écrire de plus belle. Est-ce bon ? est-ce mauvais ce que je fais ? Je n’en sais rien : mais cela a du moins l’immense avantage de m’enlever momentanément à moi-même. » Texte jamais republié depuis. Edition établie et postfacée par Jérôme Solal.
Le récit épistolaire d'Un martyre dans une maison de fous (1863) rend compte du placement indu d’un certain Karl-des-Monts, pseudonyme d’Ernest de Garay. Celui-ci se dit « homme du monde », « avocat à la Cour de Paris », et déclare avoir été interné de force en raison de ses convictions religieuses et non de critères médico-sociaux : « [...] l’administration m’avait fait précipiter dans une maison de fous pour avoir accompli un pèlerinage en faveur du Souverain Pontife ». Vingt-quatre lettres couvrent la période de son second internement, dans les années 1860, sous Napoléon III, suivi de son évasion de l’asile. Depuis 1838, la loi française protège les « fous » : elle leur réserve un traitement spécifique dans un lieu de soins adapté. Interné à Pau, Karl-des-Monts côtoie un petit peuple de la maison d'aliénés. Il souffre de la promiscuité et ne trouve pas « dans toutes ces brutes qui [l]’entourent, un seul écho sympathique ». Sans véritable interlocuteur sur place, il se tourne vers l’écriture pour garder contact avec le monde extérieur : « […] je me suis en secret procuré du papier, des plumes et de l’encre, et j’ai recommencé d’écrire de plus belle. Est-ce bon ? est-ce mauvais ce que je fais ? Je n’en sais rien : mais cela a du moins l’immense avantage de m’enlever momentanément à moi-même. » Texte jamais republié depuis. Edition établie et postfacée par Jérôme Solal.