Author: | Ulysse Chevalier | ISBN: | 1230002398716 |
Publisher: | impr. de R. Sibilat André (Romans) 1888 | Publication: | June 28, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Ulysse Chevalier |
ISBN: | 1230002398716 |
Publisher: | impr. de R. Sibilat André (Romans) 1888 |
Publication: | June 28, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
En 1673, parut à Grenoble, sans nom d'auteur, un petit volume, aujourd'hui fort rare, contenant le récit, naturellement très fantaisiste, de l'amour de Zizim, prince ottoman, pour Philippine de Sassenage 1.
De ce roman justement attribué à Guy Allard, avocat au Parlement, nous avons extrait la description archaïque d'un tournoi qui aurait eu lieu à Romans, aux fêtes de la Pentecôte (6, 7 et 8 juin de l'année présumée 1484), à l'occasion du mariage d'Antoine de Montchenu avec Louise de Clermont.
Si le récit romanesque que nous publions avec les notes historiques et biographiques qu'il comporte, est de pure fantaisie, les lieux, les faits, les personnes qui le constituent sont conformes, de tout point, à la vérité historique.
Le lieu de cette fête chevaleresque est indiqué sur la grande place. C'était, en effet, à cette époque, la seule place qu'il y eut à Romans. Elle était au centre de la ville, bien abritée et nivelée, assez spacieuse, car alors la rangée des maisons qui en forme le côté méridional n'existait pas: ce qui donnait à cette arène une longueur de 100 mètres et une largeur de 35, et enfin permettait d'adosser, sans encombrement, contre l'église les estrades, gradins et échafauds que l'on construisait lorsque l'on célébrait des jeux chevaleresques et des fêtes populaires sur cette place. Les trois autres côtés étaient bordés par des édifices particuliers, dont, aux jours de fêtes, les salles et les chambres, les balcons et les croisées devenaient pour de nombreux spectateurs des loges et des stalles, aussi commodes que peu coûteuses.
Déjà, dans ce champ clos, il s'était donné plusieurs fois des joûtes et des tournois comme on le voit par les comptes municipaux. Ainsi, le 21 janvier 1428, il fut alloué à Durand Reynier, un des syndics (consul), 25 sols 1/2 tournois, plus 1 florin 8 gros qui avaient été employés à préparer, pour l'honneur de la ville, des lysses (lices) où la noblesse devait combattre à cheval (equester) avec des lances (in astiludiis). Le 15 juillet 1430, nouvelle dépense par ordre du gouverneur de la province pour le tournoi donné à l'occasion de la réunion des trois ordres ou États-généraux à Romans. Le compte fait mention de barrières, de pieux, de tentes, de cordages. Le 1er mai 1431, solde de 5 florins pour les frais nécessités par certaines joûtes, etc.....
En 1673, parut à Grenoble, sans nom d'auteur, un petit volume, aujourd'hui fort rare, contenant le récit, naturellement très fantaisiste, de l'amour de Zizim, prince ottoman, pour Philippine de Sassenage 1.
De ce roman justement attribué à Guy Allard, avocat au Parlement, nous avons extrait la description archaïque d'un tournoi qui aurait eu lieu à Romans, aux fêtes de la Pentecôte (6, 7 et 8 juin de l'année présumée 1484), à l'occasion du mariage d'Antoine de Montchenu avec Louise de Clermont.
Si le récit romanesque que nous publions avec les notes historiques et biographiques qu'il comporte, est de pure fantaisie, les lieux, les faits, les personnes qui le constituent sont conformes, de tout point, à la vérité historique.
Le lieu de cette fête chevaleresque est indiqué sur la grande place. C'était, en effet, à cette époque, la seule place qu'il y eut à Romans. Elle était au centre de la ville, bien abritée et nivelée, assez spacieuse, car alors la rangée des maisons qui en forme le côté méridional n'existait pas: ce qui donnait à cette arène une longueur de 100 mètres et une largeur de 35, et enfin permettait d'adosser, sans encombrement, contre l'église les estrades, gradins et échafauds que l'on construisait lorsque l'on célébrait des jeux chevaleresques et des fêtes populaires sur cette place. Les trois autres côtés étaient bordés par des édifices particuliers, dont, aux jours de fêtes, les salles et les chambres, les balcons et les croisées devenaient pour de nombreux spectateurs des loges et des stalles, aussi commodes que peu coûteuses.
Déjà, dans ce champ clos, il s'était donné plusieurs fois des joûtes et des tournois comme on le voit par les comptes municipaux. Ainsi, le 21 janvier 1428, il fut alloué à Durand Reynier, un des syndics (consul), 25 sols 1/2 tournois, plus 1 florin 8 gros qui avaient été employés à préparer, pour l'honneur de la ville, des lysses (lices) où la noblesse devait combattre à cheval (equester) avec des lances (in astiludiis). Le 15 juillet 1430, nouvelle dépense par ordre du gouverneur de la province pour le tournoi donné à l'occasion de la réunion des trois ordres ou États-généraux à Romans. Le compte fait mention de barrières, de pieux, de tentes, de cordages. Le 1er mai 1431, solde de 5 florins pour les frais nécessités par certaines joûtes, etc.....