Author: | Louis Charles Wilfrid Dorion | ISBN: | 1230001541977 |
Publisher: | CP | Publication: | February 10, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Louis Charles Wilfrid Dorion |
ISBN: | 1230001541977 |
Publisher: | CP |
Publication: | February 10, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
On touchait à la fin du mois d’avril 1837. Les dernières neiges venaient de disparaître et, déjà, dans presque toutes les campagnes, celles du moins à l’ouest et au sud ouest de Québec, alors la métropole du Bas-Canada, la verdure commençait à rappeler la douce saison du printemps.
Le pays, à cette époque, était fort agité. La session parlementaire, qui avait été prorogée peu de temps auparavant, n’avait que trop bien fait prévoir aux personnes sensées que la querelle, depuis longtemps engagée entre les gouverneurs de notre province et le parti de la chambre électorale dit des Patriotes, qui ne faisait que s’envenimer de jour en jour, conduirait inévitablement le pays à un bouleversement, si des deux partis politiques alors en présence aucun ne consentait à céder quelques-unes de ses réclamations.
Déjà des troubles, qui pouvaient faire présager les combats sanglants de la révolution qui allait s’ensuivre et dont un si grand nombre de victimes parmi nos compatriotes devaient payer de leur sang les bienfaits politiques qu’elle apportait au pays, avaient éclaté dans plusieurs endroits dispersés et, principalement dans les paroisses situées sur la rivière Richelieu, qui se firent généralement l’écho des discours patriotiques de notre grand orateur, le célèbre Louis Joseph Papineau.
On touchait à la fin du mois d’avril 1837. Les dernières neiges venaient de disparaître et, déjà, dans presque toutes les campagnes, celles du moins à l’ouest et au sud ouest de Québec, alors la métropole du Bas-Canada, la verdure commençait à rappeler la douce saison du printemps.
Le pays, à cette époque, était fort agité. La session parlementaire, qui avait été prorogée peu de temps auparavant, n’avait que trop bien fait prévoir aux personnes sensées que la querelle, depuis longtemps engagée entre les gouverneurs de notre province et le parti de la chambre électorale dit des Patriotes, qui ne faisait que s’envenimer de jour en jour, conduirait inévitablement le pays à un bouleversement, si des deux partis politiques alors en présence aucun ne consentait à céder quelques-unes de ses réclamations.
Déjà des troubles, qui pouvaient faire présager les combats sanglants de la révolution qui allait s’ensuivre et dont un si grand nombre de victimes parmi nos compatriotes devaient payer de leur sang les bienfaits politiques qu’elle apportait au pays, avaient éclaté dans plusieurs endroits dispersés et, principalement dans les paroisses situées sur la rivière Richelieu, qui se firent généralement l’écho des discours patriotiques de notre grand orateur, le célèbre Louis Joseph Papineau.