Author: | Charles Dickens | ISBN: | 1230000305194 |
Publisher: | PRB | Publication: | February 23, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Charles Dickens |
ISBN: | 1230000305194 |
Publisher: | PRB |
Publication: | February 23, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Vie et aventures de Martin Chuzzlewit est un roman de l'écrivain anglais Charles Dickens (1812 – 1870).
Résumé :
Le jeune Martin Chuzzlewit a été élevé par son grand-père dont il porte le prénom. Le vieil homme, très riche, est depuis longtemps déçu par son entourage qui, pense-t-il, n'en veut qu'à son argent et n'a qu'une hâte, le voir disparaître. Bien avant que ne commence le roman, il a pris la précaution de recueillir une orpheline sous son toit, Mary Graham, qu'il élève comme sa fille, à une réserve près : après sa mort, elle n'aura rien, ce qui, espère-t-il, lui garantit qu'elle aura à cœur de bien s'occuper de lui. Cependant, son petit-fils, Martin, héritier de sa fortune, s'éprend de la jeune fille et émet le vœu de l'épouser. Le vieux Chuzzlewit refuse de modifier ses plans et, du coup, le déshérite. C'est donc Martin qui se trouve sans toit.
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
Comme il n’est personne, soit dame, soit gentleman, pour peu qu’il ait quelque prétention à compter dans la société des gens comme il faut, qui puisse se permettre de montrer de la sympathie pour la famille Chuzzlewit, à moins de se bien assurer d’abord de l’extrême ancienneté de sa race, on apprendra avec une grande satisfaction que, sans le moindre contredit, elle descendait en ligne directe d’Adam et Ève, et que, vers ces derniers temps, elle avait ses intérêts étroitement liés à l’agriculture. Si un esprit envieux ou malicieux donnait à entendre qu’un Chuzzlewit, dans une des périodes des annales de la famille, ait pu déployer un peu trop d’orgueil de caste, cette faiblesse mériterait, à coup sûr, moins de blâme que d’indulgence, si l’on veut bien tenir compte de l’immense supériorité de cette maison sur le reste de l’humanité, eu égard à la haute antiquité de son origine.
C’est un fait remarquable que s’il y a eu, dans la plus ancienne famille de qui nous ayons souvenir, un meurtrier et un vagabond, nous sommes sûrs d’en rencontrer bien d’autres dans les chroniques de toutes les familles anciennes, qui ne sont elles-mêmes que la répétition uniforme de ces mêmes traits de caractère. Il y a plus : on peut poser en principe général que plus grand est le nombre des ancêtres, plus grande est la somme des meurtres et du vagabondage. En effet, aux temps reculés, ces deux sortes de distraction, qui joignaient à un agréable délassement le moyen alléchant de réparer les fortunes endommagées, étaient à la fois l’occupation noble et la récréation hygiénique des gens de qualité dans ce monde...
Vie et aventures de Martin Chuzzlewit est un roman de l'écrivain anglais Charles Dickens (1812 – 1870).
Résumé :
Le jeune Martin Chuzzlewit a été élevé par son grand-père dont il porte le prénom. Le vieil homme, très riche, est depuis longtemps déçu par son entourage qui, pense-t-il, n'en veut qu'à son argent et n'a qu'une hâte, le voir disparaître. Bien avant que ne commence le roman, il a pris la précaution de recueillir une orpheline sous son toit, Mary Graham, qu'il élève comme sa fille, à une réserve près : après sa mort, elle n'aura rien, ce qui, espère-t-il, lui garantit qu'elle aura à cœur de bien s'occuper de lui. Cependant, son petit-fils, Martin, héritier de sa fortune, s'éprend de la jeune fille et émet le vœu de l'épouser. Le vieux Chuzzlewit refuse de modifier ses plans et, du coup, le déshérite. C'est donc Martin qui se trouve sans toit.
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
Comme il n’est personne, soit dame, soit gentleman, pour peu qu’il ait quelque prétention à compter dans la société des gens comme il faut, qui puisse se permettre de montrer de la sympathie pour la famille Chuzzlewit, à moins de se bien assurer d’abord de l’extrême ancienneté de sa race, on apprendra avec une grande satisfaction que, sans le moindre contredit, elle descendait en ligne directe d’Adam et Ève, et que, vers ces derniers temps, elle avait ses intérêts étroitement liés à l’agriculture. Si un esprit envieux ou malicieux donnait à entendre qu’un Chuzzlewit, dans une des périodes des annales de la famille, ait pu déployer un peu trop d’orgueil de caste, cette faiblesse mériterait, à coup sûr, moins de blâme que d’indulgence, si l’on veut bien tenir compte de l’immense supériorité de cette maison sur le reste de l’humanité, eu égard à la haute antiquité de son origine.
C’est un fait remarquable que s’il y a eu, dans la plus ancienne famille de qui nous ayons souvenir, un meurtrier et un vagabond, nous sommes sûrs d’en rencontrer bien d’autres dans les chroniques de toutes les familles anciennes, qui ne sont elles-mêmes que la répétition uniforme de ces mêmes traits de caractère. Il y a plus : on peut poser en principe général que plus grand est le nombre des ancêtres, plus grande est la somme des meurtres et du vagabondage. En effet, aux temps reculés, ces deux sortes de distraction, qui joignaient à un agréable délassement le moyen alléchant de réparer les fortunes endommagées, étaient à la fois l’occupation noble et la récréation hygiénique des gens de qualité dans ce monde...