Author: | Samuel-Henri Berthoud | ISBN: | 9782814554696 |
Publisher: | publie.net | Publication: | July 19, 2012 |
Imprint: | publie.net | Language: | French |
Author: | Samuel-Henri Berthoud |
ISBN: | 9782814554696 |
Publisher: | publie.net |
Publication: | July 19, 2012 |
Imprint: | publie.net |
Language: | French |
Samuel Henri Berthoud a commis trois textes conjecturaux: Voyage au ciel en 1840, Les premiers habitants de Paris, texte préhistorique et L’an deux mil huit cent soixante cinq (ces deux derniers textes sont extraits de L’Homme depuis cinq mille ans, 1865). Vérification faite dans L’Encyclopédie de l’utopie, des voyages extraordinaires et de la science fiction, Voyage au ciel est paru « vers 1840, dans La Presse » et Pierre Versins donne ce petit résumé: « un astronome construit une machine volante, s’élève et disparaît dans l’infini ». Il ne manquait plus qu’à trouver le texte.
Dans sa postface à Edmond Haraucourt, Le Gorilloïde et autres Contes de l’avenir retrouvés dans la presse, Jean-Luc Buard raconte sa quête d’un texte que beaucoup remettaient en cause son existence même car, bien que cité par Versins et l’Argus de la SF, personne ne l’avait jamais trouvé. Cinq mille ans, ou la Traversée de Paris, comme nombre d’autres œuvres, dormait dans un périodique.
Pour Voyage au ciel, les indices rendaient la recherche plus aisée. La collection complète de La Presse est disponible sur Internet. Pourtant l’examen de l’année 1840 n’a rien donné. Fallait-il aller à rebours ou bien poursuivre vers l’année 1841 ? Par chance, je choisis la logique chronologique et dès le numéro daté des 2 et 3 janvier 1841 apparut Voyage au ciel. Gallica m’apprenait dans le même temps que le conte avait été repris dans la Revue des feuilletons, journal littéraire composé de romans, nouvelles, anecdotes historiques, etc., extraits de la presse contemporaine. Nouveau hasard: je possède ce volume. Le texte est donc localisé et peut être mis à la disposition des lecteurs curieux de l’histoire de la conjecture rationnelle romanesque et des amateurs d’aérostation car la « machine volante » indiquée par Pierre Versins est en fait un plus léger que l’air qui ressemble fort à un dirigeable qui ne sera conçu qu’en 1852.
Philippe Ethuin, extrait de la présentation.
Samuel Henri Berthoud a commis trois textes conjecturaux: Voyage au ciel en 1840, Les premiers habitants de Paris, texte préhistorique et L’an deux mil huit cent soixante cinq (ces deux derniers textes sont extraits de L’Homme depuis cinq mille ans, 1865). Vérification faite dans L’Encyclopédie de l’utopie, des voyages extraordinaires et de la science fiction, Voyage au ciel est paru « vers 1840, dans La Presse » et Pierre Versins donne ce petit résumé: « un astronome construit une machine volante, s’élève et disparaît dans l’infini ». Il ne manquait plus qu’à trouver le texte.
Dans sa postface à Edmond Haraucourt, Le Gorilloïde et autres Contes de l’avenir retrouvés dans la presse, Jean-Luc Buard raconte sa quête d’un texte que beaucoup remettaient en cause son existence même car, bien que cité par Versins et l’Argus de la SF, personne ne l’avait jamais trouvé. Cinq mille ans, ou la Traversée de Paris, comme nombre d’autres œuvres, dormait dans un périodique.
Pour Voyage au ciel, les indices rendaient la recherche plus aisée. La collection complète de La Presse est disponible sur Internet. Pourtant l’examen de l’année 1840 n’a rien donné. Fallait-il aller à rebours ou bien poursuivre vers l’année 1841 ? Par chance, je choisis la logique chronologique et dès le numéro daté des 2 et 3 janvier 1841 apparut Voyage au ciel. Gallica m’apprenait dans le même temps que le conte avait été repris dans la Revue des feuilletons, journal littéraire composé de romans, nouvelles, anecdotes historiques, etc., extraits de la presse contemporaine. Nouveau hasard: je possède ce volume. Le texte est donc localisé et peut être mis à la disposition des lecteurs curieux de l’histoire de la conjecture rationnelle romanesque et des amateurs d’aérostation car la « machine volante » indiquée par Pierre Versins est en fait un plus léger que l’air qui ressemble fort à un dirigeable qui ne sera conçu qu’en 1852.
Philippe Ethuin, extrait de la présentation.