Author: | Paul HEUZE | ISBN: | 1230001732498 |
Publisher: | er | Publication: | June 25, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Paul HEUZE |
ISBN: | 1230001732498 |
Publisher: | er |
Publication: | June 25, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Histoire et Littérature de Paul Heuzé sur l'importance de l'automobile dans les Alpes pendant la grande guerre
Extrait :
Le 24 octobre 1917, de grand matin, après une préparation d’artillerie d’une formidable intensité, les armées austro-allemandes attaquèrent le front italien dans la région de Caporetto, sur le haut Isonzo. En quelques heures, elles enlevaient Plezzo, débordaient le Monte Nero, et, jusque vers Auzza, dépassaient partout l’Isonzo.
Le 25, profitant des brèches ouvertes, elles s’élevaient sur les contreforts au sommet desquels court la frontière : la crête fortifiée du Mont Matajur, ainsi que les hauteurs de Stol, tombaient en leur pouvoir. C’en était fait : le front de nos Alliés était percé, sur dix points différents, et toute la plaine du Frioul menacée, dans la direction d’Udine.
Ces mauvaises nouvelles, parvenues, le 25, au Grand Quartier Général français, alarmèrent fort tous ceux qui connaissaient l’organisation de l’arrière des armées italiennes et qui savaient que leurs dépôts et leurs magasins, remarquablement installés d’ailleurs et largement pourvus, étaient à proximité même du front, sans échelonnement en profondeur, impossibles à déménager. Si nos Alliés ne résistaient pas sur place, leur retraite devait présenter des difficultés extrêmes et pouvait avoir les conséquences les plus graves. Ces considérations portaient une ombre fâcheuse au brillant tableau de notre victoire de la Malmaison (23 octobre), première manifestation de notre force depuis les regrettables événements d’avril. On attendit donc, avec anxiété.
Histoire et Littérature de Paul Heuzé sur l'importance de l'automobile dans les Alpes pendant la grande guerre
Extrait :
Le 24 octobre 1917, de grand matin, après une préparation d’artillerie d’une formidable intensité, les armées austro-allemandes attaquèrent le front italien dans la région de Caporetto, sur le haut Isonzo. En quelques heures, elles enlevaient Plezzo, débordaient le Monte Nero, et, jusque vers Auzza, dépassaient partout l’Isonzo.
Le 25, profitant des brèches ouvertes, elles s’élevaient sur les contreforts au sommet desquels court la frontière : la crête fortifiée du Mont Matajur, ainsi que les hauteurs de Stol, tombaient en leur pouvoir. C’en était fait : le front de nos Alliés était percé, sur dix points différents, et toute la plaine du Frioul menacée, dans la direction d’Udine.
Ces mauvaises nouvelles, parvenues, le 25, au Grand Quartier Général français, alarmèrent fort tous ceux qui connaissaient l’organisation de l’arrière des armées italiennes et qui savaient que leurs dépôts et leurs magasins, remarquablement installés d’ailleurs et largement pourvus, étaient à proximité même du front, sans échelonnement en profondeur, impossibles à déménager. Si nos Alliés ne résistaient pas sur place, leur retraite devait présenter des difficultés extrêmes et pouvait avoir les conséquences les plus graves. Ces considérations portaient une ombre fâcheuse au brillant tableau de notre victoire de la Malmaison (23 octobre), première manifestation de notre force depuis les regrettables événements d’avril. On attendit donc, avec anxiété.