Du 18 mars au 05 avril 2013, le CAL Charleroi a accueilli l’exposition « Juvenile in Justice » réalisée par Richard Ross. Bibliothèque d’images, cette exposition dévoile différentes facettes de la politique américaine en matière de justice des mineurs, dont notamment celle de fonctionner comme une politique particulièrement plus sanctionnelle et répressive que protectionnelle. En marge de cette exposition, un colloque a été organisé sur la politique belge de protection des mineurs en voie de défédéralisation. L’objectif visé était, non seulement de questionner l’obsession sécuritaire ainsi que le discours populiste qui alimentent en amont l’enfermement des mineurs, mais aussi et surtout d’amener un débat constructif sur l’évolution du cadre juridique ainsi que sur l’évolution de la protection de la jeunesse comme compétence défédéralisée suite à la 6ème réforme de l’Etat. Partant d’un regard international, quelles leçons tirées pour le local au sujet de la politique relative à la justice des mineurs ? La nouvelle politique en la matière sera-t-elle plus sanctionnelle que protectionnelle ou plutôt visera-t-elle la recherche d’un équilibre entre sanction et protection? Quelles garanties mettre en place pour ne pas assister à des différences de traitement entre jeunes ayant commis une même infraction mais domiciliés dans des communautés différentes ? L’enfermement se devant être la plus brève possible dans une société démocratique et la liberté devant rester l’objectif permanent, quelles considérations philosophiques sur la liberté comme expérience existentielle reflétée par l’image d’horizon à la fois désiré mais aussi insaisissable et capable de se voiler ou de s’éloigner quand l’on s’en approche ?
Du 18 mars au 05 avril 2013, le CAL Charleroi a accueilli l’exposition « Juvenile in Justice » réalisée par Richard Ross. Bibliothèque d’images, cette exposition dévoile différentes facettes de la politique américaine en matière de justice des mineurs, dont notamment celle de fonctionner comme une politique particulièrement plus sanctionnelle et répressive que protectionnelle. En marge de cette exposition, un colloque a été organisé sur la politique belge de protection des mineurs en voie de défédéralisation. L’objectif visé était, non seulement de questionner l’obsession sécuritaire ainsi que le discours populiste qui alimentent en amont l’enfermement des mineurs, mais aussi et surtout d’amener un débat constructif sur l’évolution du cadre juridique ainsi que sur l’évolution de la protection de la jeunesse comme compétence défédéralisée suite à la 6ème réforme de l’Etat. Partant d’un regard international, quelles leçons tirées pour le local au sujet de la politique relative à la justice des mineurs ? La nouvelle politique en la matière sera-t-elle plus sanctionnelle que protectionnelle ou plutôt visera-t-elle la recherche d’un équilibre entre sanction et protection? Quelles garanties mettre en place pour ne pas assister à des différences de traitement entre jeunes ayant commis une même infraction mais domiciliés dans des communautés différentes ? L’enfermement se devant être la plus brève possible dans une société démocratique et la liberté devant rester l’objectif permanent, quelles considérations philosophiques sur la liberté comme expérience existentielle reflétée par l’image d’horizon à la fois désiré mais aussi insaisissable et capable de se voiler ou de s’éloigner quand l’on s’en approche ?