Author: | Alexandre Pouchkine | ISBN: | 1230000254643 |
Publisher: | NA | Publication: | July 23, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Alexandre Pouchkine |
ISBN: | 1230000254643 |
Publisher: | NA |
Publication: | July 23, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce drame, le premier chef-d'œuvre du genre dans la littérature russe, a pour thème le règne tragique du tsar Boris Godounov, de son accession au trône à sa mort. Dédiée à l'historien russe Nikolaï Karamzine, cette pièce était la préférée de Pouchkine.
La pièce commence à Moscou le 20 février 1598. Le jeune prince Dimitri Ivanovitch, héritier du trône, vient de mourir dans des circonstances suspectes. Boris Godounov, soupçonné d’être le responsable de cette mort, refuse d’abord le trône, mais finit par l’accepter, à la demande des nobles, du clergé et du peuple.
L’action se transporte en 1603 au monastère de Tchoudovo, où discutent un vieux moine et son disciple, Grégoire. Ce dernier fuit vers la Pologne, avec l’intention de s’y faire passer pour Dimitri, le petit prince assassiné.
Extrait: NOTE HISTORIQUE SUR BORIS GODOUNOFF.
Ivan IV, surnommé le Terrible, mort en 1584, laissa deux fils, Féodor et Dmitri. Celui-ci était fils de sa sixième femme, Marie Nagoï, car, malgré les prescriptions de l’Église grecque qui ne permet que trois mariages successifs, Ivan le Terrible eut autant de femmes qu’Henri VIII d’Angleterre.
Presque en naissant, Dmitri fut relégué avec sa mère à Ouglitch, ville du gouvernement d’Iéroslav.
Sous le nom de Féodor, prince dévot, ascétique, dont la vie se pas-sait au pied des autels, régna son beau-frère Boris Godounoff, qui déjà, sous Ivan le Terrible, était parvenu à la plus grande faveur. Il avait fait partie de la Douma, ou conseil privé, avec quelques boyards du plus haut rang, bien qu’il fût d’assez basse extraction et d’origine tatare. Mais, di-sent les chroniqueurs de cette époque, il était très-grand de taille, très-beau de figure, majestueux et éloquent.
Vers la fin du règne de Féodor, Dmitri fut trouvé, un matin, percé d’un coup de couteau à la gorge, dans la cour de sa maison d’Ouglitch. Les habitants de cette ville, excités par les frères de la tzarine Marie, accusèrent de ce meurtre le fils de la nourrice du jeune tzarévitch, et celui qui était chargé de surveiller la famille Nagoï, un certain Bitiagofski. Une émeute éclata, où périrent treize personnes.
Ce drame, le premier chef-d'œuvre du genre dans la littérature russe, a pour thème le règne tragique du tsar Boris Godounov, de son accession au trône à sa mort. Dédiée à l'historien russe Nikolaï Karamzine, cette pièce était la préférée de Pouchkine.
La pièce commence à Moscou le 20 février 1598. Le jeune prince Dimitri Ivanovitch, héritier du trône, vient de mourir dans des circonstances suspectes. Boris Godounov, soupçonné d’être le responsable de cette mort, refuse d’abord le trône, mais finit par l’accepter, à la demande des nobles, du clergé et du peuple.
L’action se transporte en 1603 au monastère de Tchoudovo, où discutent un vieux moine et son disciple, Grégoire. Ce dernier fuit vers la Pologne, avec l’intention de s’y faire passer pour Dimitri, le petit prince assassiné.
Extrait: NOTE HISTORIQUE SUR BORIS GODOUNOFF.
Ivan IV, surnommé le Terrible, mort en 1584, laissa deux fils, Féodor et Dmitri. Celui-ci était fils de sa sixième femme, Marie Nagoï, car, malgré les prescriptions de l’Église grecque qui ne permet que trois mariages successifs, Ivan le Terrible eut autant de femmes qu’Henri VIII d’Angleterre.
Presque en naissant, Dmitri fut relégué avec sa mère à Ouglitch, ville du gouvernement d’Iéroslav.
Sous le nom de Féodor, prince dévot, ascétique, dont la vie se pas-sait au pied des autels, régna son beau-frère Boris Godounoff, qui déjà, sous Ivan le Terrible, était parvenu à la plus grande faveur. Il avait fait partie de la Douma, ou conseil privé, avec quelques boyards du plus haut rang, bien qu’il fût d’assez basse extraction et d’origine tatare. Mais, di-sent les chroniqueurs de cette époque, il était très-grand de taille, très-beau de figure, majestueux et éloquent.
Vers la fin du règne de Féodor, Dmitri fut trouvé, un matin, percé d’un coup de couteau à la gorge, dans la cour de sa maison d’Ouglitch. Les habitants de cette ville, excités par les frères de la tzarine Marie, accusèrent de ce meurtre le fils de la nourrice du jeune tzarévitch, et celui qui était chargé de surveiller la famille Nagoï, un certain Bitiagofski. Une émeute éclata, où périrent treize personnes.