Author: | Pierre Alexis Ponson du Terrail | ISBN: | 1230000245254 |
Publisher: | NA | Publication: | June 6, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Pierre Alexis Ponson du Terrail |
ISBN: | 1230000245254 |
Publisher: | NA |
Publication: | June 6, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Extrait: – Quel dommage, Monsieur le comte, de voyager ainsi depuis quinze jours au milieu d’un si beau pays de chasse, sans avoir pu seulement découpler et faire le bois une fois.
– Mon vieux Bouquin, la guerre a des exigences impérieuses ; quand nous aurons battu les Impériaux assez vertement pour leur dicter, un traité de paix, nous demanderons un congé et nous reviendrons à Pouzauges, où le cerf et le sanglier abondent assez dans nos environs pour tenir nos équipages en haleine toute l’année.
– Ceci est fort bien dit et bien pensé, Monsieur le comte, répondit Bouquin d’un ton grondeur ; mais ce n’était vraiment pas la peine de faire faire à vos chiens huit cents lieues, pour les traîner jour et nuit couplés et la queue basse, à la suite d’un fourgon de campagne. Depuis mon arrivée, nous n’avons fait que cela. À chaque instant nous entrons sous le couvert, nous traversons un taillis, nous débouchons dans une plaine de dix lieues où la bête serait en vue tout le temps, partout nous apercevons, ici une défense de ragot, là un bois de dix-cors, plus loin une queue de bouquetin... les chiens hurlent, ma trompe danse toute seule sur mon épaule, j’ai des fanfares, et des lancers, et des bien-aller, et des hallali dans les oreilles... rien ! nous continuons à marcher à la tête de ces dragons stupides qui haussent les épaules, les ignorants et les profanes ! à la vue de nos meilleurs chiens de Vendée et de nos plus beaux céris de Saintonge !
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Extrait: – Quel dommage, Monsieur le comte, de voyager ainsi depuis quinze jours au milieu d’un si beau pays de chasse, sans avoir pu seulement découpler et faire le bois une fois.
– Mon vieux Bouquin, la guerre a des exigences impérieuses ; quand nous aurons battu les Impériaux assez vertement pour leur dicter, un traité de paix, nous demanderons un congé et nous reviendrons à Pouzauges, où le cerf et le sanglier abondent assez dans nos environs pour tenir nos équipages en haleine toute l’année.
– Ceci est fort bien dit et bien pensé, Monsieur le comte, répondit Bouquin d’un ton grondeur ; mais ce n’était vraiment pas la peine de faire faire à vos chiens huit cents lieues, pour les traîner jour et nuit couplés et la queue basse, à la suite d’un fourgon de campagne. Depuis mon arrivée, nous n’avons fait que cela. À chaque instant nous entrons sous le couvert, nous traversons un taillis, nous débouchons dans une plaine de dix lieues où la bête serait en vue tout le temps, partout nous apercevons, ici une défense de ragot, là un bois de dix-cors, plus loin une queue de bouquetin... les chiens hurlent, ma trompe danse toute seule sur mon épaule, j’ai des fanfares, et des lancers, et des bien-aller, et des hallali dans les oreilles... rien ! nous continuons à marcher à la tête de ces dragons stupides qui haussent les épaules, les ignorants et les profanes ! à la vue de nos meilleurs chiens de Vendée et de nos plus beaux céris de Saintonge !