Author: | Louis-Honoré Fréchette | ISBN: | 1230000250388 |
Publisher: | NA | Publication: | July 6, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Louis-Honoré Fréchette |
ISBN: | 1230000250388 |
Publisher: | NA |
Publication: | July 6, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Extrait: I. Reims.
Ô Reims ! j’ai vu l’éclat de tes temples superbes :
Flèches et contreforts puissants et gracieux,
Colonnes en faisceaux, éblouissantes gerbes
De marbre et de granit s’élançant vers les cieux !
J’ai vu ta cathédrale élégante et hardie,
Légère comme un rêve et belle comme un chant,
Son portail sans rival que l’aurore incendie,
Et son chevet bronzé par les ors du Couchant.
Je l’ai vu devant moi ton miracle de pierre,
Fier chef-d’œuvre d’un art dont le monde est en deuil ;
Je l’ai vu se dresser splendide, et ma paupière
Garde encore un reflet du sublime coup d’œil.
Et lorsque, pénétrant sous ces vastes portiques,
Mes pas ont éveillé l’écho silencieux
Qui dort sous la forêt des vieux arceaux gothiques,
Des siècles d’héroïsme ont surgi sous mes yeux.
Aux rayons qui tombaient en flots d’azur et d’ambre
Des grands vitraux flambant de l’abside à la tour,
Saint Louis, Charlemagne, et jusqu’au fier Sicambre
Dans mon rêve ébloui passèrent tour à tour.
Ils vinrent tous. Ce fut un radieux cortège ;
Mes souvenirs lointains me le montrent encor,
Dans des lueurs de pourpre et des blancheurs de neige,
Défilant sous les nefs en longue chaîne d’or.
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Extrait: I. Reims.
Ô Reims ! j’ai vu l’éclat de tes temples superbes :
Flèches et contreforts puissants et gracieux,
Colonnes en faisceaux, éblouissantes gerbes
De marbre et de granit s’élançant vers les cieux !
J’ai vu ta cathédrale élégante et hardie,
Légère comme un rêve et belle comme un chant,
Son portail sans rival que l’aurore incendie,
Et son chevet bronzé par les ors du Couchant.
Je l’ai vu devant moi ton miracle de pierre,
Fier chef-d’œuvre d’un art dont le monde est en deuil ;
Je l’ai vu se dresser splendide, et ma paupière
Garde encore un reflet du sublime coup d’œil.
Et lorsque, pénétrant sous ces vastes portiques,
Mes pas ont éveillé l’écho silencieux
Qui dort sous la forêt des vieux arceaux gothiques,
Des siècles d’héroïsme ont surgi sous mes yeux.
Aux rayons qui tombaient en flots d’azur et d’ambre
Des grands vitraux flambant de l’abside à la tour,
Saint Louis, Charlemagne, et jusqu’au fier Sicambre
Dans mon rêve ébloui passèrent tour à tour.
Ils vinrent tous. Ce fut un radieux cortège ;
Mes souvenirs lointains me le montrent encor,
Dans des lueurs de pourpre et des blancheurs de neige,
Défilant sous les nefs en longue chaîne d’or.