Author: | Michel Zévaco | ISBN: | 1230001561432 |
Publisher: | JBR | Publication: | February 25, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Michel Zévaco |
ISBN: | 1230001561432 |
Publisher: | JBR |
Publication: | February 25, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Fleurs de Paris (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie de Michel Zévaco
Descriptif : La famille d'Anguerrand est à n'en pas douter une famille maudite. Et dans le Paris de la fin du XIXe siècle, ce Paris où s'enchainent trahisons, meurtres, enlèvements, mais aussi amours romantiques, c'est l'histoire rocambolesque et compliquée des d'Anguerrand que nous allons vivre. Paris et ses plaisirs, Paris et sa misère, une plongée dans les ruelles mal famées où, dans l'argot des mauvais garçons, cette chair de bagne, s'échangent des secrets et des plans d'attaques. Il y a toujours un couteau prêt à jaillir, un revolver prêt à faire feu, une jolie fille à sauver. Ce roman de Michel Zevaco est considéré comme le premier roman policier populaire. Il est aussi un roman d'action, de moeurs, et d'amour. Vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne...
Extrait : « Oui, même dans ce moment, ce qui parlait le plus haut en moi, c’était l’orgueil ! Je parlai donc. Elle eut la force de me répondre. Toutes les preuves que m’avait fournies Jeanne Mareil, je les exposai l’une après l’autre. Et l’une après l’autre, d’un mot, elle les anéantissait. Quand ce fut fini, quand j’eus acquis la certitude de l’innocence de ta mère, je jugeai que j’étais le plus misérable des hommes. Je cherchais en moi une parole, une seule parole pour exprimer l’horreur que je m’inspirais à moi-même, et je ne trouvais rien. Et comme j’étais là, devant ce lit, incapable d’un geste, je vis que ta mère faisait signe à une femme de chambre de s’approcher… Elle semblait avoir oublié ma présence, et, lorsque j’y songe, cette sorte d’indifférence qui paraissait alors dans l’attitude de ta mère est une des choses les plus atroces de cette nuit. Lorsque la femme eut obéi, ta mère, d’une voix bien faible, mais qui m’ébranla comme un coup de tonnerre, prononça : « – Mes enfants !… – Nos enfants ! hurlai-je. – Oui ! je veux les voir avant de mourir. Je veux mes enfants !… » Alors, il me sembla que j’entendais des clameurs insensées… et c’était moi qui me ruais en criant : « Mes enfants ! Edmond ! Valentine !… Courez !… le parc !… Barrot !… » Il me sembla tout à coup que l’escalier ou je m’étais jeté s’effondrait, que les marches manquaient sous mes pas, puis je ne vis ni n’entendis plus rien…
Fleurs de Paris (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie de Michel Zévaco
Descriptif : La famille d'Anguerrand est à n'en pas douter une famille maudite. Et dans le Paris de la fin du XIXe siècle, ce Paris où s'enchainent trahisons, meurtres, enlèvements, mais aussi amours romantiques, c'est l'histoire rocambolesque et compliquée des d'Anguerrand que nous allons vivre. Paris et ses plaisirs, Paris et sa misère, une plongée dans les ruelles mal famées où, dans l'argot des mauvais garçons, cette chair de bagne, s'échangent des secrets et des plans d'attaques. Il y a toujours un couteau prêt à jaillir, un revolver prêt à faire feu, une jolie fille à sauver. Ce roman de Michel Zevaco est considéré comme le premier roman policier populaire. Il est aussi un roman d'action, de moeurs, et d'amour. Vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne...
Extrait : « Oui, même dans ce moment, ce qui parlait le plus haut en moi, c’était l’orgueil ! Je parlai donc. Elle eut la force de me répondre. Toutes les preuves que m’avait fournies Jeanne Mareil, je les exposai l’une après l’autre. Et l’une après l’autre, d’un mot, elle les anéantissait. Quand ce fut fini, quand j’eus acquis la certitude de l’innocence de ta mère, je jugeai que j’étais le plus misérable des hommes. Je cherchais en moi une parole, une seule parole pour exprimer l’horreur que je m’inspirais à moi-même, et je ne trouvais rien. Et comme j’étais là, devant ce lit, incapable d’un geste, je vis que ta mère faisait signe à une femme de chambre de s’approcher… Elle semblait avoir oublié ma présence, et, lorsque j’y songe, cette sorte d’indifférence qui paraissait alors dans l’attitude de ta mère est une des choses les plus atroces de cette nuit. Lorsque la femme eut obéi, ta mère, d’une voix bien faible, mais qui m’ébranla comme un coup de tonnerre, prononça : « – Mes enfants !… – Nos enfants ! hurlai-je. – Oui ! je veux les voir avant de mourir. Je veux mes enfants !… » Alors, il me sembla que j’entendais des clameurs insensées… et c’était moi qui me ruais en criant : « Mes enfants ! Edmond ! Valentine !… Courez !… le parc !… Barrot !… » Il me sembla tout à coup que l’escalier ou je m’étais jeté s’effondrait, que les marches manquaient sous mes pas, puis je ne vis ni n’entendis plus rien…