Author: | Fédor Dostoïevski | ISBN: | 1230000842563 |
Publisher: | PRB | Publication: | December 13, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Fédor Dostoïevski |
ISBN: | 1230000842563 |
Publisher: | PRB |
Publication: | December 13, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
L’Éternel Mari est un roman de l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski (1821 – 1881).
Une fable angoissante sur la fatalité des rapports humains et une sinistre histoire d'adultère et de revenants.
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Résumé :
Veltchaninov, tout occupé à une affaire juridique, repère pourtant un homme étrange, « un monsieur qui portait un crêpe à son chapeau », et qu'il ne cesse de croiser. Jusqu'à ce que l'homme vienne frapper à sa porte, en pleine nuit, et que Veltchaninov reconnaisse celui qui, neuf ans auparavant, était le mari de sa maîtresse. La femme est morte, mais le mari ne peut se défaire de la fascination qu'il éprouve pour l'ex-amant. Au point de lui amener « sa » fille (celle de l'autre en réalité), qu'il laisse mourir (par indifférence ou vengeance ?). Au point de l'associer à ses projets de remariage avec un tendron.
Extrait :
L’été commençait, et Veltchaninov, contre son attente, se trouvait retenu à Pétersbourg. Son voyage dans le Sud de la Russie ne s’était pas arrangé ; puis son procès traînait, il n’en voyait pas la fin. Cette affaire — un litige au sujet d’une propriété — prenait mauvaise tournure. Trois mois auparavant, elle paraissait toute simple, pas même douteuse ; et, brusquement, tout avait changé. « Au reste, c’est ainsi pour toutes choses, tout se gâte », se répétait-il sans cesse à lui-même, avec mauvaise humeur. Il avait pris un avocat habile, cher et connu, il n’avait pas ménagé l’argent ; mais, par impatience et par défiance, il s’était occupé lui-même de son affaire : il s’était mis à écrire des papiers, que l’avocat s’empressait de faire disparaître ; il courait les tribunaux, faisait faire des enquêtes, et, en réalité, retardait tout ; à la fin, l’avocat s’était plaint, et l’avait engagé à partir pour la campagne. Mais il ne pouvait se résoudre à s’en aller.
La poussière, la chaleur étouffante, les nuits blanches de Pétersbourg, qui surexcitent et énervent, de tout cela il jouissait bien à la ville. Il habitait, quelque part dans le voisinage du Grand-Théâtre, un appartement qu’il avait loué depuis peu, et qui n’était pas suivant son gré. « Rien n’était suivant son gré ! » Son hypocondrie croissait de jour en jour ; mais depuis longtemps il en avait le principe...
L’Éternel Mari est un roman de l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski (1821 – 1881).
Une fable angoissante sur la fatalité des rapports humains et une sinistre histoire d'adultère et de revenants.
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Résumé :
Veltchaninov, tout occupé à une affaire juridique, repère pourtant un homme étrange, « un monsieur qui portait un crêpe à son chapeau », et qu'il ne cesse de croiser. Jusqu'à ce que l'homme vienne frapper à sa porte, en pleine nuit, et que Veltchaninov reconnaisse celui qui, neuf ans auparavant, était le mari de sa maîtresse. La femme est morte, mais le mari ne peut se défaire de la fascination qu'il éprouve pour l'ex-amant. Au point de lui amener « sa » fille (celle de l'autre en réalité), qu'il laisse mourir (par indifférence ou vengeance ?). Au point de l'associer à ses projets de remariage avec un tendron.
Extrait :
L’été commençait, et Veltchaninov, contre son attente, se trouvait retenu à Pétersbourg. Son voyage dans le Sud de la Russie ne s’était pas arrangé ; puis son procès traînait, il n’en voyait pas la fin. Cette affaire — un litige au sujet d’une propriété — prenait mauvaise tournure. Trois mois auparavant, elle paraissait toute simple, pas même douteuse ; et, brusquement, tout avait changé. « Au reste, c’est ainsi pour toutes choses, tout se gâte », se répétait-il sans cesse à lui-même, avec mauvaise humeur. Il avait pris un avocat habile, cher et connu, il n’avait pas ménagé l’argent ; mais, par impatience et par défiance, il s’était occupé lui-même de son affaire : il s’était mis à écrire des papiers, que l’avocat s’empressait de faire disparaître ; il courait les tribunaux, faisait faire des enquêtes, et, en réalité, retardait tout ; à la fin, l’avocat s’était plaint, et l’avait engagé à partir pour la campagne. Mais il ne pouvait se résoudre à s’en aller.
La poussière, la chaleur étouffante, les nuits blanches de Pétersbourg, qui surexcitent et énervent, de tout cela il jouissait bien à la ville. Il habitait, quelque part dans le voisinage du Grand-Théâtre, un appartement qu’il avait loué depuis peu, et qui n’était pas suivant son gré. « Rien n’était suivant son gré ! » Son hypocondrie croissait de jour en jour ; mais depuis longtemps il en avait le principe...