Author: | Gustave Le Rouge | ISBN: | 1230000292250 |
Publisher: | NA | Publication: | January 19, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Gustave Le Rouge |
ISBN: | 1230000292250 |
Publisher: | NA |
Publication: | January 19, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
En 1905, du fond de son pavillon des Batignolles, Gustave Le Rouge rêve et reprend le thème du «Tour du monde en 80 jours». Il met ici en scène un journaliste britannique sans scrupules, Timothée Framm qui, sans relâche, va se mettre en travers de la route d'un «gentil» planteur français, monsieur Dubreuil.
Extrait: – 3 –
CHAPITRE PREMIER
Malgré la chaleur torride de cet après-midi, le quai et les rues de la ville de Canton présentaient un spectacle d’une animation extraordinaire. Il y avait déjà plusieurs mois que les préliminaires du traité de paix de la Chine avec les alliés européens venaient d’être signés, et les transactions commerciales, un moment ralenties, reprenaient avec une véritable fièvre.
Dans le port, au milieu d’une flottille de jonques, de sampangs et d’embarcations de toutes sortes, une demi-douzaine de paquebots portant les pavillons de France, d’Angleterre et d’Allemagne étaient à l’ancre. Sur les quais, tout un monde de coolies chinois et malais s’affairait, tous uniformément vêtus de blouses de cotonnade, et de chapeaux de bambou tressé.
Dans les rues étroites du quartier chinois, c’était une véritable cohue. Ces rues, bordées pour la plupart de maisons à un étage et décorées d’une profusion de lanternes en papier et en soie, et d’arcs de triomphe en bois peint et doré, étaient encombrées de marchands en plein vent.
En 1905, du fond de son pavillon des Batignolles, Gustave Le Rouge rêve et reprend le thème du «Tour du monde en 80 jours». Il met ici en scène un journaliste britannique sans scrupules, Timothée Framm qui, sans relâche, va se mettre en travers de la route d'un «gentil» planteur français, monsieur Dubreuil.
Extrait: – 3 –
CHAPITRE PREMIER
Malgré la chaleur torride de cet après-midi, le quai et les rues de la ville de Canton présentaient un spectacle d’une animation extraordinaire. Il y avait déjà plusieurs mois que les préliminaires du traité de paix de la Chine avec les alliés européens venaient d’être signés, et les transactions commerciales, un moment ralenties, reprenaient avec une véritable fièvre.
Dans le port, au milieu d’une flottille de jonques, de sampangs et d’embarcations de toutes sortes, une demi-douzaine de paquebots portant les pavillons de France, d’Angleterre et d’Allemagne étaient à l’ancre. Sur les quais, tout un monde de coolies chinois et malais s’affairait, tous uniformément vêtus de blouses de cotonnade, et de chapeaux de bambou tressé.
Dans les rues étroites du quartier chinois, c’était une véritable cohue. Ces rues, bordées pour la plupart de maisons à un étage et décorées d’une profusion de lanternes en papier et en soie, et d’arcs de triomphe en bois peint et doré, étaient encombrées de marchands en plein vent.